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Joseph John Thomson

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Pour les articles homonymes, voirJoseph Thomson,John Thomson etThomson.

Joseph John Thomson
Photo datant d'avant 1916.
Fonctions
Président de la Royal Geographical Society
-
Président de la Royal Society
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Joseph John Thomson.Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Formation
Activités
Père
Joseph James Thomson(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Emma Swindells(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Frederick Vernon Thomson(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Rose Thomson(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
George Paget Thomson
Joan Paget Thomson(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maîtres
Directeur de thèse
Distinction
Œuvres principales
signature de Joseph John Thomson
Signature

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Joseph John Thomson, né le et mort le, est unphysicienbritannique.

Il a découvert l'électron ainsi que lesisotopes et a inventé laspectrométrie de masse ; il a analysé la propagation d'ondes guidées.

Il a reçu leprix Nobel de physique de1906 pour« ses recherches théoriques et expérimentales sur laconductivité électrique dans les gaz[1] ». Ces recherches ont fourni les preuves de l'existence de l'électron.

Biographie

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Le jeune Thomson en 1861.

Joseph John Thomson est né deparents écossais[réf. nécessaire] àCheetham Hill dans la banlieue deManchester le. En 1870, il commence ses études en génie à l'université de Manchester, alors connue sous le nom de Owens College, puis en 1876, il entre auTrinity College àCambridge. Le, il se marie avec Rose Elizabeth Paget[note 1] qui était chercheuse aulaboratoire Cavendish. Ils eurent deux enfants, Joan Paget Thomson etGeorge Paget Thomson, futur lauréat du prix Nobel de physique de 1937. En 1884, il succède àLord Rayleigh à la chaire Cavendish de physique expérimentale[2]. La même année, Thomson devient membre de laRoyal Society.

En 1902, il reçoit lamédaille Hughes, en 1906, le prix Nobel de physique pour son travail sur la conductivité électrique des gaz[1], et en 1914, lamédaille Copley. En 1908, il devient membre de l'ordre du Mérite et estanobli[3], ce qui lui donne droit au titre deSir.

Il est président de laRoyal Society de 1916 à 1920. En 1919, un de ses étudiants,Ernest Rutherford, lui succède à la chaire Cavendish de physique expérimentale. Il meurt le à Cambridge, et est enterré dans l'abbaye de Westminster.

Recherches sur les rayons cathodiques

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En 1897, Thomson prouve expérimentalement l'existence desélectrons[4], qui avait été prédite parGeorge Johnstone Stoney en 1874.

Cette découverte est le résultat d'une série d'expériences sur lesrayons cathodiques.

La même année, il énonce son modèle de l'atome, lemodèle de plum pudding.

Première expérience

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Dans sa première expérience, il explore la possibilité de séparer lacharge électrique négative des rayons cathodiques par lemagnétisme.

Il construit untube cathodique qui se termine dans une paire de cylindres avec des fentes branchées à unélectromètre.

Thomson découvre que si les rayons cathodiques sont déviés par unchamp magnétique de sorte qu'ils ne peuvent pas entrer par les fentes, alors l'électromètre n'enregistre guère de charge électrique. Il conclut que la charge négative ne peut pas être séparée des rayons.

Deuxième expérience

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Deuxième expérience de Thomson.

Dans sa deuxième expérience, il démontre que les rayons cathodiques peuvent être déviés par unchamp électrique, ce qui est prévisible pour les particules chargées. En effet, d'autres chercheurs avaient essayé sans succès d'observer cet effet, mais Thomson croit que les expériences antérieures étaient erronées à cause de traces de gaz.

Il construit un tube cathodique avec unvide plus poussé, et muni d'une couche de peinturephosphorescente au bout pour détecter des rayons incidents.

Thomson démontre une déviation dans un sens, qui indique que la charge des rayons cathodiques est négative.

Troisième expérience

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Troisième expérience de Thomson.

Dans une troisième expérience, Thomson détermine le rapport de la charge à la masse (e/m) des rayons cathodiques en mesurant leur déviation sous l'influence du champ magnétique ainsi que de leurénergie cinétique. Il calcule un e/m mille fois plus élevé que le rapport analogue pour unionhydrogène (H+), ce qui suggère que les rayons cathodiques contiennent des particules soit très légères soit très hautement chargées.

Thomson arrive à une conclusion audacieuse : les rayons cathodiques sont composés de « corpuscules » qui proviennent de l'intérieur des atomes des électrodes, ce qui implique que les atomes sont divisibles. Le « corpuscule » découvert par Thomson est l'électron déjà prévu parStoney.

Thomson imagine un « modèle de plum pudding » de l'atome auquel ces corpuscules (les prunes) se déplacent à l'intérieur d'une mer de charges positives (le pudding). Cette idée est toutefois contredite plus tard parErnest Rutherford, qui démontre que la charge positive est concentrée dans le noyau.

La découverte de l'électron est annoncée le devant laRoyal Institution[5] et fait sensation dans le monde scientifique. En 1906, Thomson reçoit lePrix Nobel de physique[1].

Autres recherches : les isotopes et la spectrométrie de masse

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Au coin droit inférieur de la plaque photographique se trouvent les taches faites par les deux isotopes dunéon : néon-20 et néon-22.

En 1906, Thomson montre que l'atome d'hydrogène ne contient qu'un électron. À cette époque certaines théories ont envisagé divers nombres d'électrons.

En 1912, il étudie la composition des mélanges des ions positifs dits « rayons anodiques ». Au cours de cette recherche, il mesure la déflexion d'un faisceau denéon ionisé (Ne+) qui passe à travers un champ magnétique ainsi qu'un champ électrique. Sur la plaque photographique qui lui sert comme détecteur, il observe deux taches (voir image) qui correspondent aux atomes de masses 20 et 22. Il conclut que le néon est constitué d'atomes de deux masses différentes ouisotopes.

Cette séparation des atomes par leur masse est le premier exemple de laspectrométrie de masse, méthode qui est subséquemment mise au point parFrancis William Aston (étudiant de Thomson) et parArthur Jeffrey Dempster.

Prix et distinctions

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Au cours de sa vie

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En 1884 Thomson est élumembre de la Société Royale (en anglaisː Fellow of the Royal Society, FRS)[6],[7], et aussi nommé à la Chaire Cavendish de la physique expérimentale auLaboratoire Cavendish de l'Université de Cambridge[8].

Thomson gagne nombreux prix et distinctions pendant sa carrière, y comprisː

Thomson est élu membre honoraire international de l'Académie américaine des arts et des sciences en 1902[9]. En 1903 il est élu membre international de laSociété américaine de philosophie, et aussi de l'Académie nationale des sciences américaine[10],[11].

Il devient président de la Société Royale de 1915 jusqu'à 1920.

En novembre 1927, Thomson inaugure le bâtiment Thomson, nommé en son honneur, à laLeys School, à Cambridge[12].

Posthume

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L'avenue JJ Thomson, sur le site de West Cambridge de l'Université de Cambridge, ainsi que la médaille Thomson, parrainée par la Fondation internationale de spectrométrie de masse, lui rendent hommage[13],[14].

Ouvrages

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  • 1883 :A Treatise on the Motion of Vortex Rings, université de Cambridge, Londres(ISBN 0-543-95696-2).
  • 1888 :Applications of Dynamics to Physics and Chemistry, Londres.(ISBN 1-4021-8397-6).
  • 1893 :Notes on recent researches in electricity and magnetism,Oxford University Press, 1991.(ISBN 1-4297-4053-1).
  • 1895 :Elements Of The Mathematical Theory Of Electricity And Magnetism, Londres.
  • 1897 :« Cathode Rays », Proceedings of the Royal Institution.
  • 1897 :« Cathode rays »,Philosophical Magazine.
  • 1901 :A Text book of Physics in Five Volumes, coécrit avecJ.H. Poynting.
  • 1903 :Conduction of electricity through gases, Cambridge University Press (seconde édition plus complète en 1906).
  • 1904 :On the Structure of the Atom.
  • 1912 :Further experiments on positive rays.
  • 1912 :Passage de l'électricité à travers les gaz,Gauthier-Villars (Paris)texte en ligne disponible sur LillOnum.
  • 1913 :« Rays of positive electricity »,Proceedings of the Royal Society.
  • 1922 :Électricité et matière, préface dePaul Langevin.
  • 1923 :The Electron in Chemistry, Philadelphie.

Notes et références

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Notes

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  1. Fille de Sir George E. Paget.

Références

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  1. ab etc(en)« in recognition of the great merits of his theoretical and experimental investigations on the conduction of electricity by gases »in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Physics 1906 »,Fondation Nobel, 2010. Consulté le 13 juin 2010.
  2. Cavendish Professor of Experimental Physics.
  3. London Gazette :no 28206,p. 9650, 18-12-1908.
  4. (en)« n 1897 he showed that cathode rays ... consist of particles— electrons—that conduct electricity. »in Personnel de rédaction, « J.J.Thomson -Facts - Work »,Fondation Nobel, 2010. Consulté le 07 janvier 2024.
  5. (en) Harald Fritzsch,Elementary Particles: Building Blocks of Matter, World Scientific,,p. 12.
  6. Rayleigh, « Joseph John Thomson. 1856–1940 »,Obituary Notices of Fellows of the Royal Society,vol. 3,no 10,‎,p. 586–609(DOI 10.1098/rsbm.1941.0024Accès libre)
  7. Sir George PagetThomson,Encyclopædia Britannica, « Sir J.J. Thomson, British Physicist »
  8. « Joseph John "J. J." Thomson »,Science History Institute,(consulté le)
  9. (en) « Joseph John Thomson », surAmerican Academy of Arts & Sciences,(consulté le)
  10. « APS Member History », sursearch.amphilsoc.org(consulté le)
  11. « Joseph J. Thomson », National Academy of Sciences(consulté le)
  12. « Inauguration du nouveau bâtiment scientifique : Thomson », surtheleys
  13. « Un physicien de Cambridge a une longueur d'avance », surcambridge network,
  14. « Médaille Thomson », surimss

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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  • (en)Biographie sur le site de lafondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — leNobel Lecture — qui détaille ses apports)

v ·m
1901–1925
1926–1950
1951–1975
1976–2000
2001-2025
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