Ne doit pas être confondu avecJózef Antoni Poniatowski.
| Sénateur du Second Empire |
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| Duc |
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Noms de naissance | |
| Nationalités | |
| Activités | |
| Famille | |
| Père | Stanisław Poniatowski(en) |
| Mère | |
| Fratrie | |
| Conjoint | Countess Mathilde Perotti(d) |
| Enfant | Stanislas Poniatowski(en) |
| Mouvement | |
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| Tessiture | |
| Genre artistique | |
| Distinction |
Joseph Poniatowski[1], fait prince de Monterotondo en1847 par legrand-duc de Toscane, né àRome le, mort àLondres le, est un musicien et artiste lyrique, mais aussi diplomate et homme politique, naturalisé français sous le Second Empire.
Il sera confirmé prince Poniatowski au sein de lanoblesse autrichienne, par l'empereurFrançois-Joseph d'Autriche, par diplôme du 19 novembre 1850.
Joseph Poniatowski est le fils naturel (légitimé en1822) du prince Stanislas Poniatowski (fils de Kazimierz, frère du roi de PologneStanislas II) et de Cassandra Luci.
Après des études enToscane, il commence sa carrière musicale en 1838 comme ténor dans son premier opéraGiovanni di Procida au théâtre Standish àFlorence. L’œuvre qui s'inscrit dans le mouvement favorable à l'unification italienne débute et se conclut par des hymnes patriotiques et s'achève par un appel à prendre les armes contre les forces étrangères occupantes[2].
Pendant dix ans, àPise,Lucques,Rome,Venise et Florence, ses opéras sont accueillis certains avec un vif succès, d'autres étant des fiascos complets aux dires même de l'auteur[3].
En1848, après larévolution française de février, il est nommé par legrand-duc de ToscaneLéopold II, ministre plénipotentiaire àParis. Il renonce un temps à composer, se consacrant pleinement à ses activités diplomatiques. Naturalisé français après avoir démissionné de ses obligations, il est nommé sénateur parNapoléon III et siège aupalais du Luxembourg. Reprenant ses activités lyriques, il fait jouer sonPierre de Médicis, opéra en 4 actes et 7 tableaux, livret deJules-Henri Vernoy de Saint-Georges etPacini, à l'opéra de Paris le. Puis viennent, toujours en collaboration avecSaint-Georges,Au travers du Mur etL'Aventurier auThéâtre Lyrique ouLa contessina auThéâtre Italien.
À la suite de laguerre de 1870 et de la chute de l'Empire, il doit quitter la France et rejoint l'Angleterre où il fait entendre son dernier opéraGelmina auCovent Garden de Londres en1872. Après la mort de Napoléon III, le, se préparant à partir pour le « Nouveau Monde », il meurt subitement le suivant à cinquante-sept ans et est inhumé près de l'empereur[4] àChislehurst au sud-est de Londres.
D'après le "Dictionnaire du Second Empire", publié sous la direction de Jean Tulard : "Il étudia en Toscane et y composa plusieurs opéras. Engagé volontaire en 1830 dans le corps expéditionnaire français envoyé en Algérie, il continua sa carrière militaire dans la colonie jusqu’au grade de chef d’escadron. Après 1848, le grand-duc de Toscane lui accorda la naturalisation et le fit prince de Monte-Rotondo. Poniatowski fut élu député de sa nouvelle patrie et devintministre plénipotentiaire de Toscane à Paris, Londres, puis Bruxelles. Il vint s’établir en France en 1854, fut naturalisé aussitôt et nommé sénateur le 4 décembre. Il remplit ensuite une mission diplomatique en Toscane puis fut envoyé en Chine et au Japon. Il fut naturalisé français par décret impérial du 11 octobre 1850, et fut confirmé prince de Monterotondo le 19 novembre 1850, avec confirmation du titre (de prince Poniatowski)de l'Empire[réf. nécessaire] (d'Autriche)."
Il épouse en 1834 la comtesse Mathilde Perotti, dont Stanislas Auguste Frédéric Poniatowski, né à Florence le 9 décembre 1835, sous-lieutenant de cavalerie en 1856, il est nommé le 6 février 1864, écuyer de l’empereur Napoléon III, attaché au ministère des Affaires étrangères ; il épouse le 11 juin 1856 Louise Le Hon, fille du comte Charles Le Hon et de la comtesseFrançoise Le Hon, néeMosselman. Il décède le 6 janvier 1908 et son épouse le 9 février 1931 à Neuilly-sur-Seine. De cette union naquirent une fille et deux fils. Il était de notoriété publique que Louise Le Hon était la fille duduc de Morny.