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Joseph Leopold Eybler

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Joseph Leopold Eybler
Description de cette image, également commentée ci-après
Joseph von Eybler, en 1846

Données clés
Naissance
Schwechat,Drapeau de l'Autriche Archiduché d'Autriche
Décès (à 81 ans)
Vienne,Drapeau de l'Autriche Empire d'Autriche
Activité principaleCompositeur
Activités annexesDirecteur de la Karmeliterkirche à Vienne
MaîtresJohann Georg Albrechtsberger

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Joseph Leopold Eybler (né le àSchwechat près deVienne (Autriche) – mort le à (Schönbrunn)Vienne (Autriche)[1]) est uncompositeurautrichien, connu aujourd'hui peut-être plus pour son amitié avecMozart que pour ses propres compositions.

Biographie

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Eybler est né d'une famille de musiciens. Son père était maître d'école, chef de chœur et fut l'ami de la familleHaydn. Joseph étudie d'abord le piano avec son père, avant d'entrer au collège de Saint-Stéphane à Vienne, où avaient étudiéJoseph etMichael Haydn : il y est recommandé après avoir interprété un concerto pour piano, lors d'une visite à Vienne, alors qu'il n'avait que six ans.

Il étudie la composition avecJohann Georg Albrechtsberger entre1776 et1779[1]. Ce dernier déclara qu'il n'avait jamais rencontré de plus grand génie musical queMozart. Le chœur et l'école sont fermés temporairement à la suite d'un incendie en1782. Il entreprend des études de droit à l'Université, mais sans revenus il envisage de vivre de la musique. Durant ses années d'apprentissage, son projet est soutenu par l'aide précieuse deHaydn qui, de cousin éloigné et ami, devient aussi son protecteur et professeur. En1797, Haydn recommande trois sonates pour piano d'Eybler à l'éditeurArtaria.

Eybler devient aussi l'ami deMozart à l'époque de la création deCosì fan tutte. Il assure les répétitions et la préparation du chœur.

Après la mort de Mozart, sa veuve,Constanze, lui demande de compléter la partition du « Requiem». Mais, sans doute par respect pour le génie qui fut son maître et ami, Eybler interrompit son travail avec leLacrimosa. Constanze confia ensuite àSüßmayer l'achèvement de l'œuvre[2].

En1792 il est nommé directeur de la Karmeliterkirche à Vienne[1]. Deux ans plus tard il est transféré à la plus prestigieuseSchottenkloster où il passa les trente années suivantes, jusqu'en1824, jusqu'au départ à la retraite deSalieri. Eybler obtint aussi des postes à la cour, grâce à la recommandation de J. Haydn, il y donne des cours, dès1801 et assume la charge deKapellmeister de1824 à1833[1].

L'ImpératriceMarie-Thérèse (1772-1807) lui commanda nombre d'œuvres, notamment leRequiem en ut mineur[2] (1803), où l'on reconnait la marque de Albrechtsberger, Haydn et Mozart. En1810 l'Empereur lui demande d'écrire un grand oratorio : «Die vier letzten Dinge» sur un texte deJoseph Sonnleithner destiné à l'origine àJ. Haydn[2].

En1825, il refuse de diriger lamesse en la bémol deFranz Schubert sous prétexte que le style ne conviendrait pas au goût de l'Empereur.

En1833, alors qu'il dirige leRequiem de Mozart, il souffre d'une attaque cardiaque qui l'empêche définitivement de poursuivre sa carrière. Il reçut des décorations académiques et pour services rendus, fut anobli par l'Empereur en1835.

Œuvres

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Le style des premières œuvres de Eybler est rattaché à J. Haydn et Mozart et on trouve nombre de points de ressemblance avec Michaël Haydn (Requiem). L'œuvre de chambre est d'une grande qualité ce qui lui vaut d'être rééditée.

Annexes

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Source

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Notes et références

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  1. abc etdMarcHonegger,Dictionnaire de la musique : Tome 1, Les Hommes et leurs œuvres. A-K, Paris,Bordas,, 1232 p.(ISBN 2-04-010721-5),p. 326
  2. ab etcDictionnaire de la musique : sous la direction deMarc Vignal, Paris, Larousse,, 1516 p.(ISBN 978-2-03-586059-0),p. 496

Discographie

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Musique de chambre
  • Trio à cordes op. 2, quintette à cordes op. 6no 1 « Gran Quintetto » -Deutsches Streichtrio & Juergen Weber, alto & Heinrich Braun, contrebasse (CPO 777 025-2)
  • 3 Quatuors à cordes op. 1 - Quatuor Eybler, Julia Wedman & Aisslinn Nosky, violon, Patrick G. Jordan, alto, Margaret Gay, violoncelle (2006,Analekta AN 2 9914)
  • Quintette à cordes en ré majeur & Trio à cordes op. 2 en ut majeur - Quintette Momento Musicale (2005,MDG 603 1321-2)
  • Quintettes à cordes op. 6 n° 1 & 2 - Ensemble Concertant de Franckfort (1996,Claves 509519)
Orchestre
Vocale
  • Oratorio de Noël (1794) - Alsfelder Vokalensemble, I Febiarmonici, dir. Wolfgang Helbich (CPO)
  • Requiem - Barbara Schlick, soprano ; Isolde Assenheimer, contralto ; Harry van Berne, ténor ; Harry van der Kamp, basse ; Alsfelder Vokalensemble, Steintor Barock Bremen, dir. Wolfgang Helbich (1992, CPO 999 234-2)
  • « Die vier letzten Dinge » (Oratorio) - Joseph von Sonnleithner, Elisabeth Scholl, Markus Schaefer,Peter Kooij, Das Kleine Konzert, Rheinische Kantorei, dir.Hermann Max (2CD CPO 777 024-2)

Bibliographie

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Liens externes

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