John Dryden commença à composer des vers au collège et fut tout au long de sa vie un écrivain professionnel.
Ses premières pièces, souvent destragédies héroïques, rencontrent des succès très variables. Il débute devant le public par des stances à lalouange deCromwell (1658). Deux ans après, il célèbre le retour deCharles II d'Angleterre, dans un poème intituléAstrea rata. Il compose aussi en l'honneur de ce prince la poésieAnnus Mirabilis en1667. Pendant laRestauration, il s'impose rapidement comme le poète et le critique littéraire en chef de son époque. Il en est récompensé par le titre de « Poète lauréat » en1668. Ses pièces et poésies servent à lui faire un nom et à faire connaître ses sentimentsroyalistes.
Il s'adonne ensuite au théâtre, écrit des comédies et des tragédies, et obtient pendant trente ans une suite de succès ininterrompue dontLes Femmes rivales etDon Sébastien et la Conquête de Grenade.
À la même époque, il compose plusieurs de ses meilleurs ouvrages : sa traduction de l'Énéide,1697 ; ses traductions deJuvénal et dePerse, ainsi que sesFables,1698 ; et la plus belle de ses odes, laFête d'Alexandre, pour laSainte-Cécile (mise en musique parHenry Purcell puis parGeorg Friedrich Haendel).
Outre ses ouvrages en vers, il en a composé quelques-uns en prose ; le plus estimé estL'Essai sur la poésie dramatique, en dialogue.