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Joseph Kessel

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Pour les articles homonymes, voirKessel.

Joseph Kessel
Joseph Kessel en 1953 posant pour le Studio Harcourt. Photo retouchée.
Fonction
Fauteuil 27 de l'Académie française
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Joseph Elie KesselVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Joseph KesselVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Rédacteur à
Autres informations
Membre de
Conflit
Distinctions
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

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Joseph Kessel, parfois dit « Jef »[Note 1], né le[Note 2] àVilla Clara (Entre Ríos,Argentine) et mort le àAvernes (Val-d'Oise), est unromancier,grand reporter,aventurier,résistant etacadémicienfrançais.

Engagé volontaire en France commeaviateur pendant laPremière Guerre mondiale, il tire de cette expérience humaine son premier grand succès littéraire,L'Équipage, publié à 25 ans. Dès lors, son œuvre romanesque se nourrit de l'aventure humaine dans laquelle il s'immerge, à la recherche d'hommes exceptionnels. Après la guerre, il se consacre en parallèle au journalisme et à l'écriture romanesque. Il participe à la création deGringoire, un hebdomadaire politique et littéraire qui devient l'un des plus importants de l'entre-deux-guerres, et signe des grands reportages à succès pourParis-Soir que dirige alorsPierre Lazareff. Il publie notammentBelle de jour, qui fait scandale et reste entouré d'une réputation sulfureuse jusqu'à sonadaptation cinématographique en 1967 parLuis Bunuel, etFortune carrée, roman inspiré d'un périple enMer Rouge lors duquel il rencontreHenry de Monfreid.

Quand éclate laSeconde Guerre mondiale, il est correspondant de guerre, puis rejoint laRésistance et rallie legénéral de Gaulle àLondres. Il y compose et coécrit avec son neveuMaurice Druon les paroles duChant des partisans, qui devient l'hymne de laRésistance[2], et écritL'Armée des ombres en hommage à ses combattants, puis finit la guerre comme capitaine dans l'aviation. Après laLibération, il retourne aux voyages — dont il tire de grands reportages et la matière de romans, dont celui qui est considéré comme son chef-d'œuvre romanesque,Les Cavaliers, ou encoreLe Lion, qui rencontre un immense succès. Il se consacre aussi audevoir de mémoire et d'amitié en écrivant la biographie d'hommes comme leDr Kersten, dansLes Mains du miracle, ouJean Mermoz. Il est élu à l'Académie française en 1962.

Biographie

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Origines familiales

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Joseph debout au centre, assis, ses frères Lazare et George (Orenbourg, Russie, 1907-1908).

Joseph Elie Kessel est le fils de Samuel Kessel, médecin juif originaire deLituanie, à l'époque dans l'Empire russe, et de Raïssa Lesk, issue d'une famille juive de Russie établie àOrenbourg, ville située sur lefleuve Oural[3].

Il a deux frères cadets, Lazare (1899-1920), père biologique deMaurice Druon (1918-2009) et Georges.

Une jeunesse entre l'Argentine, la Russie et la France

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Samuel Kessel, venu étudier la médecine en France, soutient sondoctorat à l'université de Montpellier. C'est là qu'il rencontre Raïssa, elle aussi inscrite en médecine (à partir de 1894)[4], mais qui ne poursuivra pas jusqu'au doctorat, contrairement à son amieGlafira Ziegelmann (1871-1935), elle aussi d'Orenbourg. Samuel et Raïssa se marient à Orenbourg.

Vers 1897, ils embarquent pour l'Argentine où Samuel a obtenu un poste pour une durée de trois ans. C'est dans ce pays que naît leur premier enfant, Joseph.

Les Kessel reviennent ensuite en Russie et s'installent près de la famille Lesk[5],[6] à Orenbourg, où ils résident de 1905 à 1908.

En 1908, ils reviennent enFrance et s'installent àNice[7] (avenue Auber). Joseph fait la plus grande partie de ses études secondaires au lycée deNice (alors lycée Félix-Faure, aujourd'huilycée Masséna). En août 1913, ils s'installent près de Paris, àBourg-la-Reine (4,rue du Chemin-de-Fer[8]) et Joseph devient élève dulycée Louis-le-Grand. Il obtient alors son baccalauréat[9].

Première guerre mondiale

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Premières années de guerre (1914-1916)

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La famille Kessel revient à Nice en août 1914, au début de laPremière Guerre mondiale, qui commence le 3 août. Pendant quelques mois, Joseph, âgé de 16 ans, estinfirmierbrancardier à l'hôpital installé à l'hôtel Impérial deCimiez[10]. L'année suivante, il obtient salicence de lettres et est engagé auJournal des débats dans le service de politique étrangère[11].

En 1916, il est admis, ainsi que Lazare, auConservatoire d'art dramatique. Joseph fait quelques apparitions comme figurant sur la scène duthéâtre de l'Odéon.

Engagement volontaire et affectation dans l'aviation (1917-1918)

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Mais à la fin de l'année 1916, il décide de s'engager volontairement dans l'armée française. Enrôlé dans l’artillerie[12], il est rapidement affecté dans l’aviation, arme toute nouvelle à cette époque.

Il sert dans l’escadrille S.39, basée àReims, sous le commandement du capitaineThélis Vachon. Marqué par le charisme de cet officier à l'enthousiasme contagieux, il lui rendra hommage à travers le personnage du capitaine Gabriel Thélis dans son deuxième roman,L'Équipage, publié en 1923[13].

Il est promu sous-lieutenant en juillet 1918[14] après avoir participé aux combats de ladeuxième bataille de la Marne au printemps 1918.

Mission en Sibérie dans la Russie en guerre civile (1919)

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La guerre terminée (11 novembre 1918), il se porte volontaire pour unemission en Russie, où la guerre civile vient de commencer entre lesbolcheviks au pouvoir depuis novembre 1917 et leurs adversaires, les "blancs”. La mission est d'apporter un soutien auxarmées blanches deSibérie. Pour cela, il gagneVladivostok en passant par lesÉtats-Unis[15].

Débuts dans le journalisme et l'écriture romanesque

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En 1920, il est envoyé àLondres par leJournal des débats pour son premier grand reportage. Mais comme il a alors un statut d'apatride, il se fait faire un faux passeport. Cela l'incite à demander l'année suivante la nationalité française qu'il obtient, en faisant intervenirRobert Dreyfus, conseiller haut placé au bureau du sceau, en[16].

Il se marie en 1921 avec Nadia-Alexandra Polizu-Micşuneşti, descendante d'une famille appartenant à la noblesseroumaine duXIXe siècle), surnommée « Sandi », qui meurt en 1928 de tuberculose[17].

En 1926, il publie un roman intituléMakhno et sa juive dans lequel il décrit le leader anarchiste ukrainienNestor Makhno en tyran assoiffé de sang touché par la beauté d'une jeune juive. Il provoque une vive réaction dans les milieux anarchistes et des réponses de Makhno lui-même, qui vit en exil à Paris. La crédibilité du récit de Kessel, qu'il affirme basé sur le témoignage d'un officier blanc, est aujourd'hui considérée comme nulle[18].

De l'aventure littéraire à la littérature de l'aventure des hommes

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AvecGeorges Suarez etHorace de Carbuccia, Joseph Kessel fonde en 1928, à Paris, un hebdomadaire politique et littéraire orienté à droite,Gringoire.Romain Gary, qui deviendra plus tard son ami, y publie deux nouvelles à ses débuts,L'Orage (le) puisUne petite femme (le), sous son véritable nom, Roman Kacew. Joseph Kessel est également avec d'autres écrivains de l'époque et sous la présidence de Marcel Prévost membre du jury du prixGringoire, fondé par l'hebdomadaire, Mais par la suite, déjà choqué par l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne et les persécutions antijuives qui s'ensuivent, Kessel quitteGringoire quand le journal commence à adopter une ligne nettementantisémite.

En 1930, le journalLe Matin lui permet d'enquêter sur la traite des esclaves, qui a encore cours entre l'Afrique et l'Arabie. Avec l'appui sur place deHenry de Monfreid, il suit la piste de marchands d'esclaves enAbyssinie puis auYémen après avoir traversé lamer Rouge. Ce reportage, qui connaît un écho important, est la principale source de son romanFortune carrée, dans lequel le lecteur suit le trajet inverse de celui de Kessel, en croisant des figures largement inspirées par les rencontres de l'écrivain durant son voyage de 1930[19].

En 1932, Kessel décide de se mettre au vert. Il séjourne un mois entier à l'hôtel Excelsior àGenève avec sa femme et sa mère. Il écrit en trois semaines le romanWagon-Lit. Il va àAnnemasse, côté français, rendre visite au docteur Alexandre Lapiné, un ami proche de sa famille qui a assisté à sa naissance en Argentine. Il écrit un article dansLe Messager sur letéléphérique du Salève, inauguré deux mois auparavant[20].

En 1936, il publieLa Passante du Sans-Souci, un roman au tonantifasciste[21].

Il rencontre Catherine Gangardt (1903-1972), d'originelettone et surnommée « Katia », avec qui il se marie en 1939[22] mais dont il divorce ensuite[23].

Joseph Kessel fait ensuite partie de la grande équipe réunie parPierre Lazareff àParis-Soir, qui représente l’âge d’or des grands reporters. Il fait pour ce journal de nombreux voyages dont il rapporte des reportages qui font monter le tirage du journal de plusieurs centaines de milliers d'exemplaires, et dont il tire la matière de romans. Il est correspondant de guerre pendant laguerre d'Espagne, puis durant ladrôle de guerre.

Résistant puis aviateur de la France Libre

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Aprèsla défaite de la France face à l'Allemagne en mai-juin 1940 Joseph Kessel rejoint laRésistance au sein duréseau Carte, avec son neveuMaurice Druon. C’est avec ce dernier qu’il franchit clandestinement lesPyrénées pour gagnerLondres et s’engager dans lesForces aériennes françaises libres dugénéral de Gaulle.

En, dans l'enceinte du pubThe White Swan, à Coulsdon, dans la banlieue sud de Londres, il compose, toujours avec son neveuMaurice Druon, les paroles françaises duChant des Partisans[24] qui devient le chant de ralliement de la Résistance, interprété par Germaine Sablon, sa compagne d'alors. La même année, Kessel publieL'Armée des ombres en hommage à ses camarades combattants de la Résistance. Il finit la guerre avec le grade de capitaine d’aviation dans une escadrille qui, la nuit, survole la France pour maintenir les liaisons avec la Résistance et lui transmettre des consignes.

C'est à cette époque qu'il rencontre à Londres Michèle O'Brien, une Irlandaise avec qui il se marie en 1949. Elle sombre par la suite dans une dépendance à l'alcool qui incite Kessel à s'intéresser auxAlcooliques anonymes et à leur méthode d'entraide contre l'alcoolisme[25], et à publierAvec les Alcooliques Anonymes, en 1960.

Grand reporter et retour aux voyages

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Joseph Kessel photographié par Hans Pinn en 1948.

À laLibération, Joseph Kessel a repris son activité de grand reporter. Il est l'un des journalistes qui assistent au procès dumaréchal Pétain en juillet-, puis auprocès de Nuremberg, pour le compte deFrance-Soir. Il voyage enPalestine et reçoit le premier visa du tout nouvel État d'Israël quand il se pose àHaïfa le[26].

Il continue de voyager[27], enAfrique, enBirmanie, enAfghanistan. C’est ce dernier pays[28] qui lui inspire son chef-d’œuvre romanesque,Les Cavaliers (1967).

Entre-temps, il a publiéLes Amants du Tage,La Vallée des Rubis,Le Lion,Tous n’étaient pas des anges, et a fait revivre, sous le titreTémoin parmi les hommes, les heures marquantes de son existence de journaliste.

En 1950 paraît en quatre volumesLe Tour du malheur. Cette fresque épique, que l'auteur a mis vingt ans à mûrir (voir son avant-propos), contient de nombreux éléments de sa vie personnelle et occupe une place à part dans son œuvre. En s'attachant à des personnages très excessifs, elle dépeint les tourments d'une époque (laGrande Guerre puis l'entre-deux-guerres) et recèle une analyse profonde des relations humaines. On peut lire dans les relations entre le personnage principal et son jeune frère, Daniel, celles qui liaient Joseph Kessel et son petit frère Lazare, qui se suicida en 1920 à l'âge de21 ans.

Élection à l'Académie française

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Consécration ultime pour ce fils d’immigrés russes juifs, l’Académie française lui ouvre ses portes. Joseph Kessel y est élu le, au fauteuil duduc de La Force, par 14 voixcontre 10 au premier tour de scrutin, face àMarcel Brion. Devant l'Académie française, il revendique alors hautement son appartenance au judaïsme, comme il en avait précédemment témoigné dansTerre de feu (1948) publié au moment de la création de l'État d'Israël[29]. Il tient à faire orner sonépée d'académicien d'uneétoile de David[30].

« Pour remplacer le compagnon dont le nom magnifique a résonné glorieusement pendant un millénaire dans les annales de la France, dont les ancêtres grands soldats, grands seigneurs, grands dignitaires, amis des princes et des rois, ont fait partie de son histoire d’une manière éclatante, pour le remplacer, qui avez-vous désigné ? Un Russe de naissance, et juif de surcroît. Un juif d’Europe orientale… vous avez marqué, par le contraste singulier de cette succession, que les origines d’un être humain n’ont rien à faire avec le jugement que l’on doit porter sur lui. De la sorte, messieurs, vous avez donné un nouvel et puissant appui à la foi obstinée et si belle de tous ceux qui, partout, tiennent leurs regards fixés sur les lumières de la France. »

En juin 2020, il entre dans la prestigieuseBibliothèque de la Pléiade[31]. La même année sort l'Album Pléiade Joseph Kessel,no 59 de la collection.

Mort

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Le 15,boulevard Lannes àParis.
Tombe de Joseph Kessel,Paris,cimetière du Montparnasse.

Joseph Kessel meurt d'une rupture d'anévrisme le, àAvernes[32], quelques mois avant son épouse Michèle (sa troisième épouse, née O'Brien, irlandaise), morte àCollioure en[33].

Il a vécu au 15,boulevard Lannes dans le16e arrondissement deParis[34], où unpanneau Histoire de Paris lui rend hommage.

François Mauriac lui rend hommage dans sonBloc-notes :« Il est de ces êtres à qui tout excès aura été permis, et d’abord dans la témérité du soldat et du résistant, et qui aura gagné l’univers sans avoir perdu son âme. »

Distinctions et hommages

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Décorations

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Prix littéraires

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Prix Joseph-Kessel

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Un prix littéraire qui porte son nom récompense chaque année un écrivain qui s'inscrit dans sa lignée, leprix Joseph-Kessel. Son jury compte ou a compté parmi ses membresTahar Ben Jelloun,Michèle Kahn,Pierre Haski,Gilles Lapouge,Jean-Marie Drot,Michel Le Bris,Erik Orsenna,Patrick Rambaud,Jean-Christophe Rufin etOlivier Weber.

Odonymie

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Des établissements scolaires portent son nom, ainsi que de nombreuses rues, notamment larue Joseph-Kessel àParis dans le12e arrondissement, d'autres rues à Agen,Dijon,Nîmes,Montpellier,Lens,Illkirch-Graffenstaden,Tarare,Achères,Ozoir-la-Ferrière,Witry-lès-Reims,Lucé ouBlagnac, et une avenue àVoisins-le-Bretonneux.

Promotion 2024 de l'école de l'air

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Le 4 juillet 2025 la promotion 2024École de l'air et de l'espace reçoit le nom de tradition : "Lieutenant Joseph Kessel"[37].

Œuvres

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Au total, entre 1922 et 1975, il est l'auteur de 80 livres[38].

Romans

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  • La Steppe rouge, Gallimard, 1922.
  • L'Équipage, Gallimard, 1923 (nouvelle édition en 1969).
  • Au camp des vaincus, ou la Critique du 11 mai, Gallimard, 1924 (avecGeorges Suarez).
  • Rencontre au restaurant, À l'Enseigne de la Porte Étroite, 1925.
  • Les Rois aveugles, Les Éditions de France, 1925.
  • Mary de Cork, Gallimard, 1925.
  • Mémoires d'un commissaire du peuple, Champion, 1925.
  • Le Triplace,Marcelle Lesage, 1926.
  • Makhno et sa Juive, EOS, 1926.
  • Moisson d'octobre, La Cité des livres, 1926.
  • Les Captifs, Gallimard (Grand prix du roman de l'Académie française), 1926.
  • Le Thé du capitaine Sogoub, Au Sans Pareil, 1926.
  • Naki le kourouma, 1926.
  • Terre d'amour, Les Éditions de France, 1927.
  • Nuits de princes, Les Éditions de France, 1927.
  • La Rage au ventre, EOS, 1927.
  • La Coupe fêlée. Un drôle de Noël, éditions Lemarget, 1929.
  • De la rue de Rome au chemin de Paradis, Les Editions du Cadran, 1927.
  • La Femme de maison ou Mariette au désert, Simon Kra, 1928.
  • Littérature rouge, Société de conférences de la Principauté de Monaco, 1927.
  • Dames de Californie, Émile Hazan, 1928.
  • Belle de jour, Gallimard, 1928.
  • Les Nuits de Sibérie, Flammarion, 1928.
  • La Règle de l'homme, Gallimard, 1928.
  • Secrets parisiens,Éditions des Cahiers Libres, 1928.
  • Le Coup de grâce, Les Éditions de France, 1931.
  • De la rue de Rome au chemin de Paradis, Éditions du Cadran, 1931.
  • Fortune carrée, Les Éditions de France, 1932.
  • Bas-fonds, Éditions des Portiques, 1932.
  • Wagon-lit, Gallimard, 1932.
  • Nuits de Montmartre, Les Éditions de France, 1932.
  • Les Nuits cruelles, Les Éditions de France, 1932.
  • Marchés d'esclaves, Les Éditions de France, 1933.
  • Les Cœurs purs, Gallimard, 1927.
  • Les Enfants de la chance, Gallimard, 1934.
  • Stavisky, l'homme que j'ai connu, Gallimard, 1934.
  • Le Repos de l'équipage, Gallimard, 1935.
  • Une balle perdue, Les Éditions de France, 1935.
  • Hollywood, ville mirage, Gallimard, 1936.
  • La Passante du Sans-Souci, Gallimard, 1936.
  • La Rose de Java, Gallimard, 1937.
  • Comment est mort le maréchal Pétain, France Forever, Executive office, 1942.
  • L'Armée des ombres, Charlot, 1943.
  • Les Maudru, Julliard-Séquana, 1945.
  • Le Bataillon du ciel, Julliard, 1947.
  • Le Tour du malheur, Gallimard, 1950.
    • La Fontaine Médicis,
    • L'Affaire Bernan,
    • Les Lauriers roses,
    • L'Homme de plâtre.
  • La Rage au ventre, La nouvelle société d'édition, 1950.
  • La Nagaïka. Trois récits, Julliard, 1951.
  • Le Procès des enfants perdus, Julliard, 1951.
  • Au Grand Socco, Gallimard, 1952.
  • Les Amants du Tage, Éditions du Milieu du monde, 1954.
  • La Piste fauve, Gallimard, 1954.
  • La Vallée des rubis, Gallimard, 1955.
  • Témoin parmi les hommes, Del Duca, 1956 et Presses d'aujourd'hui, 1974 (illustrations deRichard de Prémare).
    • Le Temps de l'espérance,
    • Les Jours de l'aventure,
    • L'Heure des châtiments,
    • La Nouvelle Saison,
    • Le Jeu du Roi,
    • Les Instants de vérité.
  • La Petite Démente, Gallimard, 1958.
  • Le Lion, Gallimard, 1958.
  • Avec les Alcooliques Anonymes, Gallimard, 1960.
  • Les Mains du miracle, Gallimard, 1960.
  • Inde, péninsule des dieux, Hachette, 1960.
  • Tous n'étaient pas des anges, Plon, 1963.
  • Pour l'honneur, Plon, 1964.
  • Nuits de princes, Éditions Lidis, 1965 (illustrations deGabriel Zendel).
  • Les Cavaliers, Gallimard, 1967.
  • Un mur à Jérusalem, Éditions Premières, 1968.
  • Les Fils de l'impossible, Plon, 1970.
  • Des hommes, Gallimard, 1972.
  • Le Petit Âne blanc, Gallimard, 1975.
  • Les Temps sauvages, Gallimard, 1975.
  • Jugements derniers : Les procès Pétain, Nuremberg et Eichman, Éditions Christian de Bartillat, 1995.

Autres publications

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  • En Syrie, 1927.
  • Nouveaux contes. Le tocsin de pâques - Le typhique - Un tour du diable - Le commissaire de la mort - La loi des montagnes,Éditions des Cahiers.
  • Vent de sable, Gallimard, 1929.
  • Mermoz, Gallimard, 1938, biographie du pilote d'avionJean Mermoz.
  • Paroles duChant des partisans, avec son neveuMaurice Druon en 1943.
  • Hong-Kong et Macao, Gallimard, 1957.
  • Israël que j'aime, Sun, 1967.
  • Terre d'amour et de feu. Israël 1925-1961, Plon, 1965.
  • Il pleut des étoiles… Portraits de Stars de cinéma, Gallimard, 2003.
  • Ami entends-tu… (propos recueillis par Jean-Marie Baron), La Table ronde, 2006.
  • Première Guerre mondiale, recueil de textes inédits annotés par Pascal Génot, préfaceOlivier Weber, Éditions Amok, 2017.
  • Reportages dans "Détective", Arthaud, 2022.

Cinéma et télévision

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Adaptation et scénario

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Adaptation

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Scénario ou dialogues

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Texte

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Le rôle de Joseph Kessel est interprété :

Notes et références

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Notes

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  1. Kessel, qui n'aimait guère son prénom, tenait à ce que son nom soit graphié « J. Kessel » sur la couverture et à l'intérieur de ses livres. Voir « Note sur la présente édition » de Serge Linkès, dansRomans et récits, I, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 2020, p. LIX.
  2. À la suite d'un oubli de déclaration de la part de ses parents et des témoins, il fut déclaré né Joseph Elie Ressel le à la colonie de Villa Clara en Argentine. Si Ressel a bien été corrigé en Kessel, sa mère n'a jamais réussi à faire changer la date[1].

Références

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  1. Weber 2019, Argentine.
  2. Entrez sans frapper, émission présentée parJérôme Colin, surLa PremièreRTBF (5/01/2021)
  3. Kessel à l'Odéon.
  4. Article de Guillaume Mollaret sur le site duQuotidien du médecin, 20 mars 2020 (vérifié le 9 février 2025).
  5. Yves Courrière,Joseph Kessel ou sur la piste du lion, Paris,Plon,, 960 p.(ISBN 2-259-01299-X).
  6. (ru)Evrei Rossii : immigranty Francis,, 414 p.(ISBN 978-5-93273-042-3,lire en ligne).
  7. « Exils - Joseph Kessel », surfranceinter.fr,(consulté le).
  8. Xavier Lenormand, Étienne Thieulin,À travers notre ville, l'histoire des rues de Bourg-la-Reine, Orléans, Imprimerie Nouvelle, 1994,p. 164(ISBN 2-9509068-0-X).
  9. Selon Dominique Bona,Les Partisans, page 26, en 1913, à 15 ans.
  10. Dominique Bona,Les Partisans, page 26.
  11. « Exposition Joseph Kessel ».
  12. Selon Dominique Bona,Les Partisans, page 27, au 81° régiment d'artillerie basé à Versailles.
  13. « L'équipage de Joseph Kessel ».
  14. Dominique Bona,Les Partisans, page 28.
  15. Il raconte cette expérience dans l'un de ses derniers ouvrages,Les Temps sauvages, publié en 1975. Voir aussi Bona, pages 29-30.
  16. Doan Bui et Isabelle Monnin,Ils sont devenus français. Dans le secret des archives, Jean-Claude-Lattès, 2010 : « Alors, en 1921, Joseph décide de s'y coller. Il va à la préfecture solliciter sa naturalisation, ce sera plus simple que les bidouillages hasardeux. D'autant qu'il connaît Robert Dreyfus, un conseiller haut placé au bureau du sceau, chargé de plaider sa cause. »
  17. « Joseph Kessel, l’ami colosse »,liberation.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  18. Alexandre Skirda,Nestor Makhno, La lutte pour les soviets libres en Ukraine 1917-1921, Paris, Spartacus,, 498 p.(ISBN 979-10-94106-36-5),p. 320-321
  19. Laurent Arzel, « Kessel sur la trace des marchands d'esclaves »,« blog Gallica ».
  20. Dominique Ernst, « Quand le romancier Joseph Kessel écrivait dans Le Messager! »,Le Messager,‎,p. 32(lire en ligne).
  21. Joseph Kessel, biographie surLarousse.fr
  22. (en) Institute for Research in Biography,World Biography,vol. 1,(lire en ligne),p. 406.
  23. Georges Walter,Le Livre interdit : Le silence de Kessel,Le Cherche-midi,, 146 p.(ISBN 978-2-7491-4928-8,lire en ligne).
  24. La musique et les paroles originelles en russe duChant des partisans sont dues àAnna Marly.
  25. « Le livre que Joseph Kessel n'a pas écrit »(consulté le).
  26. Michel Droit, « Réception de M. Michel Droit », surAcadémie française,(consulté le).
  27. « Joseph Kessel », surrts.ch(consulté le).
  28. « Kessel, une passion afghane »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  29. Laffont-Bompiani,Dictionnaire des auteurs de tous les temps et de tous les pays, Paris,, Robert Laffont,p. 720
  30. André Chamson, « Réponse de M. André Chamson au discours de M. Joseph Kessel », surAcadémie française,(consulté le).
  31. AFP, « Le «lion» Joseph Kessel fait son entrée dans la Pléiade »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le)
  32. « Le soir où Joseph Kessel est mort », surBibliobs(consulté le).
  33. Kessel vu par Olivier Weber, à L'Odéon.
  34. [1].
  35. Serge July,Dictionnaire amoureux du journalisme, Paris, Plon,, 917 p.(ISBN 978-2-259-20599-3),p. 209
  36. Georges Raymond, « Le prix du prince Rainier est decerné à M. Joseph Kessel », surLe Monde,
  37. https://www.defense.gouv.fr/air/actualites/promotion-2024-lecole-lair-lespace-portera-nom-du-lieutenant-joseph-kessel
  38. "Joseph Kessel "pléiadisé"",France Culture, 30 juin 2020. Consulté le 31 juillet 2020.

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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Précédé parSuivi par
Auguste de La Force
Joseph Kessel
1962-1979
Michel Droit
v ·m
Composition de l'Académie française au jour de son élection(22 novembre 1962)
Par numéro
de fauteuil
Par date
d'élection
v ·m
Composition de l'Académie française au jour de sa mort(23 juillet 1979)
Par numéro
de fauteuil
Par date
d'élection
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