Pour les articles homonymes, voirGould.
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Archives conservées par | Museum für Naturkunde Berlin, archives(d) (MfN, HBSB, ZM S I, Gould, J., MfN, HBSB, ZM S I, Eingangskatalog 1811-1857) ![]() |
John Gould, né le àLyme Regis dans leDorset et mort àBedford Square (Londres) le, est unornithologue etnaturalistebritannique.
Son père, jardinier, occupe un poste près deGuildford dans leSurrey avant d'obtenir, en1818, une place dans les jardins royaux deWindsor. Le jeune Gould reçoit une première formation de jardinier et devient un expert dans l'art de lataxidermie. En1824, il ouvre un commerce de taxidermisation àLondres ; ses compétences lui permettent d'obtenir un poste important au muséum de laZoological Society of London en1827.
Il épouseElizabeth Coxen en.
Cette fonction à la ZSL permet à Gould d'entrer en contact avec les plus importantsnaturalistes du pays, mais aussi de découvrir le premier les collections d'oiseaux envoyés à la Société. En1830, un lot d'oiseaux arrive de l'Himalaya, la plupart nouveauxpour la science. Gould décrit ses oiseaux dansA Century of Birds from the Himalayas (1830-1832). Le texte est deNicholas Aylward Vigors (1785-1840) et les illustrations sontlithographiées par la femme de Gould, Elizabeth. Ce premier travail sera suivi par quatre autres durant sept ans ; le texte est écrit par Gould lui-même, édité par son assistant Edwin Prince. Certaines illustrations sont fournies parEdward Lear.
En1838, les Gould voyagent jusqu'enAustralie pour y étudier les oiseaux et réaliser le premier travail scientifique à leur sujet. Le collecteur,John Gilbert, les accompagne. Ils arrivent enTasmanie en septembre, faisant la connaissance du gouverneur SirJohn Franklin et de sa femme. Gould et Gilbert capturent des oiseaux sur l'île. En février1839, Gould part àSydney, laissant sa femme, enceinte, avec les Franklin. Il rend visite à son beau-frère installé àYarrundi, consacrant son temps à la recherche desjardiniers, despassereaux de lafamille desPtilonorhynchidae dans la chaîne de montagnes, le Liverpool Range. En avril, il retourne en Tasmanie pour assister à la naissance de son fils. En mai, il va àAdélaïde pour rencontrerCharles Sturt, qui prépare une expédition pour remonter lefleuveMurray. Gould prospecte dans les monts Lofty et Murray Scrubs, retournant àHobart en juillet. Il voyage ensuite avec sa femme à Yarrundi, puis retourne au Royaume-Uni en mai1840.
John Gould publie le compte-rendu de ses observations dansThe Birds of Australia en sept volumes (1840-1848), dans lequel il présente 600 oiseaux dont 328 nouveaux pour la science. Il publie aussiA Monograph of the Macropodidae, or Family of Kangaroos (1841-1842) et lesMammals of Australia (1849-1861).
Après la mort de sa femme en1841, les livres de Gould sont illustrés par d'autres artistes, dontHenry Constantine Richter,Joseph Wolf etJoseph Smit.
Pendant toute sa vie, John Gould s'intéresse spécialement auxoiseaux-mouches. Il assemble une collection de 320espèces, qui sont présentées au public à la grande exposition de1851 puis auCrystal Palace reconstruit àSydenham. Malgré cette passion, Gould n'avait encore jamais vu un seul oiseau-mouche vivant. En mai1857, il voyage auxÉtats-Unis avec son second fils, Charles. Il arrive àNew York trop tard, pour la saison, pour voir des oiseaux-mouches dans la ville, mais le21 mai, dans lejardin Bartram dePhiladelphie, il voit enfin uncolibri à gorge rubis (Archilochus colubris). Il se rend ensuite àWashington où il en découvre plusieurs dans le jardin duCapitole. Gould tente d'en rapporter des exemplaires vivants au Royaume-Uni, mais les conditions du voyage ne lui permettent que de les maintenir en vie au maximum deux mois. Gould publie saMonograph of Trochilidae en1861.
John Gould, contrairement à son contemporainCharles Darwin, tend souvent à minimiser la violence dans le règne animal et l'écarte des illustrations de ses ouvrages. Ainsi, dansThe Birds of Great Britain, conformément à l'opinion dominante de son temps, il écrit que les parents d'un nid colonisé par uncoucou provoquent involontairement la mort de leurs propres enfants en nourrissant le jeune coucou de préférence à ces derniers, forme égarée mais authentique de l'amour parental. C'est une image de la dessinatrice animalièreJemima Blackburn qui lui fait comprendre que c'est le jeune coucou lui-même qui tue les autres petits en les éjectant du nid[1].
Les espèces décrites par John Gould sont très nombreuses, aussi la liste suivante ne présente que celles les plus connues :
Plusieurs espèces sont dédiées à John Gould :
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