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Jean Rhys

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Jean Rhys
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean Rhys (à gauche, coiffée d'un chapeau) et Mollie Stoner dans lesannées 1970.
Données clés
Nom de naissanceElla Gwendolen Rees Williams
Naissance
Roseau,Drapeau de la DominiqueDominique
Décès(à 88 ans)
Exeter,Devon,Drapeau du Royaume-UniRoyaume-Uni
Activité principale
Auteur
Langue d’écritureanglais britannique
Genres

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Ella Gwendolen Rees Williams, diteJean Rhys,CBE, née le àRoseau, enDominique, aux Antilles, et morte le àExeter, dans le comté duDevon, est une écrivainebritannique.

Biographie

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Née en 1890 dans les Caraïbes[1], fille d'un médecin gallois et d'une créole blanche[1], elle grandit dans les dernières grandes années du colonialisme britannique. Durant son enfance, elle est entourée et influencée par la langue, les coutumes et les croyances religieuses de la communauté noire desCaraïbes, au sein de laquelle elle vit. Elle émigre en Europe à l'âge de 17 ans : elle rejoint dans un premier temps Londres où elle travaille en tant que danseuse dans une revue musicale, puis voyage enAutriche et en France avant de s'installer àParis.

Son premier recueil de nouvelles,Rive gauche, date de1927 et décrit la vie à Paris.Ford Madox Ford est convaincu de son talent et l'encourage à écrire. Il est l'auteur d’une préface àRive gauche où il précise tout le bien qu’il pense de cette romancière« douée d'une terrifiante intuition, et d'une passion exagérée, presque maladive, pour tous les marginaux du monde »[2]. Au moment de leur publication, entre 1927 et 1939, les premiers romans de Jean Rhys sont ressentis comme sordides et déprimants[3]. Ils ne sont pas particulièrement appréciés[3].

Ces romans s'adressent à l'intime, à la part solitaire et profonde en chacun. Elle s’est mariée trois fois et deux de ses maris font de la prison[3]. Elle publie ensuite quelques œuvres puis semble disparaître de la scène littéraire jusqu’en 1966.Sa correspondance de 1931 à 1966, publiée après sa mort, la montre« comme les personnages de ses propres histoires : alitée, triste, buvant trop, vaincue par l'existence sans même le désir d'y mettre fin. »[2].

La lecture, dans sa jeunesse, deJane Eyre deCharlotte Brontë lui inspire son livre majeur,La Prisonnière des Sargasses[4], publié en1966 et récompensé par le Prix de laRoyal Society of Literature et lePrix WH Smith 1967.

L'écriture de Jean Rhys a souvent pour thème la vie de femmes coupées de leurs racines et abandonnées aux caprices de groupes sociaux qui ne leur sont pas familiers, visiblement en écho aux difficultés de sa propre existence. Son style est caractérisé comme un mélange spécifique de techniques narratives modernes et des sensibilités de son pays d'origine. Son travail a été soutenu notamment par le romancier et critiqueFord Madox Ford.

Œuvre

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Romans

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Recueils de nouvelles

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Autobiographie

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Autre publication

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  • The Letters of Jean Rhys (1984), publication posthume
    Publié en français sous le titreCorrespondance, 1931-1966, Paris, Denoël, 1987

Adaptations

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Au cinéma

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À la télévision

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Références

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  1. a etbMichel Remy,« Rhys, Jean (née Ella Gwendolen Rees Williams, dite) [Roseau, Dominique 1890 -Exeter, Royaume-Uni 1979] », dansBéatrice Didier,Antoinette Fouque etMireille Calle-Gruber (dir.),Dictionnaire universel des créatrices,Éditions Des femmes,,p. 3657
  2. a etb« Jean Rhys pendant les années d'oubli La correspondance de la romancière de 1931 à 1966 : les petits riens de la vie d'une femme triste »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  3. ab etcChristine Jordis, « Jean Rhys libérée des ténèbres »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  4. Nathalie Agogué, « Jean Rhys. La prisonnière des Sargasses »,Libération,‎(lire en ligne)

Liens externes

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