Pour les articles homonymes, voirJemmapes.
| Statut | Anciendépartement français desdépartements réunis annexés par laPremière République et lePremier Empire |
|---|---|
| Chef-lieu | Mons |
| Superficie | 4 766 km2 |
|---|
| Création du département | |
| Reconquête par les Autrichiens | |
| Retour des troupes françaises | |
| Annexion desPays-Bas autrichiens et restauration du département | |
| Suppression du département |
| (1er)1800-1805 | Jean-Baptiste Garnier |
|---|---|
| (Der)1812-1814 | Pierre-Clément de Laussat |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Ledépartement de Jemmapes est le nom donné aucomté de Hainaut pendant les périodes d'occupation et d'annexion par la France, d'abord en mars1793 et ensuite d'octobre1795 (décret du 14 fructidor an III[1]) à septembre1814. Il fait partie desdépartements réunis et se voit attribuer lenuméro 86 dans la liste des130départements français de 1811[2].
Son nom commémore la victoire française à labataille de Jemappes. On l'écrit égalementJemmape (sans « s » final).
Le numéro du département était le 86.

À la suite de labataille de Jemappes (), les troupes de la République française conduites par legénéral Dumouriez envahissent lesPays-Bas autrichiens.
Le, la Constituante française avait déclaré dans un décret que la nation française renonçait à entreprendre aucune guerre dans le but de faire des conquêtes. Le, un décret de laConvention nationale française promet secours et fraternité à tous les peuples qui veulent recouvrer leur liberté. Un nouveau décret, du, déclare quela France proclame la liberté et la souveraineté de tous les peuples chez lesquels elle a porté et elle portera les armes. Cependant le texte détaillé du décret met en évidence une tutelle du peuple libéré jusqu'à la fusion naturelle avec la France[3].
L'Assemblée générale despeuples souverains du Hainaut de Mons refuse le décret de la convention du ; la Convention française renvoie au Comité diplomatique, le, la demande d'incorporation de la ville deMons à la France.
À partir de, la République française intègre progressivement à son territoire, par des décrets de la Convention, les provinces, villes, faubourgs et communes de l'État belge, en invoquant lesouhait du peuple souverain : le décret du déclare ainsi la réunion du pays deHainaut, sous le nom dedépartement de Jemmapes (quatre-vingt-sixième département)[4]. Le nom de Jemmapes fait référence à lavictoire de Jemappes du. Ledépartement de Jemmapes est créé le, à la suite d'un vote favorable à l'annexion, arraché par la force des armes[5].
Le département succédait en partie à l'anciencomté de Hainaut (amputé des territoires déjà conquis auXVIIe siècle parLouisXIV) ;Charleroi faisait à l'origine partie ducomté de Namur, tandis que lesbonnes villes deChâtelet etThuin dépendaient de laprincipauté de Liège. Le de la même année, lebailliage deTournai lui est rattaché.
De 1791 à 1793, le département de Jemmapes fournit un bataillon devolontaires nationaux.
Réoccupé par les Autrichiens le, le Hainaut est reconquis le par les Français lors de labataille de Fleurus. Le département n'est restauré que le, le territoire étant considéré jusqu'à cette date comme pays conquis. Le décret du l'intègre au territoire français[6].
Le département disparaît à la fin de la domination française, le.
Ses limites correspondaient approximativement au territoire de l'actuelle province wallonne deHainaut enBelgique, sauf une enclave incluse dans le département duNord et les anciennes communes de l'arrondissement de Mouscron, détachées de laFlandre-Occidentale en1963.
Son chef-lieu étaitMons.
Le département de Jemmapes était divisé en trois arrondissements[7] :



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