Jézainville est située au nord-est de la France entrePont-à-Mousson etNancy près deBlénod-lès-Pont-à-Mousson etDieulouard, dans la vallée de l'Esch. Lorsque l'on quitte la vallée de la Moselle pour s'engager dans cette dernière, Jézainville est le premier village de la petite Suisse lorraine, dont les collines et les vallons se succèdent le long du ruisseau jusqu'à Martincourt. Il est implanté entre la côte de Cuite, qui le sépare de Dieulouard au sud-est, et la côte de Puvenelle à l'ouest, couverte d'un vaste massif forestier.
Fig. 1 - Jezainville (ban communal).
D’après les donnéesCorine land Cover, le ban communal de 1838 hectares comportait en 2011, 15 % de zones agricoles, 79 % de forêts, 4 % de prairies et 2 % de zones urbanisées. Le territoire communal est arrosé par le Ruisseau d'Esche sur 4,737 km[2].
Au, Jezainville est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-à-Mousson[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 5],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[18]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,3 %),terres arables (8,3 %), prairies (4 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), cultures permanentes (2,6 %), zones urbanisées (2,4 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le village de Jezainville situé dans le pays deScarponne à l'époque gallo-romaine[26].
Elle est protégée des incursions venues de la vallée de laMoselle (Mosella) par les fortifications de la colline formant un éperon et au-delà de laquelle prospère la cité deScarponne (Scarponna), enserrée dans ses murs. Cette colline porte trois noms distincts[27], parce qu'elle est distribuée en trois zones de fortifications. Celles-ci sont édifiées exactement sur la crête qui contourne l'éperon, de sorte que la contre-escarpe se raccorde avec la pente abrupte de la colline. Les noms actuels des lieux-dits ont guidé l'historien dans la reconstitution des lieux. Du côté deScarponne, la colline se nomme la côte de Trême (Tri-mas : troisième maçonnement). Le camp, du midi au nord, y développe ostensiblement ses lignes de fortification jusqu'à la côte de Cuite (Cocta). Alors le camp romain s'élève puis il s'étend vers le couchant jusqu'à la pointe de l'éperon qu'il contourne. De nouveau au midi, du côté de Toul (Tullum), le camp est d'un accès facile, mais il reste inabordable sur les trois autres fronts. Enfin, depuis les confins de Scarponne et plus au sud, c'est la terrasse de Billon (c'est-à-dire, du bois des mines). Elle domine à la gauche de la grande route romaine.
À l'opposé de la côte de Cuite, la côte de Puvenelle se couvre de bois de chênes et de hêtres, dans laquelle est installée, au milieu d'une grande clairière, une forge[28], vraisemblablement temporaire, établie sur un gisement de fer affleurant le sol. Cet endroit est très favorable pour le genre de forges que les Romains emploient. Initialement, le terrain faisait un long repli en forme de gradin entre deux grandes plates-formes. En haut du gradin jaillissait une source abondante (Jonc Fontaine). Il a suffi de creuser ce repli en amphithéâtre comme la moitié d'un cône renversé, et l'on a obtenu une chute d'eau utilisée pour la ventilation de laforge catalane, dont le procédé est couramment employé dans l'empire. Les fouilles réalisées en 1870 dans les monceaux de scorie laissés sur place permettent de penser qu'étaient fabriqués là des outils et objets servant à l'agriculture (fragments de chaînes, fers de mulet). La découverte d'un denier en argent deConstantinIer fixe l'époque de l'activité de cet établissement auIVe siècle.
Les habitants du village ensevelissent leurs morts dans un lieu situé au bord du chemin qui remonte la vallée et surplombe les méandres du ruisseau (route deGriscourt ; lieu-ditla Croix des Morts). Les défunts sont déposés en terre, avec leurs bijoux[29] ou une pièce de monnaie (follis duBas-Empire)[30], séparés les uns des autres par des petits murets de pierre sèche. Les tombeaux sont recouverts de grandes dalles de pierre brute maçonnées[31].
Le village est le siège d'unecommanderie deTempliers[32],[33], dont les biens sont ensuite repris par lesantonistes dePont-à-Mousson. La commanderie contient une chapelle dédiée àsainte Élisabeth. Il y a une partie de la rivière de Rudesse (ruisseau d'Esch) compris dans son enclos. Des jardins potagers et fruitiers entourent la maison[34].
Jézainville aujourd'hui, avec au loin, la butte deMousson, couronnée par les vestiges du château descomtes de Bar.Borne desAntonistes dans le bois de Cuite.
En 1245,Thiebaut de Bar,comte de Bar et seigneur deMousson, déclare qu'il fonde et établit un hôpital ouMaison-Dieu[35] à Jézainville, pour le salut de son âme et celle de ses père et mère, de son épouse et de ses ancêtres. Il dote l'hôpital des terres nécessaires à la pâture de bestiaux et à la production de la nourriture. Il charge Garnier (ou Varnier), son châtelain deMousson, de la garde de l'établissement.
En 1255, Renaut, fils de Varnier, fait donation de l'hôpital de Jézainville et de la chapelle à l'hôpital de Saint-Antoine de Viennois de Pont-à-Mousson, dont les religieux sont plus simplement dénommésAntonistes.
Le[36]Robert, duc de Bar, accorde aux commandeur et frères de l'hôpital Saint-Antoine de Pont-à-Mousson de pouvoir pêcher par eux-mêmes ou leurs gens, pour leur usage seulement, sans rien vendre, en la rivière de Jézainville, le long des maisons et jardins appartenant audit hôpital de Saint-Antoine et joignant ladite rivière, toutes les fois qu'il leur plaira, à perpétuité.
Jézainville fait partie, avec les collectivités d'Atton,Blénod-lès-Pont-à-Mousson,Maidières,Montauville,Morville-sur-Seille,Mousson,Norroy-lès-Pont-à-Mousson,Pont-à-Mousson etPort-sur-Seille, d'une communauté de communes créée par arrêté préfectoral le. La communauté de communes du Pays de Pont-à-Mousson intervient pour l'entretien des voiries, la culture (à Jézainville : bibliothèque communautaire du pressoir), le développement économique, l'accueil des gens du voyage, la gestion d'un système d'information géographique, la collecte et la gestion des ordures ménagères, l'amélioration de l'habitat et les ravalements de façades ; elle gère une piscine communautaire.
Les plus anciennes données datent du début duXVIIIe siècle[23]. Le village a été quasiment déserté pendant laguerre de Trente Ans, au siècle précédent. En 1702, le village compte 56 habitants, 77 en 1710 et 125 en 1773. Depuis laRévolution, les données sont régulières.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2022, la commune comptait 1 016 habitants[Note 7], en évolution de +7,06 % par rapport à 2016 (Meurthe-et-Moselle : −0,13 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole etviticole auXIXe siècle :
« Surf. territ. 1838 ha dont 150 hect. en terres lab., 100 en prés, 150 en vignes, 250 en bois. L'hectare semé en blé peut rapporter 18 hectol., en orge 22, en seigle 20, en avoine 25 ; planté en vignes 50. Principale culture : la vigne. On y élève surtout des brebis. Deux moulins à grains »[42],[24]
Lemoulin de la papeterie, sur le territoire de Jezainville (céréales,papier puis céréales). Au Moyen Âge, un moulin à grain, construit à l'aval de Jezainville, à l'endroit où le ruisseau se sépare en deux bras à proximité deBlénod-lès-Pont-à-Mousson, appartient aux bénédictins de l'abbaye de Saint-Epvre deToul. Au début duXVIIe siècle, l'université de Pont à Mousson, fondée en 1572, accueille environ deux mille élèves. La consommation de papier étant devenue très importante, tant pour les écritures que pour les thèses (argumentabor) et les impressions, ce moulin est transformé en 1602 ou 1604 en papeterie. En ce début duXVIIe siècle, la ville dePont-à-Mousson compte une douzaine d'imprimeurs. Le, l'université de Pont à Mousson est transférée àNancy. La papeterie continue de fonctionner jusqu'en 1771, puis elle est démantelée et l'établissement redevient un moulin à grains. Aujourd'hui, les vestiges du moulin sont conservés dans le cadre de la réalisation d'un complexe d'activités de plein air et sportives par la municipalité deBlénod-lès-Pont-à-Mousson, sous la dénomination de « centre Michel -Bertelle ».
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[43]), la commune deJezainville était majoritairement orientée[Note 8] sur la production decéréales etd'oléagineux sur une surface agricole utilisée[Note 9] d'environ 325 hectares (au delà de la surface cultivable communale) en légère hausse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 2 à 0 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 2 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 2 unit() de travail[Note 10].
C'est le dernier lavoir subsistant à Jézainville, parmi les trois que comptait le village jusque dans les années 1980. Il est situé à la sortie du village, le long d'un sentier, en retrait de la rue principale menant vers Griscourt.
Le pont de pierre et l'ancienne scierie
C'est le pont principal situé au milieu du village, au niveau d'un ancien gué permettant d'accéder au chemin deToul. Il franchit l'Esch et l'ancienbief assurant l'entrainement de la machinerie de la scierie. Cet établissement a fonctionné au début duXIXe siècle et jusqu'en 1977 avec unhaut-fer, actionné par la force de l'eau. La scierie a été en activité, avec un équipement renouvelé fonctionnant à l'énergie électrique, jusque dans les années 1990. Elle avait succédé à un moulin, mentionné sur les cartes duXVIIIe siècle.
Le pont des Patureaux
Il relie au bout d'une petite rue à la sortie du village, la route principale menant versGriscourt et le chemin deToul, au lieu-ditle Patural. On y trouve la station de mesure de hauteur d'eau et de débit du ruisseau d'Esch.
La maison forestière et la source de Jonc Fontaine
La maison Renaissance. Détail : fenêtre trilobée et gouttière d'évacuation d'eau.
Sondage de Jézainville : l'équipe de sondage (1905).Les courses de Jezainville (1906).
La rue de la Cour
Elle tient son nom d'une ancienne justice foncière dont le siège se trouvait au village de Jézainville, appelée la Cour en Haye (ou Heys). Les propriétés qui étaient de son ressort, situées à Jézainville mais aussi dans d'autres villages environnants, constituaient également un fief. Ce fief est passé dans de nombreuses mains, dont celles des seigneurs d'Apremont (village situé en Meuse). Elle commence en face de l'église, entre la rue du Moulin et la rueSaint-Aubin.
La rue du Moulin
Elle est située entre l'église et le pont de la scierie (ancien moulin).
La rue du Saule
Elle suit le ruisseau d'Esch et prend le nom de sa végétation emblématique.
Jusque dans la première moitié duXIXe siècle, la rueJean-Mermoz s'appelait rue Chavetrée (ou Chavetrie). Ce mot est une déformation de "savetrie". À une époque reculée devait s'y tenir lesavetier du village.
Sentier à flanc de coteau du sud au nord, parallèle à la route venant deGriscourt poursuivant ensuite versBlénod-lès-Pont-à-Mousson. Il passe au-dessus du village, mais en dessous de la maison-haute. Il rejoint la rueJean-Mermoz, se confond avec elle sur une quinzaine de mètres puis « emprunte » la rue du ruisseau, qu'il quitte après deux virages successifs pour reprendre son nom et la direction du nord. Il tient sa dénomination de l'époque où lesPays-Bas étaient sous domination espagnole, auxXVIe et XVIIe siècles. Lechemin d'Espagne oucamino español[47],[48] était une route militaire permettant d'assurer l'envoi et la réception des ordres, des nouvelles, des armes, des troupes et de l'argent, le plus rapidement possible et en toute sécurité entre la capitale espagnole et ses possessions à l'est et au nord de la France (Franche-Comté etPays-Bas).
Le chemin de la mine
Au début de la grande rue en venant deBlénod-lès-Pont-à-Mousson, la rue de Pierre-Fontaine, sur la droite, monte vers la forêt. Après les dernières maisons, elle se transforme en un sentier, dit « chemin de la mine ». Cette dénomination date du début duXXe siècle alors que les ingénieurs des mines recherchent le prolongement du bassin houiller deSarrebruck vers le sud-ouest, espérant retrouver des ressources minières à la suite de l'annexion du bassin houiller de laSarre mosellane par laPrusse en 1870. En 1905, une quinzaine de sondages sont en cours[49], dont trois dans la vallée de l'Esch : Jézainville (no 12), Greney,Martincourt. À Jézainville, lacompagnie de Mokta-el-Hadid[50],[Note 11], créée par le groupe financierTalabot et l'ingénieur des minesAlphonse Parran[51] en 1854, effectue son forage à plus de 1 000 mètres de profondeur et atteint alors la couche de houille : d'abord deux veines de 0,20 et 0,30 mètre vers 1 000 mètres puis 0,60 mètre à 1 037 mètres[52]. Elle poursuit le sondage jusqu'à 1 200 mètres puis abandonne. La découverte est sans intérêt pour l'exploitation.
Ancien presbytère. Sur la place derrière l'église. Le linteau de la porte d'entrée était placé à l'origine au-dessus d'un portail de l'ancienne église démolie en 1869. Il représente le Père Eternel. Travail duXVIIe siècle.
Cinq croix ou calvaires dans les rues du village :
Au 34, Grand-Rue : croix au branches tréflées sur une colonne cannelée, posée sur un entablement cubique, le tout en pierre ; elle commémoreles jubilés de 1827 et 1850
Au 1, rue Saint-Aubin : croix de bois sur une colonne de pierre, cylindrique et ornée de motifs de feuilles et de fruits, posée sur un entablement de pierre, dont trois faces sont sculptées ; on peut y voirle ciboire et l'ostensoir, la sainte face du Christ, le Christ portant sa croix ; il n'y a pas d'inscription particulière.
À la fourche de la route de Griscourt et du chemin de Verzelle : croix de pierre sur entablement cubique ; la colonne présente des sculptures à motifs de feuilles de vigne et de grappes de raisin, rappelant que Jézainville fut longtemps un village de vignerons ; elle porte l'inscription,1818, Claude Maxé le jeune, maire de Jézainville.
Au bout de la rue de la Pépinière, dans la vau du rucher : croix d'Auoué, dont le socle est posé à cheval sur un bassin-fontaine ; c'était autrefois le seul point d'eau accessible en hiver aux habitants du village ; la colonne portant la croix est octogonale, rétrécie vers le haut ; la croix portant le Christ est encadrée de la Vierge à gauche et d'un personnage qui a perdu sa tête, à droite ; on peut lire à l'avantClaude Maxé le jeune 1819 et derrière,1803. Cette croix a sans doute été érigée en remplacement de celle d'origine, ainsi qu'en témoigne ce court extrait du conseil municipal du :"Dessus cette fontaine, il y avait une jolie croix sur des gradins, que la malheureuse révolution a fait abattre."
À la fourche du chemin de Toul et du chemin de Dieulouard, une grande croix de mission en bois peint plantée directement dans le gazon, ditela croix bleue.
Une croix à l'extérieur, sur la route de Griscourt, près du centre hippique, dite la Croix-des-Morts ou Croix des Pestiférés. Ce lieu aurait été le théâtre d'une bataille dans la période du Bas-Empire, car lors de l'élargissement du chemin de Griscourt en 1840, on découvrit des ossements humains et animaux, des étriers, des éperons et des armes brisées. La découverte de squelettes séparés les uns des autres par des petits murs de pierre sèche laisse penser qu'il y avait un cimetière au Haut-Moyen Âge. La légende veut également que le lieu ait servi de sépulture aux habitants du village lors de l'épidémie de peste de 1632. Ce calvaire a un socle cubique, surmonté d'une colonne cylindrique terminée par un chapiteau, portant au sommet une simple croix de pierre. On peut lire sur le socle : « D.O.M. Cette croix est érigée(sic) à la plus grande gloire de Dieu par les soins de Jean Parisot et d'Anne Guidrique, son épouse, à l'intention des pauvres âmes qui sont entéré(sic) sur le lieu --(?) en 1825. Croix restaurée en 1905 par sa propriétaire, madame veuve GOSSEREZ-BLAISE. »
Sur la route deGriscourt, après la croix des morts et le centre équestre, la route amorce des virages serrés. Elle offre une vue plongeante vers les prairies qui s'étendent de part et d'autre du ruisseau. Les anciens du village nomment cet endroit le saut du Dragon en souvenir des entraînements que réalisaient à la fin duXIXe siècle et au début duXXe siècle les militaires du12e régiment de dragons, stationnés à la caserne Duroc de Pont-à-Mousson[53], et surtout des manifestations qui s'y tenaient sous le nom de "courses de Jézainville".
La pelouse calcaire des Pontances (site Natura 2000 de la vallée de l'Esch[54])
Les panneaux d'informations se situent sur le chemin deDieulouard. Le site surplombe également la vallée de l'Esch, sensiblement en face du saut du Dragon, d'où l'on peut en observer le panorama.
Charles Charvet de Blenod (1760 - 1813), seigneur de Jezainville, Premier avocat au Parlement de Nancy, rédacteur des Cahiers de doléances pour lesÉtats généraux de 1789, préfet.
D'argent à la croix de gueules, cantonné de quatre Taus de sable et chargé en abîme d'un livre ouvert d'argent.
Détails
La croix rouge et les Taus, ou croix de Saint Antoine, rappellent qu'il y avait à Jézainville un hôpital fondé en 1245 par les antonistes de Pont-à-Mousson. Le livre indique que les papeteries de Jézainville travaillaient pour l'université, installée dans cette même ville de 1572 à 1769.
« Jezainville », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, surgaleries.limedia.fr
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 639 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/09/1969 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Pont-à-Mousson comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
↑Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
↑Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
↑Mokta-el-Hadid : mine de fer magnétique située enAlgérie, aux environs du port deBône (aujourd'hui,Annaba).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Maillet, Claude de.,Memoires alphabetiques pour servir à l'histoire, au pouillié, et à la description générale du Barrois : contenant les noms des villes, bourgs, villages, censes & hameaux de tout ce duché, leurs diocèses, l'Office, le Bureau de recette... et les traits d'histoire les plus interessans & les plus curieux, Chez R. Briflot,(OCLC887847203,lire en ligne).
↑Les marches de l'Ardenne et des Woëpvres, seconde partie. Marches barro-woëpvriennes. Nancy. Imprimerie de veuve Raybois et comp. 1854. Par Jean François Louis Jeantin, p. 288.
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↑Annales historiques du Barrois de 1352 à 1411 ou Histoire politique, civile, militaire et ecclésiastique du duché de Bar sous le règne de Robert, duc de Bar. Par Victor Servais, chez Contant-Laguerre-Editeur, Bar-le-Duc, 1867. Page 155.
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