| Jean de Boishue | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Maire deBrétigny-sur-Orge | |
| – (16 ans, 10 mois et 16 jours) | |
| Réélection | 19 mars 1989 18 juin 1995 |
| Prédécesseur | Alain Blin |
| Successeur | Bernard Decaux |
| Conseiller général de l’Essonne | |
| – (12 ans, 5 mois et 16 jours) | |
| Circonscription | Canton de Brétigny-sur-Orge |
| Prédécesseur | Alain Blin |
| Successeur | Paul Simon |
| Secrétaire d'État chargé de l’Enseignement supérieur | |
| – (5 mois et 20 jours) | |
| Président | Jacques Chirac |
| Gouvernement | Juppé I |
| Prédécesseur | François Fillon(ministre) |
| Successeur | François Bayrou(ministre) |
| Député français | |
| – (2 ans, 1 mois et 15 jours) | |
| Élection | 28 mars 1993 |
| Circonscription | 3e de l’Essonne |
| Législature | Xe(Cinquième République) |
| Groupe politique | RPR |
| Prédécesseur | Yves Tavernier |
| Successeur | Geneviève Colot |
| Conseiller régional d’Île-de-France | |
| – (6 ans et 6 jours) | |
| Président | Pierre-Charles Krieg |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Jean de Guéhéneuc de Boishue |
| Date de naissance | (82 ans) |
| Lieu de naissance | Boulogne-Billancourt |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | RPR |
| Famille | Famille de Guéhéneuc de Boishue |
| Profession | Professeuragrégé Haut fonctionnaire |
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Jean de Boishue (nom court deJean de Guéhéneuc de Boishue, né le àBoulogne-Billancourt, est unhaut fonctionnaire ethomme politiquefrançais.
Membre duRPR (Rassemblement pour la République), il estsecrétaire d'État chargé de l’Enseignement supérieur,député de latroisième circonscription de l'Essonne,conseiller régional d’Île-de-France,conseiller général ducanton de Brétigny-sur-Orge etmaire deBrétigny-sur-Orge.
Il est nommé chargé de mission auprès du Premier ministreFrançois Fillon en mai2007.
Jean de Guéhéneuc de Boishue est né le àBoulogne-Billancourt d’Antoinettede Guéhéneuc de Boishue dont il porte le nom. Sa mère est la veuve du princerusse Nikita PetrovitchMestchersky[1]. Il est ainsi apparenté à l’artiste peintrebelgeBoris Mestchersky[2] mais également à lafamille Cochin puisque sa grand-mère maternelle est Geneviève Cochin, la fille du colonel Pierre Cochin (1858-1939), qui est le frère deDenys Cochin et d'Henry Cochin.
Il épouse la fille de l'architecteCharles-Gustave Stoskopf.
Jean de Boishue estagrégé derusse[2][Quand ?].
Jean de Boishue exerce commeprofesseuragrégé derusse. Le, il est nomméinspecteur général de l’Éducation nationale[3], promu à l’échelon spécial le[4]. Le, il est radié du corps des inspecteurs généraux de l’Éducation nationale[5] pour permettre sa nomination auConseil d’État[6] jusqu’à son admission à laretraite le[7].
Jean de Boishue entame une carrière dans lescabinets ministériels en1969. Il estchef adjoint de cabinet d’Olivier Guichard alorsministre de l’Éducation nationale puisministre de l’Équipement, du Logement et de l’Aménagement du territoire de1969 à1973, il devient conseiller technique au cabinet d’Aymar Achille-Fould alorssecrétaire d'État auprès du ministre des Armées puis au ministère des Transports de 1973 à1974, il collabore avecPierre Lelong ausecrétariat d’État des Postes et Télécommunications jusqu’en1975 puis de nouveau avec Aymar Achille-Fould dans le même ministère jusqu’en1976.
En1984, il devientmaire deBrétigny-sur-Orge dans l’Essonne contre le maire sortantcommuniste Alain Blin puis lors desélections régionales de 1986 il est élu auconseil régional d'Île-de-France sur la liste conduite parMichel Giraud en prenant en charge les dossiers desuniversités et de laculture. Lors desélections cantonales de 1988, il bat là aussi le communiste Alain Blin et devientconseiller général ducanton de Brétigny-sur-Orge et vice-président duconseil général de l'Essonne chargé de la culture. Lors desélections municipales de 1989, il est réélu avec 58,17 % des voix dès le premier tour[8]. Il abandonne son siège de conseiller régional lors desélections de 1992 et lors desélections législatives de 1993, il bat le député sortantsocialisteYves Tavernier avec 54,34 % des voix[9]. Lors desélections cantonales de 1994, il est réélu conseiller général avec 51,15 % des voix[10].
À la suite de l’élection présidentielle de 1995 qui voit la victoire deJacques Chirac, il est nommé lesecrétaire d'État chargé de l’Enseignement supérieur dans lepremier gouvernement d’Alain Juppé et cède son siège de député à sa suppléanteGeneviève Colot. Il sort ensuite victorieux desélections municipales de 1995 et conserve la mairie de Brétigny-sur-Orge avec seulement 50,90 % des suffrages[11]. Il ne figure cependant plus dans lesecond gouvernement d’Alain Juppé en. Sorti grandi de ces victoires électorales et politiques, proche dePhilippe Séguin, il se pose en rival du président du conseil général de l’EssonneXavier Dugoin et entre en conflit ouvert avec lui[12], lançant une fronde contre son rival fragilisé par des affaires politico-judiciaires[13]. En1996, il se trouve mêlé à l’affaire des emplois fictifs duconseil général de l'Essonne dont a bénéficié, à son cabinet de travail, uneattachée de presse de Philippe Séguin[14]. Lors desélections législatives de 1997, il est battu par son opposant historique Yves Tavernier avec seulement 47,42 % des suffrages[15].
Lors desélections municipales de 2001, il abandonne sa commune de Brétigny-sur-Orge pour se lancer dans la conquête de lapréfecture,Évry[16], sur une liste communeRPR,UDF etDL[17] sans toutefois réussir à gagner son pari[18] ne remportant que 41,04 % des suffrages dans lecanton d'Évry-Nord[19] et 27,45 % dans la commune dans le cadre d’une triangulaire favorable[20]. Cette même année, il est chargé, en vue de la campagne pour l’élection présidentielle de 2002, de rapprocher le candidatJacques Chirac de l’intelligentsia[21].
De mai2002 à mars2004, il est chargé de mission puis conseiller spécial auprès du ministre délégué à l’Enseignement scolaireXavier Darcos. Le, il est nommé chargé de mission auprès duPremier ministreFrançois Fillon[22], reconduit dans ses missions le[23] et le[24]. Compagnon de route du Premier ministre depuis1971, il évoque les relations avecNicolas Sarkozy dans un entretien, revenant sur la polémique de « l’hyper-présidentialisation »[25]. En, il est l’invité de l’émission politiqueLe Talk Orange - Le Figaro et y fait l’éloge de la mémoire de Philippe Séguin[26].
À partir de, il est président de la Commission interministérielle d’agrément pour la conservation du patrimoine artistique national, dite « Commission des dations ».
Jean de Boishue est nomméSecrétaire d'État chargé de l’Enseignement supérieur dans lepremier gouvernement d’Alain Juppé par le décret du[27] auprès duministre de l’Éducation nationaleFrançois Bayrou[28]. Il conserva son poste jusqu’au remaniement ministériel le conduisant ausecond gouvernement d’Alain Juppé.
Jean de Boishue est éludéputé de latroisième circonscription de l'Essonne le pour laXe législature. Il conserve son siège jusqu’à sa nomination au gouvernement le et siège sur les bancs du groupe duRassemblement pour la République[29],[30].
D’avril2001 à novembre2002, Jean de Boishue est secrétaire national duRassemblement pour la République chargé de laCulture[31]. De2004 à2008, Jean de Boishue est membre du directoire de laFondation pour l'innovation politique[32].
Jean de Boishue estdirecteur de la rédaction de la revue du RPRUne certaine idée[21]. Il est depuis2006 lerédacteur en chef de2050, la revue de la Fondation pour l’innovation politique[32].
Jean de Boishue est éluconseiller régional d’Île-de-France le et conserve son siège jusqu’au. Auconseil régional d'Île-de-France, il est chargé desuniversités et de laculture[12].
Jean de Boishue est éluconseiller général ducanton de Brétigny-sur-Orge le, il est réélu le et ne se représente pas lors des élections de2001. Auconseil général de l'Essonne, il est vice-président chargé de laculture[12].
Jean de Boishue est élumaire deBrétigny-sur-Orge le, il est réélu le et le et ne se représente pas lors des élections de2001[33].
Jean de Boishue est l'auteur de :
Jean de Boishue est mis en accusation parSteevy Gustave, résident de Brétigny-sur-Orge et candidat d'une liste d'opposition aux élections municipales, pourinjure raciste etdiffamation concernant des passages de l’ouvrageBanlieue mon amour où il pensait reconnaître dans l’un des personnages : son père. LeMouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) etSOS Racisme se portèrentpartie civile[34],[35], propos pour lesquels il formule des excuses sans les renier[36] et proposa de verser lesdroits d’auteur aux plaignants[37], ce qui fait abandonner les poursuites de SOS Racisme[38] sans pour autant qu’ils acceptent la compensation financière[39]. Jean de Boishue est finalement condamné à verser 10 000 francs d’amende et 30 000 francs dedommages-intérêts au plaignant Steevy Gustave pourcomplicité de diffamation raciale[40],[41].
Le, Jean de Guéhéneuc de Boishue est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de« ancien secrétaire d'Etat, ancien député, inspecteur général de l'éducation nationale ; 29 ans de services civils et de fonctions électives »[42].
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