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Jon Mirande

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Pour l’article homonyme, voirMirande (homonymie).

Jon Mirande
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jean Pierre Cadet Mirande
Surnom
Jon ChahoVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Jon ChahoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Œuvres principales
  • Haur besoetakoa(1970)

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Jon Mirande Ayphasorho, né le et mort le àParis[1], est un écrivain et poète basque. Il est considéré comme étant l'un des poètes les plus importants du milieu duXXe siècle, et dont la prose et les vers ne sont pas communs dans la langue basque. Autant dans l'un ou l'autre côté de la frontière, Jon Mirande ne laissera personne indifférent, faisant parfois sensation et parfois scandale avec l'introduction de modes et de thèmes « impies ». Avec un tempérament de feu, Mirande avoue clairement détester le christianisme ou du moins la démocratie dite chrétienne[2]. SelonJean Haritschelhar[3].« cette liberté de ton, inhabituelle dans la production littéraire basque, se retrouve dans les poésies de Jon Mirande, volontiers provocateur, et qui exerce une grande influence sur la jeune génération de poètes du Sud »

Biographie

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Né au sein d'une famillesouletine qui émigra à la capitale française à la recherche de travail. Son père, Jean Mirande, était originaire deGarindein et sa mère, Marie d'Ayphasorho, deChéraute, deux municipalités de laSoule. ÀParis, ils eurent deux enfants : l'aînée, Marie, qui est née en1923, et Jon, qui est né deux ans plus tard. Après avoir terminé ses études auLycée Arago, laSeconde Guerre mondiale n'étant pas encore achevée, Jon entra auministère des Finances en tant que traducteur et employé de bureau. Depuis qu'il était tout jeune, il s'était senti attiré par l'apprentissage des langues, se consacrant à lire tout ce qui tombait entre ses mains au sujet de lalangue basque. Il ne considérait pas cette langue comme sa langue maternelle, mais comme une langue acquise, étant adulte. En1948, il se déclara chrétien et démocrate, mais avec un certain sens critique, aimant davantage le contenu que l'étiquette de ces deux mots.

Il a entretenu d'étroites relations avec l'écrivain, originaire deBiscaye,Andima Ibiñagabeitia, sous l'influence duquel il a commencé à traduire les œuvres d'auteurs tels qu'Edgar Allan Poe,Pierre Denis,Nietzsche,García Lorca et bien d'autres, mais aussi à publier ses propres travaux dans la revueEuzko gogoa, qui était dirigée par Jokin Zaitegi auGuatemala. Quelques-uns de ses articles, publiés dans les revuesEuzko Deya etGernika, ont provoqué un énorme scandale dans les files du nationalisme orthodoxe.

Voyageur acharné, il a visité laBretagne, l'Angleterre, l'Irlande, lesPays-Bas, l'Allemagne et leDanemark. En1954, le départ d'Ibiñagabeitia, l'ami de son cœur, pour l'Amérique laissa un grand vide dans la vie de Mirande. À cette époque, il se lia d'amitié avecKoldo Mitxelena, avec lequel il participa au congrès d'Aranzazu en1956 ; à partir de ce moment, il publia quelques études dansEgan, revue dirigée par Koldo Mitxelena. Il prit part aussi à la revueIrrintzi, qu'Ibiñagabeitia avait commencé à éditer àCaracas. En1959, il termina son romanHaur besoetakoa, souvent comparé àLolita deVladimir Nabokov. Néanmoins, fruit de l'intolérance de l'époque, il ne trouva aucun éditeur pour ses poèmes, pas plus que pour son roman.

AvecTxomin Peillen, il créa, en1962, la revueIgela, euskaldun heterodoxoen errebista, dont la vie éphémère ne donna lieu à la publication que de six numéros. Leurs articles humoristiques et parfois corrosifs veulent marquer l’existence d'une avant-garde littéraire basque. Il a aussi participé avecGeorges Pinault à la publication de la revue bretonneAr Stourmer, avec des commentaires et la traduction de poèmes. Il a également aidé son grand amiJon Etxaide dans la préparation de l'œuvreEtxahun'en bertsoak gipuzkeraz (1969).

En1970, les éditionsLur ont publié sonromanHaur besoetakoa, avec une présentation critique deGabriel Aresti. Ce roman a obtenu un grand succès et de nombreuses éditions à l'avenir.

Après avoir enduré une longue maladie psychique, il est mort le ; d'après tous les indices, il se serait suicidé.

Les restes de l'un des meilleurs et des plus modernes des poètes basques de l'après-guerre reposent aucimetière de Thiais.

Bibliographie

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Magazine
  • Igela, euskaldun heterodoxoen errebista, 1979, Hordago
Anthologie
  • Jon Miranderen idazlan hautatuak, 1976, Gero
  • Obra osoa, 1999, Hiria
Articles
  • Miranderen lan kritikoak, 1985, Pamiela
Lettres
  • Jon Miranderen gutunak 1948-1972, 1995, Susa
Narration
  • Gauaz parke batean, 1984, Elkar
Nouvelle
  • Haur besoetakoa, 1970, Kriselu-Lur
Poésie
  • Orhoituz, 1976, Kriselu
  • Ene jainko-eidol zaharra, lur!, 1984, Elkar
  • Poemak 1950-1966, 1984, Erein
  • Ilhun-argiak, 1992, EHU-UPV
  • XX. mendeko poesia kaierak - Jon Mirande, 2002, Susa

Notes et références

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  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris20e, n° 39, vue 5/31.
  2. L'aspect symboliste de J. Mirande parGorka Aulestia
  3. La Soule dans la littérature basque parJean Haritschelhar.

Liens externes

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