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Joseph Gallieni en 1910 | ||
| Naissance | Saint-Béat,France | |
|---|---|---|
| Décès | (à 67 ans) Versailles,France | |
| Allégeance | ||
| Arme | Infanterie de marine | |
| Dignité d'État | Maréchal de France | |
| Années de service | 1868 –1916 | |
| Commandement | 13e corps d'armée 14e corps d'armée Ve armée | |
| Conflits | Guerre franco-allemande de 1870 Première Guerre mondiale | |
| Faits d'armes | 1870 :bataille de Bazeilles 1914 :bataille de la Marne | |
| Distinctions | Maréchal de France (à titre posthume) Médaille militaire (1911) Grand-croix de la Légion d'honneur (1905) | |
| Autres fonctions | Commandant supérieur duSoudan français (1886-1891) Gouverneur général deMadagascar (1896-1905) Gouverneur militaire de Paris (1914-1916) Ministre de la Guerre (1915-1916) | |
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Joseph Gallieni, né le àSaint-Béat (Haute-Garonne) et mort le àVersailles, est ungénéral,maréchal de France etadministrateur colonialfrançais.
Il prend une part active à l'expansion et à la consolidation de l'empire colonial, notamment en Afrique. Il fonde une méthode qui associe la brutalité, comme avecla répression de l'insurrection des Menalamba àMadagascar, au développement économique après une conquête progressive des territoires. Pendant laPremière Guerre mondiale,gouverneur militaire de Paris, il prend notamment la décision de réquisitionner les taxis parisiens pour apporter du renfort à labataille de l'Ourcq.Grand-croix de la Légion d'honneur en 1905,médaillé militaire en 1911, il est élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume en 1921.
Joseph Simon Gallieni est le fils de Gaétan Marie Gallieni (1805-1894), officier d’infanterie, né enItalie, d’originelombarde[1] et de Françoise Périssé (1828-1902), originaire deSaint-Béat.
Époux de Marthe Savelli (1856-1914), le général eut pour fils l'ingénieur Théodore François Gaëtan Gallieni (1887-1940), père de l'artiste Michel Gallieni (1925-1979),ditMichel de Ré[2].
Après des études auPrytanée militaire deLa Flèche où il a reçu le matricule 3522a, il intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en1868. Le, il est nommésous-lieutenant dans l’infanterie de marine.
Avec le3e régiment d’Infanterie de marine (3e RIMa), le nouveau promu participe à laguerre franco-allemande de 1870, au cours de laquelle il sebat notamment à Bazeilles, dans les rangs de la brigade Martin des Palières et de la fameuseDivision Bleue[3]. Blessé et fait prisonnier le, il est envoyé en captivité enAllemagne et ne rentre en France que le. Il a appris l'allemand lorsqu'il était prisonnier là-bas, et plus tard a tenu un carnet en allemand, anglais et italien intitulé "Erinnerungen of my life di ragazzo" ("Souvenirs de ma vie depuis mon enfance")[4],[5].
Il commence sa carrière coloniale àLa Réunion, où il reste trois ans, d'avril 1872 à août 1875. Il est promulieutenant au2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) le.

Le, il obtient son envoi auxtirailleurs sénégalais et embarque le 20 pourDakar, seuil de l’Afrique noire, où il prend part à diverses expéditions militaires et explorations. Il est promucapitaine en1878.
Depuis la prise de Sabouciré, près deLogo, le, la France affirme ses visées expansionnistes vers l'est. Gallieni est chargé par le gouverneurBrière de l'Isle d'explorer la région entre le Sénégal et le bassin du Niger, de nouer des liens avec les tributaires d'Ahmadou Tall et d'établir un poste aux frontières de l'empire toucouleur. Il part le en bateau deSaint-Louis àRichard-Toll (environ 100 km) sur lefleuve Sénégal. Établissant des protectorats avec des chefs locaux, il subit une déroute à la suite de l'attaque de guerriersbambaras et se retrouve emprisonné àNango. Souhaitant éviter l'affrontement, l’almamy le laisse partir le et accepte de signer un traité accordant la navigation française sur leNiger[6],[7].

Après un séjour enMartinique, de1883 à1886, il est nommélieutenant-colonel, et reçoit, six mois plus tard, le, le commandement supérieur duHaut-Fleuve (colonie du Sénégal), territoire militaire au sein de la colonie du Sénégal. Il y obtient des succès aux dépens d’Ahmadou (1887) et fait consentir àSamory Touré un traité abandonnant, entre autres, la rive gauche duNiger, après une grande défaite dans la ville deSiguiri enGuinée, où il bâtit un fort, le fort Gallieni, qui abrite un cimetière où sont enterrés desspahis et des Français. Au cours de ce commandement, il réprime durement une insurrection des autochtones. Il quitte le Sénégal en et son successeur sera le chef de bataillonLouis Archinard, nommé à compter du et qui arrivera àKayes le.
De retour en France, il est promucolonel le, chef d’état-major du corps d’armée de la Marine et breveté d’état-major avec la mention « très bien ». De1892 à1896 il est envoyé auTonkin (Indochine), où il commande le3e régiment de tirailleurs tonkinois le puis la première brigade le avant la seconde division militaire du territoire. Il lutte contre les pirates chinois puis consolide la présence française en organisant l’administration du pays. Son principal collaborateur est alors lecommandant Lyautey. C’est à cette époque qu’il élabore les prémices de ce qui est convenu d’appeler sa doctrine coloniale, tels que la « tache d’huile »[8], et la « politique des races »[9], raffinement de la politique dudiviser pour régner. Il s’exprime en outre avec une brutale franchise sur la méthode à suivre pour affermir les conquêtes coloniales :
« Frapper à la tête et rassurer la masse égarée par des conseils perfides et des affirmations calomnieuses, tout le secret d’une pacification est dans ces deux termes. En somme, toute action politique dans la colonie doit consister à discerner et mettre à profit les éléments locaux utilisables, à neutraliser et détruire les éléments locaux non utilisables[10]. »
Promugénéral de brigade, il est envoyé en1896 àMadagascar en tant querésident général. Il arrive àTananarive le. À la méthode diplomatique de son prédécesseur,Hippolyte Laroche, il préfère la méthode forte pour endiguer la montée de la résistance anti-coloniale. Il instaure le travail forcé des indigènes en imposant 50 jours decorvée par adulte[11]. La cour royale, foyer de résistance contre la France, est placée sous surveillance.

Le, lendemain du départ de l’ancien résident général Laroche, Gallieni, qui jouit des pleins pouvoirs, fait arrêter leprince Ratsimamanga etRabezandrina Rainandriamampandry, ministre de l’Intérieur, et les traduit devant leConseil de guerre pour rébellion et « fahavalisme ». Le, à l’issue d’une parodie de procès[Note 1],[12], ils sont condamnés à mort et exécutés à titre d’exemple, souhaitant faire « forte impression sur les indigènes ». Un des membres du Conseil de guerre devait confirmer par la suite que les deux accusés avaient été « condamnés sur ordre » de Gallieni. Ce dernier détruit le procès-verbal de l’audience plutôt que de le transmettre aux archives militaires[13].
La reineRanavalona III est accusée de comploter contre l’influence française, elle est déchue le et exilée à l’île de la Réunion, proclamant la fin de la monarchie malgache et de ladynastie des Mérinas. En huit ans de proconsulat, Gallieni« pacifie » la grande île, procédant à sa colonisation. L'instauration dutravail forcé et les exécutions sommaires massives qui caractérisèrent la répression qu’il conduisit contre la résistance malgache à la colonisation, firent de nombreux morts[14].
À la suite du vote de la chambre des députés, en même temps que l'annexion de l'île, l'esclavage estaboli à Madagascar le par le général Laroche[15], entraînant la libération de plus de 500 000 esclaves à travers le pays.
Paul Vigné d'Octon dénonce le massacre d'Ambiky à laChambre des députés en 1900[16] en désignant le commandantAugustin Gérard et son supérieur Joseph Gallieni comme des possibles organisateurs. Pour ce dernier,le nombre des victimes, évalués à 5000 par les uns, fut de 2500 pour les autres. Le rapport de Gérard indique97Sakalava tués sur le terrain etau moins 150 blessés (…) laissés dans les bois aux abords de la position. En outre, 450 prisonniers (dont deux tiers de femmes et d’enfants) sont restés entre nos mains.
Gallieni est aussi à l’origine du massacre de Menalamba à Madagascar, qui a eu pour conséquence de maintenir l'esclavage sur l'île qu'il avait pourtant aboli plus tôt[17].
Selon le général Gallieni, l’action militaire devait être accompagnée d’une aide aux peuples colonisés dans différents domaines tels que l’administration, l’économie et l’enseignement. Elle nécessitait un contact permanent avec les habitants ainsi qu’une parfaite connaissance du pays et de ses langues. Sous l’impulsion de Gallieni, de nombreuses infrastructures sont mises en place : chemin de fer deTamatave à Tananarive,Institut Pasteur, écoles laïques dispensant un enseignement en français.[réf. nécessaire]
Son subordonné, le futur maréchal de FranceHubert Lyautey, alors commandant, affirme qu’il« regarde le général comme le plus merveilleux spécimen d’homme d’action, d’organisateur, que nous puissions en cette fin de siècle opposer aux Anglo-Saxons d’en face. Madagascar contreSud-Afrique, Gallieni contreCecil Rhodes : beau match à jouer »[18].
Le général fait appliquer la politique dite depolitique des races, qui consistait dans la reconnaissance de l’identité de chaque groupe ethnique et la fin de leur subordination à un autre groupe ethnique[19], ceci avant tout pour mettre fin à la domination mérina séculaire, lesMérinas étant les plus hostiles à la domination française[20]. En s’appuyant sur les écrits d’anthropologues, commeAlfred Grandidier, voire de simples récits de voyagers duXIXe siècle et après un recensement systématique de la population utilisant la photographie, il tente de découper les circonscriptions administratives en suivant cettecartographie des races[21].
Le, l'ancien maire deLyonJean-Victor Augagneur lui succède comme gouverneur[22].
Le, il est promugénéral de division. Depuis son séjour auSoudan français, il a gagné de nombreuses relations au sein de ce que l'on nomme le « Parti colonial », un groupe de pression républicain qui regroupe parlementaires, journalistes et représentants de chambres de commerce. Il publie plusieurs ouvrages narrant son expérience coloniale et y gagne une réputation d'administrateur capable[3]. Il est alors considéré comme l'un des grands chefs militaires du moment[3].
À son retour définitif en France, en1905, il a encore dix années devant lui avant la retraite. Il les consacre à préparer « la Revanche ». Gouverneur militaire deLyon et commandant du14e corps d'armée dès son retour,grand-croix de laLégion d’honneur le, il est appelé auConseil supérieur de la guerre le et reçoit également la présidence du Comité consultatif de défense des colonies. Pressenti pour devenir commandant en chef de l’Armée française en1911, il refuse l’offre pour la laisser àJoseph Joffre, qui avait été l'un de ses adjoints à Madagascar[3], en prétextant son âge et sa santé.
Il prend sa retraite en, mais il est rappelé en août après le déclenchement de laPremière Guerre mondiale. Le, il est nommégouverneur militaire deParis parAdolphe Messimy, ministre de la Guerre, pour assurer la défense de la capitale.
Alors que lesAllemands approchent et que le gouvernement part pourBordeaux en catastrophe, Gallieni met la ville en état de défense, rassure les Parisiens par une proclamation et contribue ausuccès de la bataille de la Marne, en, grâce, notamment, aux troupes, commandées par le généralEdgard de Trentinian, qu’il envoie en renfort, après avoirréquisitionné les taxis parisiens, à la6e armée du généralMaunoury qui se trouve sur l’Ourcq : labataille de l’Ourcq comme la bataille de Mondement (armée Foch) a permis la victoire de la Marne. Toutefois, l'historien militaireRemy Porte réhabilite la vérité et explique que le transport de 4000 hommes (des fameux taxis de la Marne) n'a pas joué un rôle majeur dans une armée française forte de 1 500 000 hommes déployée lors de la bataille de la Marne. Il considère même que le rôle de Gallieni est largement exagéré et entretenu par ses adjoints après sa mort[23]. Aux quelques polémiques orchestrées par les partisans coloniaux de Gallieni, le général Pétain répond alors : « Que cela plaise ou non,Joffre est à jamais le vainqueur de la Marne. » Selon Remy Porte, c'est Joffre, le commandant en chef, qui a permis de sauver Paris et d'éviter à l'armée française l'anéantissement[24].
Le, le président de la RépubliqueRaymond Poincaré fait part de ses inquiétudes concernant les agissements du général Gallieni au conseil des ministres. Gallieni convoite le poste de Joffre et redouble ses intrigues (envers les généraux Joffre et Foch) qui menacent l union sacrée mis en place par le gouvernement[25].
Le, il est nomméministre de la Guerre du5e gouvernement d’Aristide Briand. Jaloux, il entre en conflit avec Joffre et évoque publiquement leserreurs commises à Verdun.Briand le désavoue et il est contraint de démissionner le (restant à son poste jusqu’au).
Ayant des problèmes de santé, notamment uncancer de la prostate, il meurt le des suites de deux interventions chirurgicales dans une clinique deVersailles. Après desfunérailles nationales et conformément à ses dernières volontés, il est inhumé auprès de son épouse dans le cimetière deSaint-Raphaël.
Il est élevé à la dignité demaréchal de France à titre posthume le. La promotion de l’École militaire de Saint-Cyr de1927 et l’avenue traversant l’esplanade des Invalides portent son nom.
Joseph Gallieni et son discipleHubert Lyautey ont joué un rôle important dans l’usage et le raffinement des méthodes dugénéral Bugeaud. À son arrivée àMadagascar en 1896, Gallieni change de façon énergique la doctrine et l’emploi de ses forces. La première préoccupation de ses troupes est d’abord de « ramener le calme et la confiance au sein de la population ». Gallieni ordonne une démonstration de force dans toutes les directions et à toute heure, pour « donner aux habitants une idée réelle de notre force militaire et être capable de leur donner confiance en notre protection ». « La méthode la plus féconde est celle de la tache d’huile, qui consiste à gagner progressivement du terrain en avantseulement après avoir organisé et administré l’arrière ». Cette méthode trouve un écho direct dans la future doctrine decontre-insurrection deDavid Galula[26].
« On assimile la guerre coloniale à la guerre d'Europe, dans laquelle le but à atteindre réside dans la ruine des forces principales de l'adversaire. Aux colonies, il faut ménager le pays et ses habitants, puisque celui-là est destiné à recevoir nos entreprises de colonisation futures et que ceux-ci seront nos principaux agents et collaborateurs pour mener à bien ces entreprises. »
— Joseph Gallieni,Rapport d'ensemble sur la pacification, l'organisation et la colonisation de Madagascar, Paris, Charles-Lavauzelle, 1900.
Gallieni expose sa méthode dans sonRapport d’ensemble sur la pacification, l’organisation et la colonisation de Madagascar (1900).Hubert Lyautey consigne la méthode de Gallieni dans son article intitulé « Du rôle colonial de l’armée » (1900) :
« Le meilleur moyen pour arriver à la pacification dans notre nouvelle colonie est d'employer l'action combinée de la force et de la politique. Il faut nous rappeler que dans les luttes coloniales nous ne devons détruire qu'à la dernière extrémité, et, dans ce cas encore, ne détruire que pour mieux bâtir. Toujours nous devons ménager le pays et les habitants, puisque celui-là est destiné à recevoir nos entreprises de colonisation future et que ceux-ci seront nos principaux agents et collaborateurs pour mener à bien nos entreprises. Chaque fois que les incidents de guerre obligent l'un de nos officiers coloniaux à agir contre un village ou un centre habité, il ne doit pas perdre de vue que son premier soin, la soumission des habitants obtenue, sera de reconstruire le village, d'y créer un marché, d'y établir une école. C'est de l'action combinée de la politique et de la force que doit résulter la pacification du pays et l'organisation à lui donner plus tard. »
— Joseph Gallieni, cité par Hubert Lyautey, « Du rôle colonial de l'armée », Paris, A. Colin, 1900, p. 16-17.
Républicain sans faille, Gallieni n’a cependant aucune sympathie pour unrégime parlementaire qu’il considère comme inadapté aux périodes difficiles comme la guerre. Sans attirance pour le nationalisme, il intègre totalement un patriotisme républicain qui lui permet d’étendre l’influence française dans le monde. Il parle quatre ou cinq langues couramment, et s’intéresse à l’histoire et à la philosophie. Apparemment modeste, il est silencieux et volontairement effacé, voire taciturne[28],[29].
Durant ses nombreux voyages, il se procure de nombreuses pièces d’ethnologie dont il fait don aumuséum de Toulouse. Leur mode d'acquisition reste à étudier, mais desspoliations sont probables[30].
La mémoire de Joseph Galliéni est honorée par des hommages dans de nombreux domaines : noms de lieux, des monuments... Toutefois, en raison de son rôle dans les massacres lors de la conquête coloniale de Madagascar, certaines associationsantiracistes etanticoloniales remettent en question le bien-fondé de certainshommages rendus sur l'espace public[32].
Plusieurs lieux et voiries portent son nom.

Différents navires de laCompagnie des Messageries maritimes dont plusieurs desservirent Madagascar :

Quelques mois après sa nomination posthume à la dignité de maréchal de France, laLigue maritime et coloniale française, organe de propagande du colonialisme, lance un appel à souscription le, qui rassemblera plus de 300 000 francs, afin d'édifier une statue pour glorifier l'action de Gallieni[38].Le monument est offert à la ville de Paris qui l'érige en 1926 d'abord sur l'esplanade des Invalides (7e arrondissement). L'année suivante, la statue estvandalisée une première fois par des pacifistes. Dix ans plus tard, pour les besoins de l'Exposition universelle de 1937, le monument est déplacéplace Vauban[39]. Le, dans une démarche dedécolonisation de l'espace public, le piédestal est recouvert d'inscriptions par des militantsantiracistes : « Déboulonnons le récit officiel », « Dans un musée », « État responsable »[32].
Lemusée de la Grande Guerre du pays de Meaux possède dans son parc une statue en bronze du maréchal Gallieni, scrutant l'horizon vers l'Est. Offerte par la ville de Paris, elle trônait jusqu'en 2007 au bord de laRoute nationale 3, au carrefour de Trilbardou, point d'observation de labataille de la Marne. Le monument avait fait l'objet d'une tentative de vol mais laissé sur place. Il fut restauré par la ville de Paris, qui possédait encore le plâtre ayant servi à sa création. Le plâtre a rejoint la vitrine « Marne 1914 » du musée.
Sa statue est l'une des trois du « monument des trois maréchaux » — sur l'esplanade de la Légion-d'honneur à Saint-Gaudens — décapitée dans la nuit du 21 au[40].
Unrosier lui est dédié en 1899 par lamaison Nabonnand sous le nom de 'Général Galliéni'[41].

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