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John Cockerill

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Pour les articles homonymes, voirJohn Cockerill (homonymie) etCockerill.

John Cockerill
John Cockerill, pionnier de l'industrie sidérurgique en Belgique
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 43 ans)
VarsovieVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
Activités
Père
Fratrie
William Cockerill, Junior(d)
James Cockerill(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Courage jusqu’au bout
Œuvres principales
statue et tombe de John Cockerill devant l’Hôtel de ville de Seraing (Belgique)

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

John Cockerill (né àHaslingden [Lancashire] auRoyaume-Uni, le - mort àVarsovie, le), est un industriel belgo-britannique, émigré en1797 vers le territoire de l'actuelleBelgique avec son pèreWilliam Cockerill. Ce dernier joua un rôle déterminant dans la mécanisation de l'industrie lainière textile européenne, qui était en retard par rapport à la même industrie en Angleterre.

John Cockerill fonda la société Cockerill, à l'origine d'un groupe sidérurgique européen,Cockerill-Sambre, qui a fait partie du groupeArcelorMittal. La société est redevenue indépendante depuis 2002 sous le nom d'entrepriseJohn Cockerill.

La S.A. John Cockerill

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Article détaillé :Cockerill-Sambre.

John Cockerill et son frèreCharles James étaient les enfants d'un fabricant de machines deVerviers,William Cockerill. En 1807, les deux jeunes hommes reprirent une manufacture deLiège[1]. Leur père se retira des affaires en 1813, laissant la succession à ses deux enfants[2].

Après la défaite de Napoléon àWaterloo, Peter Beuth, ministre prussien des finances, invita les frères Cockerill à aménager une filature à Berlin[1],[3],[4]. En1817, il racheta avec son frère Charles James leChâteau de Seraing, le RoiGuillaumeIer des Pays-Bas l'ayant chargé du développement de lasidérurgie dans les environs deLiège.

Cockerill commence par développer à proximité unhaut-fourneau àcoke plutôt qu'à bois. Un arsenal de construction de bateaux,Cockerill Yards (connu ensuite sous le nom d'Hoboken) est ouvert en 1824 àAnvers. En1825, James Cockerill vend ses parts au roi des Pays-Bas.

Un moment menacé par les troubles issus de larévolution belge, John Cockerill se retrouve finalement seul propriétaire des usines de Seraing. Lors de la révolution, il est le leader du partiorangiste àLiège[5]. Il se rattache à l'Église protestante de Liège qu'il soutient financièrement[6].

Il rejoindra la Franc-Maçonnerie Liégeoise (La Parfaite Intelligence) et fut le créateur de son templeBoulevard d'Avroy.

En1834, la Belgique souhaite développer son réseau de chemin de fer afin de contourner le blocus de l'Escaut par lesPays-Bas. Les ateliers John Cockerill fournissent les premiersrails,wagons etlocomotives de Belgique. Les constructions métalliques sont de toute nature, incluant notamment desponts et despaquebots.

En1838, malgré la faillite de son établissement bancaire, il fonde un complexe industriel indépendant comprenant les différentes fabriques destinées à développer le premier complexe industriel intégré. Celui-ci comprend notamment un haut-fourneau, desfonderies, desforges, deslaminoirs et des ateliers de construction mécanique. Sont également situés à proximité descharbonnages, une mine de minerai de fer, ainsi qu'un réseau de chemin de fer et un port sur laMeuse. De multiples innovations technologiques, dont le laminoir, seront mises en œuvre dans ce premier complexe industriel.

En 1838 et 1839, les tensions militaires entre la Belgique et les Pays-Bas provoquent uneruée vers les banques ; à la suite de la crise, l'entreprise de John Cockerill fait faillite[7]. Avec des dettes de 26 millions de francs pour un actif de 15 millions, il se rend àSaint-Pétersbourg pour essayer de lever des fonds auprès deNicolas Ier de Russie[8]. À son retour, il contracte lafièvre typhoïde et meurt à Varsovie le 19 juin 1840, sans laisser d'héritiers[1].

Ses usines assureront la prospérité économique de la région pendant plus d'un siècle. Le groupe comptera jusqu'à 60 implantations dans le monde.

Réalisation notable

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Lafonte de la statue monumentale duLion de Waterloo en 1826. La statue sur laButte du Lion àWaterloo, d'un poids total de 28 tonnes, est posée sur un piédestal de pierre et est composée de neuf pièces defonte de fer, coulées dans les forges John Cockerill de Seraing[Note 1]. Le monument symbolise la victoire des armées alliées défiant l'armée napoléonienne : une de ses pattes est posée sur leglobe terrestre symbolisant la paix enfin retrouvée[9].

John Cockerill, 200 ans d'avenir

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John Cockerill, 200 ans d'avenir est une exposition temporaire ayant eu lieu àLa Boverie deLiège du au[10],[11].

Elle retrace l’épopée de la révolution industrielle enWallonie en proposant un parcours à la découverte des inventions qui ont marqué l’histoire. On y évoque les défis urbanistiques, sociologiques, démographiques et environnementaux mais aussi l’histoire des hommes et de ces femmes qui les ont portés.

Proposant une rencontre avec John Cockerill, une carte interactive de l’évolution du paysage de la région à travers les époques, une immersion dans la locomotive mythiqueT12, et enfin un regard sur ce qui a fait la renommée de l’industrie d’hier, d’aujourd’hui et de demain[12],[13].

Héritage

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La société fondée par John Cockerill a perduré. À l'occasion du bicentenaire de son arrivée à Seraing, le groupeCockerill Maintenance & Ingénierie a créé une fondation qui porte son nom[14],[15]. Sa mission est de mettre en valeur le patrimoine matériel et immatériel issu du travail de l'entrepreneur.

Depuis le, le groupe CMI a changé son nom ; il s'appelle désormaisJohn Cockerill[16].

Voir aussi

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Bibliographie

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Autres sources sur le web

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Notes et références

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Notes

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  1. Coulée exceptionnelle pour l'époque

Références

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  1. ab etcDictionary of National Biography,vol. 11, « Cockerill, William »,p. 200
  2. (en)Robert Chambers etWilliam Chambers,Chambers's Edinburgh journal,vol. 8, W. Orr,, « The Cockerills »,p. 165–166.
  3. (en) Agatha Ramm,Germany, 1789-1919 : a political history, Taylor & Francis,(ISBN 9780416339901),p. 152–3
  4. (en) Charles Poor Kindleberger,World economic primacy: 1500-1990, Oxford University Press US,(ISBN 9780198025931),p. 153
  5. JeanStengers et Éliane Gubin,Histoire du sentiment national en Belgique des origines à 1918,t. 2 :Le grand siècle de la nationalité belge de 1830 à 1918, Bruxelles, Racine,, 203 p.(ISBN 978-2-87386-249-7,OCLC 954694638),p. 222.
  6. L. Portugaels, « La présence protestante à Liège »,Gazette de Liège, LaLibre.be,‎
  7. Erik Buyst et Ivo Maes, « Central banking in 19th-century Belgium: was the NBB a lender of last resort? »,Financial History Review,vol. 15,‎,p. 153 - 173DOI=10.1017/S0968565008000140(lire en ligne)
  8. The new American cyclopædia, Vol.5 , p.420
  9. Waterloo Tourisme, « Butte du Lion », surwaterloo-tourisme.com(consulté le).
  10. « 02.06.2017 > 17.09.2017: John Cockerill, 200 ans d'avenir », surVille de Liège.
  11. « La Boverie propose l'exposition John Cockerill, 200 ans d'avenir - RTC Télé Liège », surrtc.be.
  12. « JOHN COCKERILL, 200 ANS D'AVENIR ».
  13. « PHOTOS & VIDÉOS - «John Cockerill, 200 ans d'avenir»: de la Boverie à nos écoles », surCommunes, régions, Belgique, monde, sports – Toute l'actu 24h/24 sur Lavenir.net.
  14. « La Fondation John Cockerill », surcockerill200.com(consulté le).
  15. « A PROPOS DE ... », surfondationjohncockerill.com(consulté le).
  16. Belga, « Seraing : CMI change de nom et devient John Cockerill », surdhnet.be, dhnet.be,(consulté le).

Articles connexes

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Liens externes

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