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| Joseph Deiss | ||
Joseph Deiss en 2010. | ||
| Fonctions | ||
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| Président de l'Assemblée générale des Nations unies | ||
| – | ||
| Élection | 11 juin 2010 | |
| Prédécesseur | Ali Triki | |
| Successeur | Nassir Abdulaziz Al-Nasser | |
| Conseiller fédéral | ||
| – | ||
| Élection | 11 mars 1999 | |
| Réélection | 15 décembre 1999 10 décembre 2003 | |
| Département | DFAE(1999-2002) DFE(2003-06) | |
| Prédécesseur | Flavio Cotti | |
| Successeur | Doris Leuthard | |
| Président de la Confédération suisse | ||
| – | ||
| Élection | 10 décembre 2003 | |
| Conseiller national | ||
| – | ||
| Législature | 44e et45e | |
| Successeur | Thérèse Meyer-Kaelin | |
| Syndic deBarberêche | ||
| – | ||
| Biographie | ||
| Date de naissance | (79 ans) | |
| Lieu de naissance | Fribourg | |
| Origine | Zeihen (AG) | |
| Nationalité | Suisse | |
| Parti politique | PDC /LC | |
| Diplômé de | Université de Cambridge Université de Fribourg | |
| Profession | Économiste | |
| Résidence | Barberêche (FR) | |
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Joseph Deiss, né le àFribourg (originaire deZeihen), est un économiste ethomme politiquesuisse, membre duParti démocrate-chrétien. Il estconseiller fédéral de 1999 à 2006,président de la Confédération en 2004 et est président de la65e session de l'Assemblée générale des Nations unies de à.
Joseph Deiss naît le à Fribourg. Sa famille paternelle est originaire de Zeihen, dans lecanton d'Argovie. Son père, qui porte le même prénom que lui, tient un magasin-atelier d’encadrement à Fribourg ; sa mère est née Marie-Christine Schaller[1].
Il est le deuxième d'une fratrie de quatre enfants. Son frère cadet, Nicolas Deiss, estpréfet dudistrict de la Sarine de 1996 à 2008[1].
En 1969, il épouse Elisabeth (Babette) Muller, fille d’Henri Muller, entrepreneur-paysagiste, et de Jeanne Canisia née Rey. Le couple a trois enfants[1].
Il suit sa scolarité à Fribourg et obtient unematurité auCollège Saint-Michel en 1964. Il fait ensuite des études de sciences économiques et sociales à l’Université de Fribourg, couronnées par unelicence en 1968 et undoctorat en 1972[1].
Il est professeur au collège Saint-Michel de 1968 à 1983 et chargé de cours enéconomie politique à l’Université de Fribourg de 1973 à 1983 (habilitation en 1976). Il est nommé professeur extraordinaire en 1983, puis professeur ordinaire en 1984, poste qu'il occupe jusqu'à son élection auConseil fédéral. Il est par ailleurs doyen de la faculté des sciences économiques et sociales de 1996 à 1998 etpréposé à la surveillance des prix de 1993 à 1996[1].
Après son retrait du Conseil fédéral, il est professeur invité à la faculté des sciences économiques et sociales de l’Université de Fribourg de 2007 à 2011[1].
Membre du Parti démocrate-chrétien, il est député auGrand Conseilfribourgeois de 1981 à 1991, année durant laquelle il en est le président. De 1982 à 1996, il est aussi syndic (président) de la commune deBarberêche, sa commune de résidence[1]. De 1991 à 1999, il siège auConseil national dont il est vice-président de la commission de politique extérieure en 1995-1996. Il estpréposé à la surveillance des prix de 1993 à 1996 (Monsieur prix) puis devient président de la commission du Conseil national pour la révision totale de la constitution qui est adoptée le.
Il est élu auConseil fédéral le, avec une voix de plus que son rival démocrate-chrétienPeter Hess), devenant le104e conseiller fédéral de l'histoire[2]. Il succède àFlavio Cotti à la tête dudépartement fédéral des affaires étrangères le. Cette période voit la Suisse adhérer à l’ONU (). Il parvient à être réélu au Conseil fédéral le, malgré la perte d’un siège par son parti, en l’emportant surRuth Metzler-Arnold lors du renouvellement du gouvernement.
Le, il reprend ledépartement fédéral de l'économie, à la tête duquel il succède àPascal Couchepin, alors que les affaires étrangères sont reprises parMicheline Calmy-Rey. Il y est confronté à la faiblecroissance économique, à la montée duchômage, notamment des jeunes, et à la mutation de l’agriculture suisse. Il défend avec succès l’extension desaccords bilatéraux sur la libre-circulation des personnes aux dix nouveaux membres de l’Union européenne et cherche sans succès à conclure un accord delibre-échange avec lesÉtats-Unis.
Il estprésident de la Confédération du1er janvier au et effectue notamment une visite remarquée auJapon. Il reçoit àBerne leprésident polonaisAleksander Kwaśniewski, puis annonce le sa démission du Conseil fédéral au31 juillet. Il a précisé vouloir partir« alors que tout va bien » et« sans pression de son parti » et« laisser la place à des forces neuves ». Cette décision, avoue-t-il,« a mûri toute seule » durant les vacances dePâques.
Le, il est désigné commeprésident de la65e session de l'Assemblée générale des Nations unies[3]. Son élection effective se tient le et son mandat débute officiellement le, jour de l'ouverture de la session au siège de l'organisation àNew York[4].
En 2015, Joseph Deiss est président du conseil d'administration de la Clinique Générale Sainte-Anne à Fribourg[5].
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