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Jean Marant

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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMarant.

Jean Marant
Naissance
Boulogne-sur-Mer
OrigineFrançais
AllégeanceDrapeau du royaume de France : entièrement blancRoyaume de France
ArmeCorsaire
ConflitsGuerre de Cent Ans
Faits d'armesRavitaillement de Calais
Capture de vaisseaux anglais
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Jean Marant est unmarinpirate etcorsaireboulonnais duXIVe siècle qui s’illustra pendant laguerre de Cent Ans,ravitaillant Calais puis en capturant une escadre anglaise après lareddition de la ville.

Biographie

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Quand laguerre de Cent Ans commence, la flotte française est redoutable. Construite en particulier à l’arsenal deRouen, leClos aux galées, elle se composait de bâtiments de guerre, mais également de navires marchands armés.

Le, la flotte française est totalement anéantie lors de labataille de L'Écluse, laissant ainsi le contrôle des mers aux Anglais qui débarquent ainsi enGuyenne, enBretagne, enNormandie et enPicardie.

Lesamiraux en chef de la marine françaiseAntonio Doria,Louis de la Cerda,CharlesIer Grimaldi le Grand, etPierre Flotte de Revel sont donc contraints de faire appel aux armateurs privés afin de subvenir aux besoins du roi de France dans le domaine de la Marine.

C’est ainsi que le marincorsaire Jean Marant, propriétaire de son bateau, est engagé, au titre de corsaire pour inspirer l’inquiétude chez l’adversaire et attaquer économiquement l’Angleterre.

Il prend pour base l’île deGuernesey, commeEustache Busket dit « Eustache le moine », et met à plusieurs reprises les escadres anglaises en fuite, en choisissant les nefs les plus importantes, celles renfermant, les plus grandes richesses.

Il était craint des Anglais, qui le considéraient comme un criminel, car il égorgeait les membres d’équipage vaincus.

Devant les succès grandissant de Jean Marant, au début de 1345, l’amiral de FrancePierre Flotte dit Floton de Revel le met à la tête d’une flottille de 300 navires corsaires. En juillet de la même année, le corsaire capture septnefs anglaises revenant deGuyenne, dans le secteur deGuernesey, dont il massacre, selon son habitude, les équipages.

En 1346,Édouard III débarque enNormandie et entreprend unechevauchée qui le mènera jusqueCalais.

Le roi d’Angleterre ayantinvesti Calais, leroi de France charge Jean Marant de ravitailler la ville. Il introduit alors régulièrement, durant tout l’hiver, avec d’autres corsaires tels que Mestriel, Jean Balart[1] maître de labargeSaint-Jean, Raoul le Grenu duSaint-Pierre, Jean Cache Marée[2], les frères Clay et Jouen Pach, maîtres de l'Esturgeon et duSaint-James deWissant, Fleur Fleurin duSaint-Christophe et Pierre Golant duFluin deCalais et bien d'autres[3]...., des vivres dans la ville[4].

Le, Marant à la tête de 30 vaisseaux force une nouvelle fois le blocus et entre dans la rade. Édouard III, trouvant que le siège s’éternisait à cause du ravitaillement des navires génois, normands et picards qui réussissaient à forcer régulièrement le blocus, fit construire, à l’entrée du goulet, des fortifications munies de bombardes et autres armes de jet. Il fit également bloquer l’entrée du chenal avec des obstacles de toute nature et à partir de, il fut totalement impossible pour les Français de ravitailler Calais.

Le, Jean Marant échappe une nouvelle fois à la flotte anglaise forte de 120 navires et arrive avec 30 bateaux à l’entrée du goulet, parvenant malgré la mitraille et les obstructions à ravitailler une dernière fois la ville.
Ils partagent alors le sort des assiégés jusqu’à la reddition de la ville. Mais quelques jours avant la prise de possession effective de la ville par les Anglais, Jean Marant réunit quatrenefs et deuxgalères royales avec les maîtres de navires et corsaires Pierre Aimar, Guillaume Coble, Jean Darlay, Jean Houe, Jean Masterel, Étienne Pillart et Jean Truffe. Aux abois, ils foncent sur l’ennemi, réussissent à passer les obstacles et gagnent la pleine mer.

À la mi-septembre, la petite flotte rencontre une escadre de dix nefs anglaises dont elle coule une partie et en ramène cinq dans le port d’Abbeville. La prise est importante, et de grande valeur. Jean Marant et ses corsaires ont attaqué la flotte amenant les épouses des officiers anglais, venant assister à la victoire de leurs époux. Pour une fois, Jean Marant ne les égorge pas, elles sont libérées contre uneforte rançon.

Après ce coup d’éclat, si l'on sait qu’il fut chargé, en 1346, d’une mission secrète sur mer moyennant500 livres parisis[5] on ne trouve rien sur ce corsaire qui tenta de sauver les calaisiens et de garder la ville à la France, si ce n’est qu’il ne cessa de guerroyer contre les Anglais.

Notes et références

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  1. Jean Balart où Jean Baalart le Jeune
  2. Également écrit Cachemarée ou Chasse Marée
  3. Tous ces bâtiments avaient de 60 à 80 hommes d'équipage
  4. Histoire de la marine française tome 1, les origines, page 486Charles de La Roncière
  5. Une chancellerie privilégiée : celle de Philippe VI de Valois,[lire en ligne],p. 370 et suiv.

Voir aussi

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Sources et bibliographie

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  • Jean Merrien,Histoire des corsaires,[lire en ligne], Ancre de Marine Éditions, 2003, 239 p. ;
  • Patrick Villiers,Les corsaires : des origines au traité de Paris du,[lire en ligne], Éditions Jean-Paul Gisserot, 2007, 127 p.
  • Charles de La Roncière,Histoire de la marine française tome 1, les origines,[lire en ligne]

Articles connexes

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Liens externes

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Liste des batailles et des sièges de la guerre de Cent Ans
Souverains français
Souverains anglais
Ducs de Bourgogne de la maison de Valois
Chefs militaires
Guerres
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