La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Huteau, le fossé 01 de la commune de Jeantes[1], le fossé du Fond Placard[2], le ruisseau de la Longue Rue[3], le ruisseau du Coq Banni[4], le ruisseau du Fond Maupetit[5], le ruisseau du Robinet[6] et un autre petit cours d'eau[7],[Carte 1].
Au, Jeantes est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[15].Elle est située hors unité urbaine[16] et hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,8 %),terres arables (32,3 %), zones urbanisées (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), forêts (3,5 %)[19].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le village est cité pour la première fois sous l'appellation deJante auXIIe siècle (cartulaire de l'abbaye de Saint-Denis) ;Janta, Jantea, Janta-Villa, Jantes, Jante-en-Thiérache ;Jante-la-Ville vers 1750 (carte de Cassini) ;Jeantes' auXIXe siècle[20].
Jeantes pourrait répondre à un nom celtique :cambita, formé surcambo et qui signifie « courbe, courbure »[21].
Fragment d'autel trouvé vers 1860 au lieu-ditEreule.
Anecdote :Le Coq Banni fut un hameau populeux. On y relève l'existence d'un tailleur d'habits, de deux tonneliers, d'un laboureur et de manouvriers. Il n'y aura jamais d'école, on va à Coutenval, ou à La Longue Rue, ou tout simplement au village.C'était vers l'année 1883 qu'une ferme y fut construite.
Carte de Cassini Lacarte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, la paroisse de Jeantes est un exemple typique de l'habitat dispersé thiérachien avec ses nombreux hameaux encore existants de nos jours
Jeantes-la-Cour, hameau dont la ferme et le moulin appartenaient autrefois à l'abbaye de Saint-Michel[20].
le Coq Bany (aujourd'hui Coq Banni) qui s'écrivait Cocq Banny en 1676 et qui a donné son nom à un petit ruisseau de 3 km, affluent de la rivière Le Hutteau[22].
le hameau de Coutenval
la Longue-Rue
la Sablonnière
la Nigaudière et l'Epinette contiguës à la paroisse de Plomion
Cinq fermes dont la plupart ont disparu sont représentées sur la carte : la Ferme du Tourniquet, la Ferme des Fons-Monpetit, la ferme Grand-Mère, le ferme Bertaud et la ferme de la Folie qui a été détruite en 1805[23]. Quatre moulins à eau Le Robinet, Le Balizeau celui de Jante-la-Cour et celui de Jante-la-Ville sont symbolisés par une roue dentée sur les rivières.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2022, la commune comptait 224 habitants[Note 2], en évolution de +9,8 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).
L'église est visitée par des milliers de touristes en particulier des Néerlandais venant voir l'œuvre de leur compatriote. Dans le village et ses hameaux on peut dénombrer une dizaine de maisons habitées, pendant leurs congés, par des Néerlandais.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑a etbAuguste Matton,Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris,(lire en ligne), p.145.