| Naissance | |
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| Décès | (à 71 ans) Évian |
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| Lieux de détention | Centre pénitentiaire de Fresnes(à partir de),camp de Drancy |
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| Archives conservées par | Archives nationales (F/1bI/835)[1] Service historique de la Défense (GR 15 YD 1676)[2] |
Jean Rivalland, né àFoulayronnes le et décédé àÉvian le[3], est un militaire français. Il entre dans la haute-administration française durant lerégime de Vichy.
Ami deXavier Vallat, rencontré durant ses études, et proche de l'Action française dans l'entre-deux-guerres[4],Adelin Pascal Jean Joseph Rivalland devient officier d'infanterie coloniale. Il fait campagne auProche-Orient, puis enAfrique du Nord et, après son mariage, bifurque dans l'Intendance[4].
En 1940, au moment de l'armistice, il est colonel[4]. Sous lerégime de Vichy, il est nommé contrôleur adjoint de l'administration de l'armée, puis secrétaire général à la Police du au dans leGouvernement Darlan[5]. C'estRené Bousquet qui lui succédera dans cette fonction. Il est ensuite nommépréfet de la Drôme puis desBouches-du-Rhône. Il est toujours en poste à Marseille le, lorsque deux attentats tuent des officiers et soldats allemands, faisant suite à d'autres explosions meurtrières en. Des explosions« lourdes de conséquences », pour reprendre les termes des occupants. Dans les heures qui suivent les attentats de début janvier, Rivalland, est convoqué à l'hôtel de Noailles, où l'état-major allemand est installé. Les autorités militaires allemandes lui ordonne de dresser une liste d'otages. Rivalland s'y refuse et ajoute que le seul otage qu'il accepte de nommer est lui-même. Les Allemands, irrité par son intransigeance, déclarent l'état de siège et annoncent que la police de Marseille passe sous le contrôle direct desSS[6].
Quelques jours plus tard, une note de l'ambassadeur allemandOtto Abetz àPierre Laval exige le départ de Rivalland, ce qui est officialisé le. Pour autant, des représailles allemandes sont organisées dans lacité phocéenne : c'est larafle de Marseille, les 22, 23 et, et l’expulsion totale d’un vieux quartier de la ville, puis sa destruction, au nord duVieux-Port. L'opération est menée par les Allemands, accompagnés de lapolice nationale, avec des effectifs venus notamment de Paris et dirigés parRené Bousquet. Rivalland part se mettre au vert dans sa propriété savoyarde. Il est nommé quelques semaines plus tard conseiller-maître à laCour des comptes, puis contrôleur général de l'administration de l'armée française[7].
Après la guerre, brièvement incarcéré à laLibération, il devient professeur à l'École nationale d’administration (ENA) de 1946 à 1956, chargé de mission auministère de la Défense, délégué du ministre pour l'administration de l'armée de terre, et président de chambre à laCour des Comptes[7].Il a reçu laFrancisque[8].
Médailles :
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| Idéologie et politique |
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| Portée géographique | |||||||||||||||
| Presse et propagande |
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| Antisémitisme et persécution |
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| Armée |
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