| Jolivet | |
Mairie et école. | |
Blason | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays | |
| Région | Grand Est |
| Département | Meurthe-et-Moselle |
| Arrondissement | Lunéville |
| Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire de Lunéville à Baccarat |
| Maire Mandat | Serge Descle 2020-2026 |
| Code postal | 54300 |
| Code commune | 54281 |
| Démographie | |
| Gentilé | Jolivetiens[1] Huvillois[2] |
| Population municipale | 889 hab.(2022 |
| Densité | 123 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 48° 36′ 22″ nord, 6° 30′ 29″ est |
| Altitude | Min. 221 m Max. 295 m |
| Superficie | 7,2 km2 |
| Type | Ceinture urbaine |
| Unité urbaine | Lunéville (banlieue) |
| Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
| Élections | |
| Départementales | Canton de Lunéville-1 |
| Législatives | Quatrième circonscription |
| Localisation | |
| modifier | |
Jolivet est unecommune française située dans ledépartement deMeurthe-et-Moselle, enrégionGrand Est.
La commune de Jolivet est un village très proche deLunéville situé à un kilomètre et demi. Elle est située à 29 km deBaccarat et à 30 km au sud-est deNancy.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
| Bonviller | Sionviller | |
| Lunéville | Croismare | |
| Lunéville | Chanteheux |
La commune est dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Vezouze, le ruisseau de Froide Fontaine, le ruisseau de Morteau et le ruisseau des Abouts[3],[Carte 1].
LaVezouze, d'une longueur de 75 km, prend sa source dans la commune deSaint-Sauveur et se jette dans laMeurthe àRehainviller, après avoir traversé24 communes[4].

Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de Meurthe-et-Moselle.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[6]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental[7] et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[9],[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 804 mm, avec1,2 jours de précipitations en janvier et9,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deTomblaine à23 km àvol d'oiseau[11], est de11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm[12],[13]. La température maximale relevée sur cette station est de40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de−24,8 °C, atteinte le[Note 2].
Au, Jolivet est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle appartient à l'unité urbaine de Lunéville[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 4],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[16]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,2 %), zones agricoles hétérogènes (25,7 %),terres arables (18,5 %), zones urbanisées (7,7 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Huviller, nom qu'on trouve encore à la Révolution, en concurrence avec le nom actuel. Ce nom, composé d'un nom de personne d'origine germanique (Wago ouWaho selon Dauzat ) et devillare[22].
Le village, appeléHuviller, a reçu auXVIIIe siècle un nouveau nom[23] : de l'adjectif de l'oiljoli,jolivet diminutif de laforme anciennejolif[24] (Le sens actuel de l'adjectifjoli ne date que duXVe siècle) ; ( hameau ) « gai , joyeux , agréable , assez joli »[23].
Le nom de « Jolivet » viendrait du nom donné par le roi-ducStanislas Leszczyński (1677-1766) à cette petite colline, où il aimait chasser. Il disait « au mont joli, je vais », « Jolivet », expression qui serait restée pour nommer ce lieu, le nom passa au village et lui resta[25],[22].
Il est fait mention de Jolivet sous le nom de Vihuviller, en 1315, dans un Mémoire de la seigneurie foncière d'Adoménil[26].
La cense deChampel, territoire de Jolivet, est auXIIe siècle une ferme que lesbulles des papes et deschartes des évêques donnent à l'abbaye de Beaupré. Elle a successivement les noms deGranja de Campes (1147), deCampeiis (1163) ou deCampellis (1164). Les religieux restent possesseurs de la majorité des terres de la ferme jusqu'à la révolution[27].
Par lettre du, le ducRené II mande la terre et seigneurie d'Huviller devant Lunéville engagée à Ferry de Chambley. Plusieurs autres titres en 1593, 1577 et 1584 mentionnent également le village dont la seigneurie appartient, en 1725, à M. le marquis de Lambertye qui possède aussi les droits sur les métairies et censes deChampé etFroide-Fontaine. Les habitants du village déclarent, en 1758, être une “communauté très pauvre” sans revenus communaux.

Avec Napoléon, Jolivet est érigée en succursale en 1802 avec Champel en annexe dès 1807[28].
Une ligne dechemin de fer d'intérêt local àvoie métriquede Lunéville à Einville est ouverte en 1902 avec un arrêt à Jolivet-village. En 1910, l'embranchement à Jolivet avec leLBB favorise le transport de marchandises entre les Vosges et lecanal de la Marne au Rhin. Le trafic de la ligne fonctionnera jusqu'en 1942[29].
Dès le, Lunéville et ses environs subissent des combats violents et sont envahis jusqu'en septembre. Tous les villages de la ligne ainsi que Lunéville sont libérés peu de temps après mais le front se stabilise à proximité. Les bombardements causent de nombreux dégâts.

En 1799, L'Autriche et la France décident de signer un traité de paix. C'estLunéville qui est choisi comme lieu de négociations et de signature de ce qui passera à l'histoire sous le nom deTraité de Lunéville. Lepremier consul et ses collaborateurs décident d'utiliser letélégraphe de Chappe pour communiquer avec les négociateurs français. À ce moment-là, il existe une ligne télégraphiqueParis-Metz-Strasbourg. Il est décidé d'y adjoindre une ramification qui partira deVic-Sur-Seille et aboutira au «donjon» duchâteau de Lunéville. Cette option est relativement facile à mettre en œuvre puisqu'il suffit de construire deux stations intermédiaires. L'une à Vaudrecourt, point le plus élevé de la commune d'Arracourt. Le second emplacement se trouve au sommet du territoire de Jolivet, lieu-ditLe-Haut-de-la-Coye, au dessus de la ferme champêtre deFroide-Fontaine[30].
Cette ramification est construite dans l'urgence. Les tours qui supportent le télégraphe sont des constructions légères en bois. Dès la signature du traité, ce tronçon de ligne n'est plus exploité ni surveillé. Les pilleurs se chargent de « nettoyer » le terrain. Sans doute par vandalisme, la tour duHaut-de-la-Coye est incendiée le 20 octobre 1801. Il ne reste donc plus rien de cet éphémère moyen de communication[30].
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| mars 2001 | mars 2014 | Michel Sugg | PS | |
| avril 2014 | en cours (au 3 juillet 2020) | Serge Descle[31],[32] Réélu pour le mandat 2020-2026 | Ancien cadre | |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2022, la commune comptait 889 habitants[Note 6], en évolution de −1,77 % par rapport à 2016 (Meurthe-et-Moselle : −0,13 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 346 | 297 | 371 | 438 | 488 | 534 | 530 | 557 | 556 |
| 1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 498 | 502 | 461 | 445 | 455 | 471 | 487 | 480 | 466 |
| 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 478 | 484 | 480 | 458 | 471 | 472 | 386 | 416 | 415 |
| 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 412 | 415 | 845 | 834 | 836 | 776 | 897 | 905 | 891 |
| 2022 | - | - | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 889 | - | - | - | - | - | - | - | - |

Autrefois l'activité principale de Jolivet était l'agriculture. Il reste toujours des exploitations agricoles.
D'après la monographie communale de 1888, compte-tenu des deux grosses fermes, les prairies naturelles donnent du fourrage de qualité sur143 ha et les prairies artificielles donnent dutrèfle, dusainfoin et de laluzerne. Un ancien moulin, construit en 1480, est destiné augrain, auchanvre, autan, lascierie et l'huile.
En 2020, l'Insee compte pour Jolivet environ trente-cinq établissements essentiellement dans le commerce de gros et de détail, de construction, d'activités spécialisées, l'élevage et la production animale, l'activité immobilière et divers travaux et services[37],[38].
| Blason | D'azur à deux lions affrontés d'or; sur le tout, d'argent au rencontre de buffle de sable accorné et bouclé d'or. | |
|---|---|---|
| Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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