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Jean Terrien

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Jean Terrien
SurnomCœur de Lion
Naissance
La Rouxière (Royaume de France)
Décès (à 89 ans)
Nantes (Empire français)
OrigineFrançais,Breton
AllégeanceChouan
ArmeArmée catholique et royale du Maine, d'Anjou et de la Haute-Bretagne
GradeColonel
CommandementDivision deChâteaubriant etGuémené-Penfao
ConflitsChouannerie
Chouannerie de 1815
Chouannerie de 1832
DistinctionsOrdre de Saint-Louis
Chevalier de la Légion d'honneur
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Jean Terrien ditCœur de Lion, né àLa Rouxière en1766 et mort àNantes en1855, est un chefchouan pendant laRévolution française.

Il était l'aïeul de l'écrivain et journalistePierre Péan (1938-2019) qui lui consacra un livre intitulé « Les Chapellières : une terre, deux destins en pays chouan »[1].

Biographie

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Jean Terrien est le fils de Mathurin Terrien,laboureur, et de Marie Moreau.

Au début de la Révolution, jeune séminariste, il se trouve contraint de quitter le séminaire Saint-Clément deNantes en mai 1791 à la suite de la proclamation de laConstitution civile du clergé.

En 1793, il rejoint les Insurgés et prend part à laChouannerie. Il rallieBonchamps àSaint-Florent-le-Vieil et devient rapidement officier, se distinguant au combat deCoron et est blessé auxPonts-de-Cé. À la tête de sa compagnie, il est envoyé avec Guillaume Plouzin prendre la commune deVarades afin de faciliter le passage de l'armée au-delà de laLoire. Il participe sous les ordres ducomte d'Autichamp à toute lavirée de Galerne jusqu'à labataille de Savenay. Réfugié dans les forêts deChâteaubriant, chef des insurgés chouans dudistrict de Châteaubriant, il y organise le mouvement.

Colonel de l'Armée catholique et royale du Maine, d'Anjou et de la Haute-Bretagne, legénéral de Scépeaux le délègue autraité de la Mabilais, dont il est l'un des signataires.

Il reprend les combats dès juillet 1795, notamment contre les troupes du colonelArnould Muscar et du capitaineJoseph Léopold Sigisbert Hugo, puis contre celles dugénéral Humbert lors de labataille d'Auverné.

Le 15 avril 1796, il est fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis.

Vivant toujours dans la clandestinité, il épouse, le 20 novembre 1797 auGrand-Auverné, Jeanne Grimaud, fille de Jean Grimaud et de Marie Bourdel. Il épouse sa fille avec Hyacinthe Jean René Huguenin, fils de Jean Prudent Huguenin, ancien capitaine chouan qui deviendra maire deRiaillé (1825-1829), et d'Eulalie Renée Monnier.

Il devient par la suite marchand de bois àNantes,rue du Marais, à partir de 1803[2].

Durant lesCent-Jours, il rassemble dans une sorte de garde des jeunes gens des environs de Châteaubriant qui refusent de servir dans la nouvelle armée deNapoléon Bonaparte.

Sous laRestauration, il obtient également une pension de 1 200 francs ainsi qu'une place de percepteur àRiaillé. En 1821, il est anobli par lettres du roiLouis XVIII.

En 1831, à la suite de larévolution de Juillet, il confie à la famille Defermon sa volonté de reprendreles combats[3], ce qu'il fait dans la région de Châteaubriant-Riaillé en 1832, à l'appel de laduchesse de Berry, afin de défendre les droits duduc de Bordeaux contreLouis Philippe[4]. Il prend part aucombat de Colombeau.

En février 1834, il est acquitté par la cour chargée de juger les insurgés.

Bibliographie

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Références

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  1. « Nécrologie Décédé jeudi soir, Pierre Péan avait ses attaches près de Nantes »,Presse Océan,‎(lire en ligne)
  2. « Jean Terrien (1766-1855) », surbnf.fr
  3. Thérèse Rouchette,La folle équipée de la duchesse de Berry, Vendée, 1832, Centre vendéen de recherches historiques, 2004
  4. Dominique Lambert de La Douasnerie,Le drapeau blanc en exil, lieux de mémoire (1833-1883), d'après de nombreux documents et témoignages inédits, 1998

Liens externes

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