Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Joe Slovo

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSlovo.

Joe Slovo
Fonctions
Secrétaire général duParti communiste d'Afrique du Sud

(7 ans)
PrédécesseurMoses Mabhida
SuccesseurChris Hani
Ministre du Logement

(9 mois)
PrédécesseurLouis Shill
SuccesseurSankie Mtembi–Nkondo
Biographie
Nom de naissanceYossel Mashel Slovo
Date de naissance
Lieu de naissanceObeliaiDrapeau de l'URSSUnion soviétique (aujourd'huiLituanie)
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décèsDrapeau d'Afrique du SudAfrique du Sud
NationalitéDrapeau d'Afrique du Sud Sud-Africain
Parti politiqueSCAP,ANC
modifier 

Joe Slovo, né le àObeliai enLituanie et mort le(à 68 ans) àJohannesburg, est unhomme politiquesud-africain, qui a été secrétaire général duParti communiste sud-africain (South African Communist Party, SACP), membre duCongrès national africain (African National Congress, ANC) et chef d'état major d'Umkhonto we Sizwe, la branche militaire de l'ANC.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Joe Slovo, dénommé alors Yossel Mashel Slovo, est né le àObeliai enLituanie dans une famillejuive qui émigre enAfrique du Sud quand il a 8 ans. Son père travaille comme conducteur decamion àJohannesburg. Bien que sa famille soit religieuse, il devient athée, tout en respectant « les aspects positifs de la culture juive ».

Slovo quitte l'école en1941, à l'âge de 15 ans. Il adhère auParti communiste sud-africain en 1942.

Inspiré par les combats menés par l'Armée rouge, il s'engage comme volontaire avec une division blindée sud-africaine contre lesnazis pendant laSeconde Guerre mondiale, puis utilise une aide de reconversion des ex-militaires pour reprendre des études de droit à l'université du Witwatersrand. Il y rencontreNelson Mandela[1],[2].

Devenu avocat, il épouse en 1949Ruth First, fille du trésorier duParti communiste sud-africain (South African Communist Party ou SACP).

Dans lesannées 1950, il va de procès en procès, comme avocat des opposants à l'apartheid et bientôt comme inculpé. Même si le Parti communiste est légal, il est en effet arrêté à plusieurs reprises et il lui est interdit de participer à des rassemblements publics ou à des activités politiques.

En 1960, lemassacre de Sharpeville décide une partie des opposants à l'apartheid de se lancer dans lalutte armée. L'organisation militaire de l'ANC,Umkhonto we Sizwe (le Fer de lance de la nation), est fondée. Joe Slovo en est l'un des dirigeants, avec Nelson Mandela. Celui-ci est arrêté en. Joe Slovo échappe à la surveillance policière et opte pour la clandestinité, puis quitte le pays en[1],[2].

Il reste 27 ans en exil, passant par plusieurs capitales d'Afrique, recherchant des appuis et supervisant les activités militaires de l'ANC malgré la traque des services sud-africains. Il reste partisan, pendant toutes ces années, d'un lien fort avec l'Union soviétique.

En 1982, àMaputo, sa femme, Ruth First, est tuée par l'explosion d'un colis piégé qui lui est destiné. En 1985, il est le premier Blanc à faire partie de la direction nationale de l'ANC, poste qu'il cumule alors avec celui de chef d'état-major d'Umkhonto we Sizwe, et, un an plus tard, de secrétaire général du Parti communiste sud-africain[1],[2].

Sépulture de Joe Slovo à Soweto

À la fin desannées 1980, commencent des négociations secrètes entre l'ANC et quelques émissaires de l'Afrique du Sud blanche. Dans la préparation de ces négociations, il se montre parmi les premiers à comprendre la nouvelle donne internationale, à la suite de l'affaiblissement dubloc soviétique, qui se concrétise en Europe, de façon très symbolique, par la chute dumur de Berlin en 1989.

Le 2, le PrésidentFrederik de Klerk annonce la libération deNelson Mandela[3] ainsi que la légalisation de l'ANC, duCongrès panafricain d'Azanie (PAC), du Parti communiste (SACP), la levée de la censure, la suspension de la peine capitale[4]. Revenant d'exil, Joe Slovo devient membre de la délégation qui négocie avec le gouvernement. Il propose et argumente au congrès de l'ANC deDurban un partage du pouvoir avec la minorité blanche, apportant un soutien politique important à Nelson Mandela dans sa politique de transition démocratique et pacifique.

En mai 1994, il est nommé ministre du logement dans le gouvernement multiracial d'union nationale dirigé par Nelson Mandela, mais il meurt d'un cancer quelques mois plus tard, le, laissant dans le deuil sa deuxième femme, Helen Dolny, et les trois filles issues de son premier mariage,Gillian,Shawn et Robyn Slovo[1],[2].

Références

[modifier |modifier le code]
  1. abc etd(en) Bill Keller, « Joe Slovo, Anti-Apartheid Stalinist, Dies at 68 »,The New York Times,‎(lire en ligne)
  2. abc etdGeorges Marion, « Joe Slovo, ministre du logement et dirigeant communiste, est mort »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  3. (en) Malam, John;The Release of Nelson Mandela: 11 February 1990, Cherrytree Books, 2002,(ISBN 1842341030)
  4. Paul Coquerel,L'Afrique du Sud des Afrikaners, Complexes, 1992,pp. 279-280.
v ·m
Événements
Organisations
Personnes
Lieux
Législation
Autres aspects
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Joe_Slovo&oldid=217894802 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp