Pour les articles homonymes, voirBaroncelli.
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| Nom de naissance | Marie Henri Jean de Baroncelli de Javon |
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Jean de Baroncelli,10e marquis de Javon, né le àParis et mort le àMontpellier[1], est unécrivain etcritique de cinémafrançais.
Jean de Baroncelli est le fils du cinéasteJacques de Baroncelli. Il naît le dans le16e arrondissement de Paris[2]. Il fait des études de droit et de lettres, et est diplômé de l'École libre des sciences politiques[3].
Il se marie le avec l'actriceSophie Desmarets[4]. Le couple a une fille, Caroline, née en 1952[5].
D’abord collaborateur du journalantisémiteJe suis partout[6], il écrit ensuite, de 1953 à 1983, dans le journalLe Monde de nombreuses critiques de cinéma, ainsi que des entretiens et des enquêtes.
Il a été membre du jury lors de plusieurs festivals (par ex.Berlin 1957,Cannes1958 et1963,Venise 1961). Il a même fait un temps partie du conseil d'administration duFestival de Cannes. Il a également participé à plusieurs émissions duMasque et la Plume.
Il est, avec Jeander (critique du journalLibération) et des exploitants de cinéma parisiens, à l'origine de la création de l'Association française des cinémas d'art et d'essai en 1955[7].
« Jean de Baroncelli a contribué à l'institutionnalisation de la critique de cinéma. Il a donné à cet exercice une assise journalistique inédite en développant la place de la rubrique « Cinéma » au sein duMonde au moyen de comptes rendus réguliers, de longs entretiens et d'enquêtes. La pondération qui caractérise ses articles fut aussi le moyen d'asseoir la « respectabilité » du métier de critique : pondération du style au moyen d'exposés concis et de phrases courtes, pondération des idées ne convoquant aucun arsenal théorique, pondération du goût, susceptible d'emballement mais peu amateur de radicalité, pondération du ton, loin de la virulence des Jeunes Turcs de la Nouvelle Vague qui, à la même époque, se livraient à la critique de cinéma de manière totalement opposée[8]. »