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Joseph L. Mankiewicz

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Pour les articles homonymes, voirMankiewicz.

Joseph L. Mankiewicz
Description de cette image, également commentée ci-après
Joseph L. Mankiewicz en 1950.
Données clés
Nom de naissanceJoseph Leo Mankiewicz
Naissance
Wilkes-Barre (Pennsylvanie,États-Unis)
NationalitéAméricaine
Décès (à 83 ans)
Mount Kisco (NY,États-Unis)
ProfessionRéalisateur,scénariste,producteur
Films notablesL'Aventure de madame Muir
Ève
L’Affaire Cicéron
La Comtesse aux pieds nus
Soudain l'été dernier
Cléopâtre
Le Limier

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Joseph Leo Mankiewicz[ˈd͡ʒoʊsəfˈliːoʊˈmæŋkəwɪt͡s][1], né le àWilkes-Barre enPennsylvanie et mort le àMount Kisco (New York), est unréalisateur,scénariste etproducteur decinémaaméricain.

Cinéaste de premier ordre,oscarisé à plusieurs reprises, Mankiewicz est l'auteur de films majeurs, tels queÈve,La Comtesse aux pieds nus ou encoreLe Limier, particulièrement reconnus pour la qualité de leur scénario et leurs dialogues soignés. Il est également le frère d'Herman J. Mankiewicz, scénariste deCitizen Kane d’Orson Welles.

Biographie

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Joseph Leo Mankiewicz[2],[3] est le fils cadet[4] de Franz Mankiewicz et Johanna Blumenau[5], immigrés juifs venus d'Allemagne. Après ses études secondaires à laStuyvesant High School, il s'inscrit à l’université Columbia où il obtiendra sonBachelor of Arts en1928[5]. Puis, sur les conseils de son père, il part àBerlin pour parfaire son éducation. À Berlin il est correspondant duChicago Tribune, parallèlement, il s’intéresse au théâtre et au cinéma et est embauché par l’UFA pour traduire les intertitres des films destinés au marché anglo-saxon. À la suite de l'émission d’un chèque sans provision[réf. nécessaire], il quitte précipitamment Berlin pourParis. En1929, son frèreHerman[6] qui travaille comme scénariste (pour lesMarx Brothers, pourOrson Welles avecCitizen Kaneetc.) à laParamount Pictures[7] lui suggère de rentrer le rejoindre. Joseph se voit chargé de la rédaction de sous-titres puis de scénarios pour des comédies simples (Skippy, 1931, nommé auxOscars pour son scénario) et burlesques (pourW. C. Fields).

Passant à laMGM il obtient une nouvelle nomination aux Oscars du scénario pourL’Ennemi publicno 1 tourné parW.S. Van Dyke. Alors qu’il exprime le souhait de tourner lui-même ses scénarios,Louis B. Mayer le nomme producteur — il produisit entre autresFurie[8] deFritz Lang, qui ne lui pardonna pas d’avoir procédé à des coupes, contre son avis, sur la fin du film.

En1942, il se brouille avecL. B. Mayer et rejoint la20th Century Fox. C’est à ce moment queLubitsch, victime d’une crise cardiaque et incapable de tourner, lui confie la tâche de réaliser un film qu’il devait faire :Le Château du dragon[9] (1946).

Mankiewicz rencontre ensuite le succès avecChaînes conjugales[10] (1949), qui remporte lesOscars duscénario et demise en scène. L’année suivante il réitère la performance, obtenant exactement les mêmes prix pourÈve[11], qui remporte également l’Oscar dumeilleur film.

En1950 alors qu’il est président de laScreen Director Guild,Cecil B. DeMille profite d’une période où Mankiewicz est absent pour tenter une offensive pro-maccarthysme. À son retour, Mankiewicz s’oppose à la manœuvre et, soutenu parJohn Ford, repousse l’attaque.

En1951, après avoir tournéL’Affaire Cicéron[12], il quitte laFox etLos Angeles pour aller s’installer au calme sur la côte Est. En1952, il adapte leJules César[13] deShakespeare pour laMGM[14] avecMarlon Brando en vedette, et met en scèneLa Bohème deGiacomo Puccini pour leMetropolitan Opera.L'année suivante, il crée sa propre maison de production,Figaro Inc., qui produisit l’année suivanteLa Comtesse aux pieds nus[15]. Les films suivants rencontrent moins de succès. Il faut attendre 1959 pour queSoudain l’été dernier, adaptation de la pièce deTennessee Williams, le ramène à l’avant-scène. En1960, il est appelé en urgence pour sauver le tournage deCléopâtre. Très réticent, il accepte la proposition en échange d’une grosse somme d’argent et du sauvetage deFigaro Inc. au bord du naufrage financier. Le tournage de ce péplum colossal l’accapare jusqu’en 1963. Son montage fut remanié parZanuck et Mankiewicz renia le film. En1967 sortGuêpier pour trois abeilles et en1970, un western,Le Reptile. En1972, il tourne son dernier film,Le Limier, dont la distribution se limite à deux acteurs, aux antipodes deCléopâtre.

Il se retire ensuite, se consacrant à la lecture et se tenant en retrait de l’industrie cinématographique.

Il meurt des suites d'un infarctus le à 6 jours de son84e anniversaire au Northern Westchester Hospital[16] deMount Kisco[17] dans l’État de New York.

Il est enterré au cimetière Saint Matthew's Episcopal Churchyard deBedford[5] (comté de Westchester dans l’État de New York). Sa dernière épouse est morte en 2020.

Joseph Mankiewicz s'est marié trois fois[18] :

  1. Elizabeth Young (1934-1937), un fils, Eric.
  2. L'actriceRose Stradner (1913-1958), de 1939 à 1958, deux fils, Tom et Christopher.
  3. Rosemary Matthews (1962-1993), une fille, Alexandra.

Il obtient son étoile sur leHollywood Walk of Fame le[19].

Les archives de Joseph Mankiewicz sont déposées à la BibliothèqueMargaret Herrick Library[20] de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences[21].

Commentaires

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Réalisateur atypique[22],[23],[24],[25] du panthéon américain, ses films se caractérisent par une quasi absence d’action, au sens hollywoodien du terme, et l’importance prépondérante desflashbacks, des dialogues[26] et des rapports entre les personnages. Ses têtes d’affiches couvrent le gotha de l’époque (Marlon Brando,Elizabeth Taylor,Bette Davis,Ava Gardner,Humphrey Bogart,Montgomery Clift,Gene Tierney,Kirk Douglas, Vincent Price…) avec une prépondérance d’acteurs britanniques :George Sanders,Rex Harrison,Cary Grant,Richard Burton,Laurence Olivier,Michael Caine,James Mason,Maggie Smith

Sa filmographie est relativement restreinte comparée à celle des autres grands noms du cinéma américain, mais peu de ses films sont passés inaperçus. Mankiewicz s’est même essayé aupéplum (Cléopâtre[27],[28] qui fut jusqu'en 1995 le film le plus cher jamais réalisé[29],[30] ), à la comédie musicale (Blanches colombes et vilains messieurs[31]) et au western (Le Reptile[32]).

Filmographie

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Réalisateur

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Scénariste

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Producteur

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Acteur

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Prix et récompenses

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Notes et références

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  1. Prononciation enanglais américainretranscrite selon lanorme API.
  2. EncyclopædiaUniversalis, « JOSEPH LEO MANKIEWICZ », surEncyclopædia Universalis(consulté le).
  3. « Joseph L. Mankiewicz - Cinémathèque française », surcinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr(consulté le).
  4. « Joseph Mankiewicz - Hollywood's Golden Age », surwww.hollywoodsgoldenage.com(consulté le).
  5. ab etc(en-US) « Joseph Leo Mankiewicz », surFind a grave.
  6. (en) « Herman Mankiewicz | American writer », surEncyclopedia Britannica(consulté le).
  7. (en-US) MelGussow, « The Sometimes Bumpy Ride Of Being Joseph Mankiewicz »,The New York Times,‎(ISSN 0362-4331,lire en ligne, consulté le).
  8. (en) « Joseph L. Mankiewicz », surRotten Tomatoes(consulté le).
  9. cinestranger, « JOSEPH L. MANKIEWICZ », surACTERIEUR DU CINEMA(consulté le).
  10. « Critique de CHAÎNES CONJUGALES réalisé par Joseph L. Mankiewicz », surLe Blog Du Cinéma,(consulté le).
  11. a etb« All About Eve and A Little About Joseph L. Mankiewicz - The American Society of Cinematographers », surascmag.com(consulté le).
  12. a etb« L'Affaire Cicéron de Joseph L. Mankiewicz (1952) - Analyse et critique du film - DVDClassik », surwww.dvdclassik.com(consulté le).
  13. « Analyse : Jules César (Joseph L. Mankiewicz) », surcritikat.com - le site de critique de films,(consulté le).
  14. a etb« Mankiewiecz adaptateur de Shakespeare »,Études anglaises 2002/2 (Tome 55), pages 181 à 189.
  15. « La Comtesse aux pieds nus (1954) de Joseph L. Mankiewicz », surL'Oeil sur l'Ecran(consulté le).
  16. « Hospital in New York | Northern Westchester Hospital, Mt Kisco NY », surnwhc.net(consulté le).
  17. (en-US) Peter B.Flint, « Joseph L. Mankiewicz, Literate Skeptic of the Cinema, Dies at 83 »,The New York Times,‎(ISSN 0362-4331,lire en ligne, consulté le).
  18. (en) « Joseph Leo Mankiewicz », surgeni_family_tree(consulté le).
  19. « Joseph L. Mankiewicz | Hollywood Walk of Fame », surwww.walkoffame.com(consulté le).
  20. (en-US) « Margaret Herrick Library Digital Collections », surdigitalcollections.oscars.org(consulté le).
  21. (en-US) « Joseph L. Mankiewicz papers », suroac.cdlib.org(consulté le).
  22. « Dictionnaire du cinéma anglo-saxon|Faites vos jeux ! Rien ne va plus ! Le ludisme, dans l’œuvre de Joseph L. Mankiewicz », surDictionnaire du cinéma anglo-saxon(consulté le).
  23. (en) KevinJackson, « Fasten your seat belts », surthe Guardian,(consulté le).
  24. « Rétrospective Joseph Mankiewicz », surInstitut Louis Lumière,Rue du Film.
  25. Institut National de l’Audiovisuel-Ina.fr, « Joseph MANKIEWICZ fustige longuement les "producteurs" de cinéma », surIna.fr(consulté le).
  26. « Joseph L. Mankiewicz », surwww.cineclubdecaen.com(consulté le).
  27. VanityFair et Condé Nast DigitalFrance, « Les 10 plaies de « Cléopâtre », l'éternel film maudit », surVanity Fair,(consulté le).
  28. (en) « 'Cleopatra': THR's 1963 Review », surThe Hollywood Reporter(consulté le).
  29. « Les films les plus chers de l'histoire du cinéma : Pirates des Caraïbes 3, Cléopâtre, Titanic... », surPremiere.fr,(consulté le).
  30. Noodles, « Quel est le film le plus cher de l’histoire du cinéma ? », surDoc Ciné : Critiques et actualités du cinéma,(consulté le).
  31. a etb« Objectif Cinéma : BLANCHES COLOMBES ET VILAINS MESSIEURS De Joseph L. Mankiewicz », surwww.objectif-cinema.com(consulté le).
  32. a etb« Ciné-club : Le reptile de Joseph L. Mankiewicz », surwww.cineclubdecaen.com(consulté le).
  33. Mon Cinéma àMoi, « DRAGONWYCK (Le Château du dragon) – Joseph L. Mankiewicz (1946) », surmon cinéma à moi,(consulté le).
  34. (en-US) ScottNye, « Scott Reviews Joseph L. Mankiewicz's A Letter to Three Wives [Masters of Cinema Blu-ray Review] », surCriterionCast,(consulté le).
  35. Mondociné, « UN MARIAGE A BOSTON (critique) », surMondociné,(consulté le).
  36. « L'Aventure de Mme Muir de Joseph L. Mankiewicz (1947) - Analyse et critique du film - DVDClassik », surwww.dvdclassik.com(consulté le).
  37. (en) RichardBrody, « Joseph L. Mankiewicz’s Rare “Escape” »,The New Yorker,‎(ISSN 0028-792X,lire en ligne, consulté le).
  38. « Chaînes conjugales (1949) de Joseph L. Mankiewicz », surL'Oeil sur l'Ecran(consulté le).
  39. « La Maison des étrangers de Joseph L. Mankiewicz (1949) - Analyse et critique du film - DVDClassik », surwww.dvdclassik.com(consulté le).
  40. « Objectif Cinéma : LA PORTE S’OUVRE De Joseph L. Mankiewicz », surwww.objectif-cinema.com(consulté le).
  41. (en) « DVD of the Week: People Will Talk »,The New Yorker,‎(ISSN 0028-792X,lire en ligne, consulté le).
  42. « Joseph L. Mankiewicz Les choses dont on se souvient et les choses qu’on oublie »,Cinepage n°166,.
  43. (en-US) BosleyCrowther, « The Screen in Review; 'The Barefoot Contessa' Arrives at Capitol »,The New York Times,‎(ISSN 0362-4331,lire en ligne, consulté le).
  44. (en-GB) « Guys and Dolls », surThe List,(consulté le).
  45. « Un américain bien tranquille (1958) de Joseph L. Mankiewicz », surL'Oeil sur l'Ecran(consulté le).
  46. admin, « Joseph L. Mankiewicz, Soudain l’été dernier | lelitteraire.com »(consulté le).
  47. (en-US)Andre Soares, « Joseph L. Mankiewicz: 'Suddenly Last Summer' Screening Honors Four-Time Oscar Winner »(consulté le).
  48. (en) CondéNast, « When Liz Met Dick: The Making of Cleopatra », surVanity Fair(consulté le).
  49. « Ciné-club : Guêpier pour trois abeilles de Joseph L. Mankiewicz », surwww.cineclubdecaen.com(consulté le).
  50. « Prison walls do not a movie make - Cleveland Memory Project, CSU Library », surwww.clevelandmemory.org(consulté le).
  51. Justin, « Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste: Le Limier - Sleuth, Joseph L. Mankiewicz (1972) », surChroniques du Cinéphile Stakhanoviste,(consulté le).
  52. StephanieFUZEAU, « Le limier (Arte) : pourquoi le thriller de Mankiewicz est-il culte ? », surwww.programme-tv.net,(consulté le).
  53. « ALL ABOUT EVE », surFestival de Cannes(consulté le).

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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