| Jesús Sancho Rof | |
| Fonctions | |
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| Ministre espagnol du Travail, de la Santé et de la Sécurité sociale | |
| – (9 mois et 5 jours) | |
| Président du gouvernement | Leopoldo Calvo-Sotelo |
| Gouvernement | Calvo-Sotelo |
| Prédécesseur | Félix Manuel Pérez Miyares(Travail) Alberto Oliart(Santé) |
| Successeur | Santiago Rodríguez-Miranda(Travail) Manuel Núñez Pérez(Santé) |
| Ministre des Travaux publics et de l'Urbanisme | |
| – (1 an, 10 mois et 20 jours) | |
| Président du gouvernement | Adolfo Suárez |
| Gouvernement | SuárezIII |
| Prédécesseur | Joaquín Garrigues Walker |
| Successeur | Luis Ortiz González |
| Biographie | |
| Date de naissance | (84 ans) |
| Lieu de naissance | Madrid (Espagne) |
| Parti politique | UCD(1977-83) AP(1986-89) PP(depuis 1989) |
| Diplômé de | Université de Madrid |
| Profession | Universitaire |
| Ministres du Travail d'Espagne Ministres de la Santé d'Espagne Ministres des Travaux publics d'Espagne | |
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Jesús Sancho Rof, né le àMadrid, est unhomme politiqueespagnol membre duParti populaire (PP).
Professeur des universités, il est nommé directeur général au ministère de l'Éducation en 1973, puis de laRTVE l'année d'après. Il abandonne la télévision d'État en 1975.
Aux élections de 1977, il se fait élire député de l'UCD dans laprovince de Pontevedra, après quoi il est choisi comme cadre dirigeant du ministère de l'Intérieur. Réélu en 1979, il devientministre des Travaux publics. Deux ans plus tard, le nouveau chef de l'exécutif le désigneministre du Travail etde la Santé.
Il doit quitter le gouvernement en. À nouveau élu au Congrès des députés en 1982, il rejoint l'AP l'année suivante et sous ses couleurs remporte un dernier mandat législatif, en 1986. Il met un terme à sa vie politique trois ans plus tard.
Il étudie lessciences physiques à l'université de Madrid. En 1962, après avoir passé salicence, il devient professeur d'optique. Parallèlement, il est nommé directeur du cabinet d'études de la direction nationale dusyndicat espagnol universitaire (SEU), dontRodolfo Martín Villa est alors le chef[1].
Il abandonne ces responsabilités en 1966. Il atteint deux ans plus tard le grade de professeur agrégé et enseigne alors l'optique et la structure de la matière à l'université de Madrid.
Il est choisi en pour le poste de directeur général de la Formation professionnelle et de l'Extension éducative au sein du ministère de l'Éducation et de la Science[2]. Il est toutefois relevé de ces fonctions dès le, pour devenir directeur central du Secrétariat d'assistance et de promotion syndicales de l'Organisation syndicale espagnole[3].
Il doit à nouveau quitter ses responsabilités le, après avoir été désigné directeur général de laRadiodiffusion et télévision, à 33 ans[4] du ministère de l'Information et du Tourisme. Il est relevé de son poste au bout de treize mois, le[5]. Il retrouve des responsabilités dès le, en tant que directeur central de l'Administration et des Finances de l'Organisation syndicale espagnole[6].
En, il participe à la création de la Fédération sociale indépendante (FSI), un parti qui se veut decentre gauche et dont la création est fortement liée au président du gouvernementAdolfo Suárez[7]. Il est relevé de ses fonctions administratives, à sa demande, le[8]. La FSI rejoint ensuite la coalition centriste de l'Union du centre démocratique (UCD), mise en place autour de Suárez.
Pour lesélections constituantes organisées le suivant, il est investi en deuxième position sur la liste de l'UCD dans laprovince de Pontevedra. Élu auCongrès des députés, il est nommé directeur général de la Politique intérieure au sein duministère de l'Intérieur le1er août[9] sans renoncer à son mandat parlementaire. Il siège ainsi à la commission constitutionnelle, à la commission de l'Intérieur et à la députation permanente[10]. Le, il est promu au poste de sous-secrétaire de l'Intérieur[11].
Déclaré inéligible du fait de ses fonctions administratives, il ne se présente pas auxélections générales du1er mars 1979. Pourtant, le, Jesús Sancho Rof est nommé, à 38 ans,ministre des Travaux publics et de l'Urbanisme[12].
Dès le lendemain de sa nomination, il se trouve confronté à'une manifestation de la part de deux cents habitants du quartier madrilène d'Orcasitas, qui réclament l'abrogation du décret sur le logement, qui remet en cause les engagements ministériels dans le domaine de larénovation urbaine[13]. Le, il reçoit la principale association d'habitants deMadrid et s'engage à respecter les engagements pris, notamment la construction de vingt-cinq mille logements et que les loyers des nouvelles habitations ne dépassent pas 10 % des revenus du chef de famille, sans pour autant abroger le décret contesté puisqu'une loi sur le logement est en préparation[14]. À l'issue d'une nouvelle réunion le, il annonce la signature d'un arrêté ministériel qui confirme le chiffre de vingt-cinq mille logements, prévoit un investissement total de soixante milliards depesetas et que les constructions se réaliseront de manière simultanée[15].
Au mois de juillet suivant, il est évoqué comme candidat à la présidence de la fédération UCD de laprovince de Pontevedra face au conseiller municipal deVigo Víctor Moro ; il bénéficie notamment du soutien deLuis González Seara etPio Cabanillas, représentant le courant« centraliste » de l'UCD deGalice[16]. Il est finalement seul à se présenter au vote des délégués le et se voit donc logiquement élu président du comité exécutif provincial[17].
À la suite de la démission d'Adolfo Suárez et son remplacement parLeopoldo Calvo-Sotelo, Jesús Sancho Rof est nommé leministre du Travail,de la Santé et de la Sécurité sociale[18], fusionnant en conséquence deux départements ministériels[19]. Son passage à ce poste est principalement marqué par le« scandale de l'huile frelatée » et une grève des médecins hospitaliers. Le, il est relevé de ses fonctions à l'occasion d'unimportant remaniement ministériel[20]. Il est l'unique ministre sanctionnée pour l'affaire de l'huile de colza, puisque le ministre de l'ÉconomieJuan Antonio García Díez est promu second vice-président du gouvernement[21].
Il est investi candidat auxélections législatives anticipées du 28 octobre 1982, comme tête de liste UCD dans laprovince de Pontevedra[22]. Il fait partie des onze députés que fait élire le parti centriste et siège pour ce mandat à la commission de l'Éducation et de la Culture[23]. L'UCD ayant disparu, il rejoint l'Alliance populaire (AP) et se représente auxélections législatives anticipées du 22 juin 1986, en deuxième position sur la liste de laCoalition populaire (CP) emmenée parMariano Rajoy dans la province de Pontevedra[24]. Pour ce dernier mandat, il participe à la commission bicamérale de la Recherche scientifique et du Développement technologique, ainsi qu'à la commission de l'Éducation et de la Culture à compter d'[25]. Il ne se représente pas aux élections de 1989 et quitte la vie politique.
Il est président de l'AERCO (l'association patronale des entreprises de construction) de 1998 à 2008[26].
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| Travaux publics (1977-1991) |
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| Transports (1977-1991 ; depuis 2023) |
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| Équipement (1991-2023) |
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| Logement (2004-2010 ; depuis 2023) |
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| Vice-présidents |
| Adolfo Suárez | |||||||
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| Affaires étrangères | |||||||||
| Justice | |||||||||
| Défense | |||||||||
| Finances | Jaime García Añoveros | ||||||||
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| Affaires européennes | |||||||||