| Jean Roger de Beaufort | ||||||||
| Biographie | ||||||||
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| Naissance | XIVe siècle | |||||||
| Père | Guillaume II Roger | |||||||
| Mère | Marie de Chambon(d) | |||||||
| Décès | ||||||||
| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Dernier titre ou fonction | Archevêque | |||||||
| Archevêque de Narbonne | ||||||||
| – | ||||||||
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| Archevêque d'Auch | ||||||||
| Depuis le | ||||||||
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| Évêque de Carpentras | ||||||||
| Depuis le | ||||||||
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| Évêque de Rieux | ||||||||
| Depuis le | ||||||||
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| (en) Notice surcatholic-hierarchy.org | ||||||||
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Jean Roger de Beaufort, fils de Marie de Chambon et deGuillaume II Roger, est le neveu deClément VI et le frère deGrégoire XI, deux des plus illustres papes d’Avignon. Évêque deCarpentras, il accède aux titres d'archevêque d'Auch puis de Narbonne, après que son frère a ceint la tiare pontificale. Il meurt en 1391, lors duGrand Schisme d'Occident, fidèle à l'obédience d'Avignon.
Jean Roger de Beaufort est le fils de Marie de Chambon et de Guillaume Roger comte de Beaufort, frère du papeClément VI, et le frère du papeGrégoire XI, deGuillaume III Roger de Beaufort et l'oncle deRaymond de Turenne. Il est prévôt deSaint-Pierre de Lille, au diocèse de Tournai, lorsqu'il accède au titre épiscopal en1353.

Promu évêque deRieux le, il est ensuite transféré sur le siège éoicopal deCarpentras, le. La plus vieillesynagogue de France en service remonte pour ses plus anciens murs auXIVe siècle et se trouve àCarpentras. Elle fut construite dès1361 avec l'accord de l’évêque Jean Roger de Beaufort, ditFlandrini. L'évêque de Carpentras autorisait les Juifs à posséder une synagogue (uno escolo) et en fixait les dimensions L = 5 toises, l = 4 toises et H = 4 toises[1]. Six ans plus tard, le même évêque octroyait aux Juifs carpentrassiens le droit d'avoir leur cimetière[2].
Lorsque son frère devint pape, il fut nommé archevêque d'Auch, le, puis deNarbonne, le[3].
Il assuma en fin de carrière des missions diplomatiques pour le Saint-Siège : le chroniqueur pisan, Ranieri Sardo, note en effet sa présence au congrès de Sarzana, en mars1378, lors des négociations entre Grégoire XI et la cité deFlorence.
Les traces d'éventuels passages à Auch sont ténues. Les archives du Gers conservent sous la côte AD 32, AA3, une lettre de pardon adressée par Jean Roger aux Auxitains ayant violé le cloître de Sainte-Marie-d'Auch.
Les armes de Jean Roger de Beaufort se lisentD’argent à la bande d’azur accompagné de six roses de gueules, trois en chef en orle, trois en pointe de bande |