Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Joachim von Sandrart

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirvon Sandrart.

Joachim von Sandrart
Buste de Joachim von Sandrart
Naissance
Décès
Sépulture
Surnom
Der GemeinnützigeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Maîtres
Lieux de travail
Mouvement
Famille
Sandrart(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Lorenz Sandrart(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Antoniette de Bodeau(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Esther Barbara Bloemart(en)(à partir de)
Johanna von Milkau(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Joachim von Sandrart, né le àFrancfort-sur-le-Main et mort le(à 82 ans), est unpeintre etgraveurallemand. C'était également untraducteur et il est considéré comme le premierhistorien de l'art de nationalité allemande grâce à sa publication du dictionnaire d'artistesTeutsche Academie.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Généalogie

[modifier |modifier le code]

Sandrart descend d'une vieille famille deMons (Bergen en néerlandais), dans leHainaut, qui remonte àJean Sandrart (1449-1509), capitaine de la gardepapale. Ce dernier reçut du papeAlexandre VI les terres de Lescaille et Fay, près de Mons, et fut anobli. Ses descendants s'installèrent ensuite àFrancfort-sur-le-Main comme commerçants. Joachim von Sandrart est le fils de Lorenz Sandrart, originaire deValenciennes (Hainaut)[1]. Il reçut ses lettres de noblesse d'empire le àRatisbonne ainsi qu'un brevet d'armoiries.

Jacob von Sandrart, graveur et marchand d'artnurembourgeois, était son neveu.

Années de formation

[modifier |modifier le code]

Vers 1615, âgé de neuf ou dix ans, Sandrart entame une formation de graveur et de peintre auprès dePeter Isselburg (de) à Nuremberg, puis d'Egidius Sadeler l'ancien à Prague. En 1625, il est élève deGerrit van Honthorst, àUtrecht, auprès duquel il reste jusqu'en 1629. Il fait la connaissance deRubens. En 1627, Standrart accompagne son maître Honthorst en Angleterre, puis en Italie. Là, il peint entre autres uneMort de Sénèque, pièce nocturne bien dans le style de Honthorst. Il reste également de cette époque les dessins pour les planches de la Galerie Justinienne qui seront gravées entre autres parCornelius Bloemaert. Grâce au papeUrbain VIII, Standrart obtient plusieurs commandes. Il s'agit surtout de portraits ou de scènes religieuses destinées à des églises romaines. Il produit une quantité de dessins qui serviront de base aux illustrations de l'Itinerarium Italiae nov-antiquae deMartin Zeiller et de l'Archontologia cosmica deJohann Ludwig Gottfried (de).

La notoriété

[modifier |modifier le code]

En 1635, Sandrart revient à Francfort où il reste deux ans. En 1637, il quitte l'Allemagne déchirée par laguerre de Trente Ans[2] pour Amsterdam où il réside jusqu'en 1645. Il est reçu dans la bonne société de la ville, où sa réputation de connaisseur d'art, de peintre et de marchand lui valent d'être traité avec beaucoup d'égards. C'est là qu'il réalise pourMaximilien Ier de Bavière une série desDouze mois et une allégorie duJour et deLa Nuit qui vont orner sa galerie de Schleissheim. Après la mort de son beau-père en 1645, Sandrart hérite du château de Stockau près d'Ingolstadt. Il quitte alors les Pays-Bas pour prendre possession de son héritage.

En1649, Sandrart revient à Nüremberg, attiré par la perspective de contrats plus avantageux. Il est principalement chargé de peindre les envoyés étrangers. Son œuvre la plus marquante de cette période est la peinture duBanquet pour la paix qui montre le comte PalatinCharles X Gustave de Suède attablé avec les envoyés suédois et impériaux ainsi que les hauts dignitaires de l'empire. En1653, Sandrart est anobli et reçoit le titre de conseiller du Palatinat-Neuburg. Ayant peint àVienne le portrait de l'empereurFerdinand III, de son épouse, du roi de Rome Ferdinand IV et de l'archiduc Léopold, il est récompensé par un brevet de noblesse autrichienne.

Sandrart s'installe ensuite àAugsbourg où il fonde une école d'art, puis à Nuremberg où il devient directeur de l'académie qui vient d'ouvrir ses portes[2]. Il acquiert une nouvelle distinction lorsque le ducAuguste de Saxe-Weissenfels parraine son entrée dans une société savante, lasocietas fructifera en 1676. Le duc lui accorde le droit d'appeler son établissementd'utilité publique (Der Gemeinnützig) avec ladeviseil excelle et commeemblème unsapin rouge. Dans le registre des entreprises deKöthen, Sandrart est inscrit sous le numéro 836.

En 1681, Sandrart est chargé de la rénovation du tombeau d'Albrecht Dürer à l'église Saint-Jean de Nuremberg, où il fut lui-même enterré en (tombe n°C 3b).

Œuvre

[modifier |modifier le code]
Le Mois de novembre (Der November), huile sur toile, 1643, Galerie du nouveauchâteau de Schleissheim.

Sandrart laisse des chefs-d'œuvre commeLe Mois de novembre qui compte parmi les plus belles scènes de chasse jamais peintes. Ses œuvres sont très recherchées par les collectionneurs. On trouve des œuvres de sa main dans les collections d'Allemagne du sud et d'Autriche entre autres. Il est aussi l'auteur de peintures d'autel à l'église Saint-Ignace de Landshut.

Il doit sa fortune et sa célébrité également à ses écrits.

Œuvre littéraire

[modifier |modifier le code]

Son ouvrage majeur, sur l'histoire et la théorie de l'art,Die Teutsche Academie der edlen Bau-, Bild und Malereikünste parut en plusieurs volumes entre 1675 et 1679 ; il fut le fruit d'une collaboration avec le poète nurembourgeois Sigmund von Birken, qui retravailla les textes originaux de Sandrart et les compléta de nombreuses poésies; l'ouvrage est considéré comme le premier traité théorique sur l'art en langue allemande. Sandrart compléta ce travail en 1680 avec la parution d'une traduction deLe imagini colla sposizione degli dei degli antichi (Iconologie des dieux antiques) de Vincenzo Cartaris, autre publication qui fit date dans l'histoire de l'art.

Catalogue de l'œuvre graphique

[modifier |modifier le code]
  • Collection Courtauld, Londres : un dessin, le portrait de Johann Friedrich, Prince de Brandebourg, daté de 1688, l'année de la mort du peintre (il avait 83 ans) et un portrait gravé deBaldassare Castiglione d'aprèsRaphaël
  • Musée de l'Ermitage. Il possède deux tableaux attribués de façon provisoire à Sandrart : uneallégorie de la vanité (1642) et uneallégorie de la colère (vers 1630)
  • Résidence de Munich. Le palais des rois de Bavière à Munich possède plusieurs scènes champêtres dans ses appartements ouverts au public.
  • Musées français : le travail de ce peintre est peu représenté en France, cependant on peut voir de lui quelques tableaux et dessins
  • Musée Paul Getty : ce musée possède un dessin préparatoire de la main de Sandrart pour une gravure du mois de septembre[4]
  • Rijksmuseum d'Amsterdam : ce musée possède un portrait de groupe,La compagnie du capitaine Bicker, datant de 1638
  • Musée des Offices, Florence :Apollon et le serpent Python (1660-1670), huile sur toile, 80 × 109 cm[5]
  • Kunsthistorisches Museum, Vienne :
    • Duc Maximilien Ier (1573-1651), électeur de Bavière (vers 1643), huile sur toile, 135 × 95 cm[6]
    • Archiduchesse Maria Anna (1610-1665) (1643), huile sur toile, 135 × 95 cm[7]
    • Le Mariage mystique de sainte Catherine, avec saint Léopold et saint Guillaume (1647), panneau d'érable, 74 × 57 cm[8]


Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Université de Liège, notice biographique
  2. a etbNotice biographique du musée Paul Getty
  3. Fiche du dessin :http://arts-graphiques.louvre.fr/detail/oeuvres/1/108769-Allegorie-sur-la-mort-dun-comte
  4. Reproduction
  5. MinaGregori (trad. de l'italien),Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires,, 685 p.(ISBN 2-84459-006-3),p. 561
  6. Maximilien Ier, Vienne (musée)
  7. Archiduchesse Maria-Anna, Vienne (musée)
  8. (de) « Mystische Verlobung der Hl. Katharina und die Hll. Leopold und Wilhelm », surwww.khm.at(consulté le)

Annexes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Chronologie
 140015001600170018001900
                        
Période flamande et maniérisme du nordPrimitifs flamands
(1400–1523)
Renaissance flamande
(1520–1580)
Maniérisme hollandais
(1580–1615)
 
Âge d'or Âge d'or de la peinture néerlandaise
(1615–1702)
 
 Peinture baroque flamande
(1608–1700)
 
Époque moderne École de La Haye
(1860–1890)
 
 Impressionnisme d'Amsterdam
(1885–1930)
 
 De Stijl
(1917–1931)
 
Peintres emblématiques de la période flamande et du maniérisme du nord
Primitifs flamands
Renaissance flamande
Maniérisme hollandais
Peintres de l'âge d'or de la peinture flamande et néerlandaise
Général
Groupes et écoles
Peintres de l'âge d'or néerlandais
Peintres baroques flamands
Peintres modernes
École de La Haye
Impressionnisme d'Amsterdam
De Stijl
Institutions
Recherche sur l'art flamand et néerlandais
Spécialistes de l'art néerlandais
Dictionnaires biographiques
Annexes
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Joachim_von_Sandrart&oldid=225167956 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp