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Jean d'Ormesson

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Jean d'Ormesson
Jean d'Ormesson en 1981. et Jean d'Ormesson en 1981 (Studio Harcourt)
Fonctions
Président
Conseil international de la philosophie et des sciences humaines
-
Fauteuil 12 de l'Académie française
-
Secrétaire général
Conseil international de la philosophie et des sciences humaines
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Bruno Wladimir François de Paule Lefèvre d'OrmessonVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Jean d'OVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Famille
Père
Mère
Marie Anisson du Perron(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Françoise Béghin(d)(de à)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Olivier Lefèvre d'Ormesson (cousin germain paternel)
Louis Malle (cousin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Blason
Œuvres principales
signature de Jean d'Ormesson
Signature

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Jean Lefèvre d'Ormesson, comte d'Ormesson, communément appeléJean d'Ormesson, parfois surnomméJean d'O, est unécrivain,journaliste etphilosophefrançais né le àParis et mort le àNeuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Membre de lafamille Lefèvre d'Ormesson, une desfamilles subsistantes de la noblesse française, propriétaire duchâteau d'Ormesson dans leVal-de-Marne, il descend par sa mère de lafamille Lepeletier de Saint-Fargeau, propriétaire duchâteau de Saint-Fargeau dans l'Yonne. Il se voit dispenser un enseignement privilégié et est notamment élève de l'École normale supérieure.

Il est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages, allant de grandes fresques historiques imaginaires (La Gloire de l'Empire, 1971) aux essais philosophiques dans lesquels il partage ses réflexions sur la vie, la mort ou l'existence de Dieu (Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, 2016). Il est élu à l'Académie française en 1973. De 1974 à 1977, il est également le directeur général duFigaro.

Considéré pendant plus de quarante ans comme l'ambassadeur médiatique de l'Académie française, il était très présent dans des émissions télévisées littéraires ou plus généralistes, où il est régulièrement invité pour sonérudition et sonart de la conversation.

Biographie

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Famille

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Origines

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Jean Bruno Wladimir François-de-Paule Lefèvre d'Ormesson naît le dans le7e arrondissement de Paris[1].

Issu de lafamille Lefèvre d'Ormesson, il est :

Sa mère, Marie Henriette Isabelle Anisson du Perron (1892-1975), issue de la famille Anisson du Perron[3], descend d'Étienne-Alexandre-Jacques Anisson-Dupéron (1749-1794), directeur de l'Imprimerie royale en 1783, privé de cet emploi à laRévolution et guillotiné[4].

Membre de lafamille Lefèvre d'Ormesson (marquis d’Ormesson) appartenant à lanoblesse de robe, en tant que cadet dans sa fratrie, il porte le titre de « comte »[1].

Parmi ses ancêtres, se trouvent le jugeOlivier Lefèvre d'Ormesson[1], disgracié à la suite duprocès de Nicolas Fouquet, ainsi que par sa mère, leconventionnelLouis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau. Il descend également dumaréchal d'EmpireEmmanuel de Grouchy.

À l'origine, ses ancêtres utilisent le patronymeLe Fèvre. Au début duXVIe siècle, son ancêtre Jean Le Fèvre amorce l'ascension sociale en devenant commis au greffe du Parlement de Paris. Son fils, Olivier Le Fèvre (1525-1600), devient président de la Chambre des comptes de Paris et acquiert les seigneuries d'Eaubonne et d'Ormesson àÉpinay-sur-Seine. Il est anobli en1553. La famille s'établit en 1758 àAmboile, dans la vallée de la Marne, terre dont elle obtient l'érection enmarquisat, le village étant renommé de ce faitOrmesson-sur-Marne[5].

Jeunesse et formation

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Jean d'Ormesson passe son enfance auchâteau de Saint-Fargeau, qui appartient à sa mère, épisode de sa vie qu'il évoque dansAu plaisir de Dieu. Pendant sa jeunesse, la famille suit les missions du père enBavière (de 1925 à 1933), enRoumanie et auBrésil, àRio de Janeiro[6]. Il est élevé par sa mère, des nourrices et des gouvernantes jusqu'à l'âge de14 ans et suit toute sa scolarité les cours par correspondance duCours Hattemer[7].

Son père, ambassadeur à la retraite, avait été nommé à la tête de laCroix-Rouge française et avait dû aller travailler à Vichy (où il n’est resté que24 heures avant de démissionner).« Il nous installe, ma mère et moi, flanqués de mon cousin Jacques et de sa mère, ma blonde et délicieuse tante Anne-Marie dont le mari est prisonnier en Allemagne, dans la modeste pension Bon Accueil à Royat et il m’inscrit en première, pour préparer mon bachot, aulycée Blaise-Pascal à Clermont-Ferrand. »

Ce passage en Auvergne ne durera que quelques mois. Le temps de tracer, lors de l’hiver 1940-1941, des croix de Lorraine sur les murs de Clermont-Ferrand, d’emprunter quotidiennement le tramway Royat - Clermont-Ferrand, et de vivre un hiver glacial avant de quitter la région en direction de Nice.

Entre 1941 et 1942, il est élève aulycée Masséna de Nice[8], il obtient son baccalauréat en 1943, après un premier échec. Il entre enhypokhâgne aulycée Henri-IV, puis intègre à19 ans l'École normale supérieure[9] (1944).

Jean d'Ormesson en 1948 (Studio Harcourt).

Licencié ès lettres et en histoire, il tente ensuite, contre l'avis de son professeurLouis Althusser, l'agrégation de philosophie, qu'il obtient en 1949 à la troisième présentation. Il se classe douzième parmi les vingt et un candidats reçus[10].

Littérature, politique et journalisme

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Vie privée et débuts dans le journalisme

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Après son service militaire au sein d'un régiment parachutiste[11],[12], il donne quelques cours de grec classique et de philosophie aulycée public Jacques-Decour, puis entame une carrière de journaliste àParis Match où il écrit quelques articles« people », ainsi qu'aux quotidiensOuest-France,Nice-Matin etProgrès de Lyon.

Il vit alors dans l'appartement de ses parents97, rue du Bac, jusqu'à son mariage à l'âge de37 ans[13],[14]. Il s'agit d'une partie de l'hôtel particulier de 1722 qui est habité de 1809 à 1824 parConstance de Théis, successivement princesse, comtesse — et à nouveau princesse — de Salm-Dyck, puis sous le Second Empire par le maréchal Vaillant, avant que vers 1987 son nouveau propriétaire ne le restaure et remeuble[15].

Le, il épouse à Paris dans le16e arrondissement, Françoise Béghin, née dans cet arrondissement le, de 13 ans sa cadette, fille benjamine deFerdinand Béghin, magnat de la presse (et administrateur duFigaro à partir de 1950) et du sucre (PDG de la sociétéBéghin-Say), suisse par sa mère, et également cousine (par sa tante paternelle) du cinéasteLouis Malle[16]. Leur filleHéloïse naît le.

En 1950, par l'entremise deJacques Rueff, un ami de son père, alors président duConseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'UNESCO, Jean d'Ormesson est nommé secrétaire général de ce conseil, organisme international rattaché auprès de l'UNESCO[17]. Il deviendra président de ce même Conseil en[18] et le restera jusqu'en 1996[19].

Il estrédacteur en chef adjoint (1952-1971), membre du comité de rédaction (à partir de 1971), puis rédacteur en chef de la revueDiogène (sciences humaines). Il est plusieurs fois conseiller dans des cabinets ministériels (dont celui deMaurice Herzog à la Jeunesse et aux Sports) et membre de la délégation française à plusieurs conférences internationales, notamment à l'assemblée générale desNations unies en 1968.

Romans

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Jean d'Ormesson, le 02 octobre 2008 à Paris.

En 1956, il publie son premier roman,L'amour est un plaisir[Note 1], qui se vend à seulement 2 000 exemplaires, alors que son éditeurJulliard voit en lui un« frère deSagan ». Il connaît son premier succès critique et public en 1971 avec le romanLa Gloire de l'Empire (100 000 exemplaires vendus) pour lequel il reçoit legrand prix du roman de l'Académie française[18].

Il apparaît six fois dans l'émission téléviséeItaliques entre 1971 et 1974[Note 2].

Jean d'Ormesson en 2007.

Jean d'Ormesson écrit de nombreuxromans, qui échappent souvent aux conventions du genre romanesque : les intrigues sont construites autour de plusieurs personnages et font place à de nombreuses digressions et à des anecdotes personnelles, alliant l'humour et l'érudition. Les fictions de Jean d'Ormesson constituent souvent une méditation sur letemps qui passe et prennent parfois l'allure d'un traité de vie :La Gloire de l'Empire,Dieu, sa vie, son œuvre,Histoire du Juif errant,La Douane de mer,Presque rien sur presque tout. La dimensionautobiographique est toujours très présente, en particulier dansDu côté de chez Jean,Au revoir et merci,Le Rapport Gabriel,C'était bien, livres à mi-chemin entre lerécit et l'essai, où Jean d'Ormesson parle de lui-même, tout en inventant certains détails de sa vie sur le ton de la fausse confidence ou de la fausse modestie[réf. nécessaire].

Dans ses derniers livres, il explore d'autres voies en relatant d'outre-tombe sa propre vie passée ou en adoptant un registre plus mélancolique (Une fête en larmes).

En2015 et2018, Jean d'Ormesson est édité au sein de la collection de labibliothèque de la Pléiade deséditions Gallimard, avec deux tomes d'œuvres choisies. Il est rare qu'unauteur soit édité dans la prestigieuse collection de son vivant[20],[21] et ce, malgré des reproches sur la qualité littéraire de son œuvre[22],[23]. Il avait d'une certaine manière une présence dans la Pléiade en composant l'album (iconographie commentée) surChateaubriand dont il est un grand admirateur, lui consacrant une biographie,Mon dernier rêve sera pour vous[24],[25].

Académie française

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Jean d'Ormesson etErik Orsenna en 2015.

Jean d'Ormesson est élu à l'Académie française le, aufauteuil 12, face àPaul Guth, succédant àJules Romains mort l'année précédente[26],[27]. Il y est élu un mois après la mort de son oncleWladimir d'Ormesson (décédé le), qui occupait lefauteuil 13 de l'Académie française. Il y fut reçu le parThierry Maulnier[28].

Il fait campagne pour défendre la réception sous la coupole deMarguerite Yourcenar, la première femme admise à l'Académie en1980[6],[29], répondant à son discours de remerciement en 1981. Il milita fortement, y compris avec un discours de présentation, pour la candidature deValéry Giscard d'Estaing en2003, ce qui fut concrétisé malgré les polémiques concernant le peu d'expérience littéraire de l'ancien président[30],[31]. Il reçoit égalementMichel Mohrt en 1986 etSimone Veil le18 mars 2010.

Il était le benjamin de l'Académie française à son entrée[Note 3]. À sa mort, il en était le doyen d'élection (depuis le décès deClaude Lévi-Strauss le) et le vice-doyen d'âge[Note 4] depuis la mort deMichel Déon un peu moins d'un an auparavant.

Directeur général duFigaro

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En 1974, il est nommé directeur général duFigaro.

Ses opinions sur laguerre du Viêt Nam lui valent des paroles très dures deJean Ferrat dans la chansonUn air de liberté[32]. En 1975, à la suite de la suppression de cette chanson d'une émission de télévision à la demande de Jean d'Ormesson, Jean Ferrat s'explique :« Je n'ai rien contre lui, contre l'homme privé. Mais c'est ce qu'il représente, [...] la presse de lagrande bourgeoisie qui a toujours soutenu les guerres coloniales, que je vise à travers M. d'Ormesson[33]. »

En 1976, toujours directeur général duFigaro, il apporte son soutien au journaliste et responsable syndical (CGC)Yann Clerc qui aideRobert Hersant, le nouveau propriétaire du titre (à partir de), à éliminer toute opposition des journalistes après sa prise de pouvoir[34].Plus de soixante-quinze journalistes démissionnent en invoquant la clause de conscience.Bernard Pivot, soutenu par l'ancien propriétaire du groupe de presseJean Prouvost, réussira à négocier desindemnités qui lui permettront de financer la piscine de sa maison dans leBeaujolais, à laquelle il donnera le nom de Jean d'Ormesson. Ce dernier a très bien pris la plaisanterie et les deux hommes deviendront amis.« Je pensais qu'on donnerait mon nom à une école après ma mort, a-t-il réagi, je ne pensais pas qu'on le donnerait à une piscine de mon vivant »[35].

Il démissionne de son poste de directeur en 1977 face à l'ingérence rédactionnelle deRobert Hersant[36].

Il continue une chronique régulière jusqu'en 1983 dans le nouveau supplémentLe Figaro Magazine dont le rédacteur en chef estLouis Pauwels.

Jean d'Ormesson poursuit sa collaboration à la rubrique « Débats et opinions » du journalLe Figaro. La première biographie à son sujet, écrite parArnaud Ramsay,Jean d’Ormesson ou l'élégance du bonheur, a été publiée en2009[37].

Pensée et positionnement politiques

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Jean d'Ormesson se considère comme« un homme dedroite — ungaulliste avéré, mais un gaulliste européen — qui a beaucoup d'idées degauche : des idées d'égalité et deprogrès, ce progrès qui est abandonné par la gauche à cause des écologistes[38]. »

Sa présence médiatique en fait une personnalité de l'intelligentsia de la droite française. En 1978, il est un des membres fondateurs[39] duComité des intellectuels pour l'Europe des libertés[40]. Il prend part au débat dans la campagne pour leréférendum sur le traité de Maastricht dans un entretien avec le présidentFrançois Mitterrand lors de l'émissionAujourd'hui l'Europe se déroulant le à laSorbonne àParis et présenté parGuillaume Durand.

En 2012, il soutientNicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle[41].

Passeport libanais

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À l'occasion d'une interview au cours de laquelle il commente le renoncement deFrançois Hollande à réunir le Congrès sur la question de la déchéance de nationalité, Jean d'Ormesson révèle qu'il possédait également un passeportlibanais[42] (« Je suis, moi-même, binational (j'ai un passeport libanais). »). Il lui avait été accordé par le gouvernement provisoire du généralMichel Aoun[43] lors d'un séjour durant laguerre civile libanaise.

Défense des chrétiens d'Orient

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Dès 2008, Jean d'Ormesson dénonce le sort des populations qui fuient ou survivent dans le nord de l'Irak et de la Syrie, en particulier les chrétiens d'Orient. Il définit ceux-ci comme « nos frères aînés, auxquels nous devons admiration et respect »[44].

Vie privée

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Jean d'Ormesson rencontre Françoise Béghin, fille du magnat du sucre et de la presseFerdinand Béghin en 1958. En 1962, il l'épouse afin de légitimer leur fille Heloïse dont elle est tombée enceinte, tout en lui signifiant« n'être pas fait pour le mariage » et que ce mariage devrait« préserver leurs libertés respectives »[45].

En 1974, il rencontre Malcy Ozannat, fille d'Olivier Guichard et épouse de Jean-Pierre Ozannat, directeur adjoint d'Europe 1, qu'il ne quittera plus.

Après vingt ans d'indifférence, les deux femmes finissent par sympathiser au point de prendre leurs vacances ensemble[46].

Affaire judiciaire

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En 2003, l'académicien et son épouse Françoise sont soupçonnés d'avoir dissimulé16 millions d'euros à l'administration fiscale française, mais le non-respect de procédures d'entraide judiciaire internationale provoque l'interruption des poursuites[47].

Maladie et mort

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Chapelle funéraire de la famille d'Ormesson aucimetière du Père-Lachaise (division 56), dans laquelle Jean d'Ormesson ne repose pas[48].

En 2013, il évoque uncancer de la vessie lui ayant valu huit mois d'hospitalisation[49],[50]. Il déclare, une fois remis, qu'il avait« une chance sur cinq de [s]’en sortir » et que« le cancer a rayé une année de [s]a vie[51]. »

Jean d'Ormesson meurt d'unecrise cardiaque dans la nuit du4 au 5 décembre 2017 (tôt dans la matinée du), à son domicile, àNeuilly-sur-Seine, à l'âge de 92 ans[52],[53],[54].

Sa mort précède de quelques heures celle d'une autre figure culturellefrançaise,Johnny Hallyday.Bruno Frappat, dansLa Croix, parle de la disparition de« deux voix de la France »[55]. Les médias rappellent à cette occasion une déclaration faite quelques années auparavant par Jean d'Ormesson qui estimait — citant en exemple les décès quasi-simultanés, en 1963, d'Édith Piaf et deJean Cocteau — qu'il est préférable pour un écrivain de ne pas mourir en même temps qu'une vedette de la chanson, sous peine de voir sa disparition éclipsée[56].

Sa famille indique que« sa dépouille sera incinérée plus tard dans l'intimité »[57],[58],[59]. Il n'est en effet pas enterré aucimetière du Père-Lachaise dans la chapelle familiale située en56e division comme il l'avait laissé deviner dès 2014 où il avait indiqué que« ce caveau est plein comme un œuf » et qu'il devra« se faire cendres »[48].

Une cérémonie religieuse en lacathédrale Saint-Louis des Invalides a lieu le. La messe est célébrée par le pèreMatthieu Rougé, curé de laparoisse Saint-Ferdinand des Ternes - Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus et ami de Jean d'Ormesson[60],[61]. L'éloge funèbre est prononcé par l'académicienJean-Marie Rouart, suivi d'unhommage national rendu par le présidentEmmanuel Macron, qui dépose un crayon sur son cercueil après avoir prononcé un discours[62] saluant un écrivain qui constituait un« antidote à la grisaille des jours »[63]. Cet hommage se déroule en présence de150 invités parmi lesquelsFrançois de Rugy, président de l'Assemblée nationale,Gérard Larcher, président du Sénat, des anciens présidentsNicolas Sarkozy, avec son épouseCarla Bruni,François Hollande tandis queValéry Giscard d'Estaing n'était présent qu'à la messe, de membres du gouvernement :Sophie Cluzel,Bruno Le Maire,Nathalie Loiseau,Françoise Nyssen,Florence Parly,Muriel Pénicaud,Brune Poirson,Marlène Schiappa etFrédérique Vidal, de l'ancien Premier ministreFrançois Fillon, du défenseur des droitsJacques Toubon, du chancelier de l'Institut de FranceGabriel de Broglie et45 membres de l'Institut de France[63] dont desmembres de l'Académie française.

Après le discours d'Emmanuel Macron, l'orchestre symphonique de laGarde républicaine a accompagné le pianiste (et compositeur)Karol Beffa, dans le second mouvement,Andante, du21e concerto pour piano deW. A. Mozart. La cérémonie s'est refermée sur une autre partition célèbre, laMéditation de Thaïs, deJules Massenet, jouée par le violonisteRenaud Capuçon et le même pianiste. Cette dernière œuvre a été réentendue le lendemain à l'église de la Madeleine, à Paris, jouée cette fois au violoncelle parGautier Capuçon, frère du précédent, lors de l'hommage rendu au rockeurJohnny Hallyday, dont il partageait étonnamment une lointaineparenté[64].

Les cendres de l'écrivain ont été répandues àVenise, devant laDouane de mer[65].

Distinctions

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Rose nommée Jean d'Ormesson

Décorations

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Le, Jean d'Ormesson est faitgrand-croix de la Légion d'honneur par leprésident de la RépubliqueFrançois Hollande.

Prix

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Autres

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Il est élu membre honoraire de l'Académie de Nîmes en 1987[69].

En 2011, il est le parrain des élèves qui ont, en 2010, intégré l'École des mines d'Alès[70].

À sa mort, il reçoit unhommage national dans la cour d'honneur de l'hôtel des Invalides, àParis, au cours duquel leprésident de la République,Emmanuel Macron, prononce sonéloge funèbre.

Dès le, la commune deCeyreste (Bouches-du-Rhône) inaugure une école primaire publique[71] à son nom, en présence de sa veuve et de sa filleHéloïse d'Ormesson[72]. Plusieurs communes suivront, notammentAsnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine)[73],Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)[74],Nîmes (Gard)[75],Saint-Jean-de-Védas (Hérault)[76],Toussieu (Rhône)[77] ainsi que la régionProvence-Alpes-Côte d'Azur qui donne le nom de « Jean d'Ormesson » au nouveau lycée deChâteaurenard à larentrée 2019[78]. En France (2023), 39 rues, avenues (etc.) sont nommés d’après l’ancien académicien[79].

Œuvres

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Ouvrages

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Compilations

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Filmographie

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Même si le nom du président n'est pas nommé, il est inspiré deFrançois Mitterrand et de sacuisinière[80].
Documentaire qui suit l'écrivain les trois dernières années de sa vie. D'Ormesson devait également jouer un écrivain en fin de vie faisant le bilan de son existence ; soit le rôle principal du premier film de fiction deLaurent Delahousse. L'académicien meurt pratiquement une semaine après l'annonce du film[81],[82].
  • 2021 :Michel Déon ou la force de l'amitié de Jérémie Carboni :intervenant (documentaire)[83].

Entretiens

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  • 1987 : Entretien sur Radio-Canada en 6 épisodes[84]

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Le titre de son premier romanL'amour est un plaisir est inspiré d’un vers de Corneille« L’amour n’est qu’un plaisir, l’honneur est un devoir ».
  2. Jean d'Ormesson apparait six fois dans l'émissionItaliques, deuxième chaîne de l'ORTF : le,,,, et enfin le.
  3. Il était alors âgé de 48 ans. Le, lepsychiatreRaphaël Gaillard devient, à 47 ans, le plus jeune académicien, battant le record de Jean d'Ormesson.
  4. Élu le 18 octobre 1973, il était membre de l'Académie française depuis 44 ans, 1 mois et 17 jours. À sa mort, son aînéRené de Obaldia est âgé de 99 ans.

Références des œuvres

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  1. L'amour est un plaisir, Paris,Éditions Julliard,coll. « Press Pockets » (no 2337), (1re éd. 1956), 220 p.(ISBN 2-266-01537-0 et9782266015370).
  2. Du côté de chez Jean,Éditions Gallimard,coll. « Folio » (no 1065), (1re éd. 1959), 214 p.(ISBN 0-7859-4106-1 et9780785941064).
  3. Un amour pour rien,Éditions Gallimard,coll. « Folio » (no 1034), (1re éd. 1960), 216 p.(ISBN 978-2-07-037034-4).
  4. Au revoir et merci,Éditions Gallimard, (1re éd. 1966), 255 p.(ISBN 978-2-07-029272-1).
  5. Les Illusions de la mer,Le Livre de poche,coll. « Le Livre de poche » (no 4103), (1re éd. 1968), 349 p.(ISBN 978-2-253-00730-2).
  6. La Gloire de l'Empire,Éditions Gallimard,coll. « Folio » (no 889-890), (1re éd. 1971), 692 p.(ISBN 978-2-07-038941-4).
  7. Au plaisir de Dieu, Paris,Éditions Gallimard,coll. « Folio » (no 1243), (1re éd. 1974), 476 p.(ISBN 978-2-07-037243-0).
  8. Le Vagabond qui passe sous une ombrelle trouée,Éditions Gallimard,, 303 p.(ISBN 978-2-07-029796-2).
  9. Dieu, sa vie, son œuvre,Éditions Gallimard,coll. « Folio », (1re éd. 1981), 496 p.(ISBN 978-2-07-037735-0).
  10. Mon dernier rêve sera pour vous,Éditions JC Lattès,coll. « Romans contemporains », (1re éd. 1982), 444 p.(ISBN 2-7096-4092-9 et9782709640923,lire en ligne).
  11. Jean qui grogne et Jean qui rit, Éditions JC Lattès,coll. « Romans contemporains », (1re éd. 1984), 424 p.(ISBN 978-2-7096-0316-4).
  12. Le Vent du soir, Éditions JC Lattès,coll. « Romans contemporains »,, 412 p.(ISBN 2-7096-4088-0 et9782709640886,lire en ligne).
  13. Tous les hommes en sont fous, Éditions JC Lattès,coll. « Romans contemporains »,, 382 p.(ISBN 2-7096-4090-2 et9782709640909,lire en ligne).
  14. Le Bonheur à San Miniato : roman, Paris, Succès du livre,, 380 p.(ISBN 2-7382-0010-9 et9782738200105).
  15. Album Chateaubriand : iconographie, Paris,Éditions Gallimard,coll. « Bibliothèque de la Pléiade / Albums » (no 27),, 359 p.(ISBN 2-07-011140-7 et9782070111404).
  16. Jeand'Ormesson etFrançoisSureau,Garçon de quoi écrire, Paris,Éditions Gallimard,coll. « Folio » (no 2304), (1re éd. 1989), 407 p.(ISBN 2-07-038418-7 et9782070384181).
  17. Histoire du Juif errant,Éditions Gallimard,coll. « Folio » (no 2436), (1re éd. 1991), 629 p.(ISBN 978-2-07-038578-2).
  18. Jeand'Ormesson etEmmanuelBerl,Tant que vous penserez à moi,Éditions Grasset,coll. « Les Cahiers rouges », (1re éd. 1992), 168 p.(ISBN 2246795060 et9782246795063).
  19. La fureur de lire la presse, Fédération Nationale de la presse française (), cité dans« Le journal, un plaisir quotidien »,Le Monde de l'éducation, Groupe Le Monde,nos 216-221,‎,p. 15.
  20. La Douane de mer, Paris,Flammarion et Cie,coll. « Folio » (no 2801), (1re éd. 1994), 593 p.(ISBN 2-07-039461-1 et9782070394616).
  21. Presque rien sur presque tout, Paris,Éditions Gallimard,coll. « Folio » (no 3030), (1re éd. 1996), 407 p.(ISBN 2-07-040397-1 et9782070403974).
  22. Casimir mène la grande vie, Paris,Éditions Gallimard,coll. « Folio », (1re éd. 1997), 256 p.(ISBN 2-07-040723-3 et978-2070407231).
  23. Une autre histoire de la littérature française,t. I, Paris,NiL Éditions,, 332 p.(ISBN 2-84111-064-8 et9782841110643).
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Références des sources

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Jean d'Ormesson
1973-2017
Chantal Thomas
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Composition de l'Académie française au jour de son élection(18 octobre 1973)
Par numéro
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Par numéro
de fauteuil
Par date
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