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John Wilson (dramaturge)

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Pour les articles homonymes, voirJohn Wilson etWilson.

John Wilson
Biographie
Naissance
Décès
Formation
Activités
Père
Aaron Wilson(en)Voir et modifier les données sur Wikidata

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John Wilson (baptisé en 1626 àLondres, mort vers 1695) est unjuriste, unpoète et undramaturgeanglais, dont les ouvrages sont publiés et joués durant laRestauration anglaise.

Biographie

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Enfance

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Il naît à Londres, l'aîné d'une fratrie de six et le seul à atteindre l'âge adulte, fils d'Aaron Wilson (1589-1643), pasteur de l'Église anglicane, et de Marie son épouse. John est baptisé le àLondres dans la paroisse deSt Stephen (en) àWalbrook, où son père officie de 1625 à 1635. Ce dernier est nomméchapelain deCharlesIer, etarchidiacre d'Exeter en 1634[1].

La famille déménage àPlymouth en 1635, son père ayant été nommé pasteur deSt Andrew (en). Lorsque laguerre civile éclate, son père est fait prisonnier par les habitants de Plymouth. Lorsqu'il meurt en, il lègue à son unique fils, John, une foi indéfectible dans les prérogatives royales[1], et des biens à Londres, dans leDevon, enCornouailles et dans leLincolnshire, et de revenus qui permettent à ce dernier d'achever son éducation[2].

À 17 ans, Wilson s'inscrit auCollège d'Exeter de l'université d'Oxford le, mais n'obtient pas de diplôme, sa formation de juriste étant interrompue par l'occupation d'Oxford par le roiCharlesIer au début de laPremière guerre civile anglaise. Wilson entre àLincoln's Inn le, et il est inscrit au barreau le[1].

Pendant l'Interrègne

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Sa complaisance ou, au contraire, sa résistance à la politique de l'Interrègne est difficile à déterminer. Dans ses derniers écrits royalistes, il fait référence avec dédain à la guerre civile et au régime deCromwell. Il assiste à l'exécution du roi le, et le lendemain il achète un exemplaire deEikon Basilike, qui aurait été écrit par le roi avant son exécution. Wilson est peut-être le « John Wilson » qui est incarcéré àNewgate pour trahison et pour entretien d'une correspondance avec l'ennemi le et le.John Thurloe, qui dirige le service d'espionnage de Cromwell, ajoute le nom de « John Wilson, qui était un juriste de Lincoln's Inn » à sa liste de royalistes vers avril/[2].

De jusqu'à peut-être, Wilson travaille comme « examinateur » du comité de mise sous séquestre établi pour récompenser financièrement les royalistes qui s'étaient associés avecGeorge Booth, et qui avaient vainement tenté de se soulever en 1659 après la chute deRichard Cromwell. Il nous reste sa lettre manuscrite dans laquelle il réclame des arriérés de salaire au conseil d'État. À un certain moment, il est sans doute sous-secrétaire deWilliam Juxon, l'évêque de Londres, si l'on en croit une note manuscrite de la main deJohn Verney, 1er vicomte Fermanagh, trouvée dans une copie de sa pièceThe Cheats[2].

Restauration

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Après laRestauration, il devient le protégé deJames Butler,duc d'Ormonde, vice-roi d'Irlande. Wilson est nommé assesseur deDerry[3] le et est reçu au barreau irlandais le. Pendant ses quatorze années de carrière en Irlande, il s'oppose auxpresbytériens écossais de Derry, comme l'indiquent ses lettres autographes, adressées pour la plupart à son patron, le duc d'Ormonde, montrant sa ténacité à rendre publique la corruption dans les affaires municipales de la ville. En 1680, les puritains de Derry le relèvent de ses fonctions. Le, le fils d'Ormonde, le comte d'Arran, écrit à son père à Londres : « Mr. Wilson, qui est connu de sa Grâce, est à recommander. Une querelle pénible avec les autorités de la ville de Derry le force à quitter ce pays. Il pense que Londres serait une meilleure place pour les juristes et les poètes »[2].

Des biographes ont suggéré que Wilson a servi en Irlande de secrétaire, soit auduc d'York un peu avant la mort deCharles II, soit plus tard aucomte de Tyrconnell, nouveau vice-roi d'Irlande[1], et que, grâce à leur patronage, il aurait été nommé une deuxième fois assesseur à Derry jusqu'en 1690. Mais aucun document ne vient soutenir cette thèse, d'autant que Robert Rochford prête serment comme assesseur de Derry en, et garde ce poste jusqu'en 1701[2].

Carrière littéraire

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Poèmes

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Les poèmes que Wilson a publiés contribuent au débat de son patronage politique.À sa Grâce, James, duc d'Ormonde, vice-roi d'Irlande, à son retour à ce gouvernement (1677) célèbre la vice-royauté d'Ormonde en Irlande.À la mémoire du très excellent et noble Thomas, comte d'Ossory commémore le fils aîné d'Ormonde, qui décède avant son père en 1680.Uneodepindarique en l'honneur de leurs majestés,Jacques II et de lareine consort Marie, à l'occasion de leurs couronnements communs àWestminster, le exprime les grandes espérances de Wilson pour le couple royal[1]. Un peu propagandiste royaliste pour Jacques II, Wilson publieA Discourse of Monarchy (1684), où il défend la succession de Jacques[2].

Traductions

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Wilson a probablement fini sa carrière littéraire dans lesannées 1690 comme traducteur. Il avait auparavant produitMoriae encomium, or, The Praise of Folly (1668) une traduction applaudie d'unesatire d'Érasme écrite enlatin[4]. On lui attribue aussi souventThe Life of that most Illustrious Prince, Charles V, late Duke of Lorrain and Bar (1691), une traduction anonyme du français signée « Wilson ». Il a probablement collaboré avec William Barnaby dans la traduction en anglais deThe Satyr of Titus Petronius Arbiter (1694)[2].

Théâtre

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Wilson est plus connu pour ses quatre pièces qu'il a publiées entre 1664 et 1693[3]. Son inclusion dans le satiriqueThe Session of the poets confirme sa popularité dans le milieu du théâtre au début de la Restauration.Gerard Langbaine cite Wilson comme un éminent poète, « dont la Muse » a été applaudie sur la scène des théâtres. Par la suite, ses pièces seront louées pour leurs caractèresjonsoniens, leurs intrigues vives et leurs véritables vers blancs shakespeariens[2].

The Cheats

Sacomédie populaire londonienneThe Cheats (« Les Escrocs ») (publiée en1664) est écrite en 1662 et jouée pour la première fois au théâtre de Vere Street en mi- par laKing's Company dirigée parKilligrew[4]. Mais elle est interdite par Charles II le en attendant qu'elle soit revue par le censeur, sirHenry Herbert (en). Il existe un manuscrit contenant les censures de ce dernier[2]. Cette pièce a connu une extraordinaire popularité[5], et elle a eu quatre éditions (1664, 1671, 1684 et 1693), la dernière avec des révisions de Wilson et une nouvelle chanson[6]. Le rôle du pasteurnon-conformiste, Scruple, joué parJohn Lacy, qui fait la satire du clergépresbytérien, tel queRichard Baxter, a scandalisé les premiers auditoires, et a été la cause de l'interdiction royale. Bartleby et Lee trouvent dans cette pièce des accents jonsoniens[4],[5]. Preuve de son succès, elle est reprise près d'un siècle plus tard, en 1727.

Andronicus Comnenius

Sa tragédie politiqueAndronicus Comnenius (1664) est une des meilleures premières pièces, où il est question d'un usurpateur, prenant comme sujet la fablebyzantine du tyran Andronicus, et faisant la satire de la politique de l'Interrègne[2]. Pour écrire cette pièce, Wilson s'est inspiré de la dernière partie de la vie d'Andronic Ier Comnène, la plus sanguinaire, pendant laquelle il devientempereurbyzantin, avant d'être tué par la foule[7]. Ce personnage ressemble singulièrement àRichard III ; tous deux sont des meurtriers de proches qui se marient avec les veuves de parties qu'ils ont combattues et tuées[8]. Lee y trouve des inspirations duRichard III de Shakespeare[4].

The Projectors

Sa comédie londonienneThe Projectors (1665) fait la satire des spéculateurs financiers.Genest se demande si cette pièce a vraiment été jouée, malgré la note dansBiographia Dramatica qui dit qu'elle a rencontré le succès sur scène[9]. D'après Lee, cette pièce doit beaucoup àL'Avare deMolière et à leur original commun, l'Aulularia dePlaute[4], tandis que Bartleby indique que cette comédie caricature de manière efficace et bon enfant des requins de la finance et leur victime, un sujet favori de Jonson[5].

Belphegor

Sa tragicomédieBelphegor ; or The Marriage of the Devil a été licenciée le et publiée en 1691[10]. La fiction de Belphégor a été inspirée à Wilson par les deux fables écrites parMachaviel et parStraparola. Les intentions de ces deux auteurs est de montrer que la langue aiguisée d'une femme est capable de tromper le diable lui-même[11]. Wilson aurait écrit cette pièce àDublin, où il est venu soutenir lacause royaliste[4]. Cette pièce peut avoir été inspirée par une pièce de Jonson qui ne connut pas le succès,The Divell is an Asse[5].

Références

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  1. abcd eteLee, Dictionary National Biography,p. 104
  2. abcdefghi etjOxford Dictionary of National Biography, édition électronique
  3. a etbBaker, Biographia Dramatica,p. 751
  4. abcde etfLee, Dictionary National Biography,p. 105
  5. abc etdBartleby, Restoration Dramas,p. 1
  6. Wilson, Dramatic Works,p. 2
  7. Wilson, Dramatic Works,p. 113
  8. Wilson, Dramatic Works,p. 113-114
  9. Wilson, Dramatic Works,p. 213
  10. Wilson, Dramatic Works,p. 280
  11. Wilson, Dramatic Works,p. 281

Bibliographie

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Liens externes

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