Pour les articles homonymes, voirJean Lucas etLucas.
| Date de naissance | |
|---|---|
| Lieu de naissance | Le Mans |
| Date de décès | (à 86 ans) |
| Lieu de décès | Saint-Martin-de-Ré |
| Nationalité |
| Années d'activité | 1955 |
|---|
| Années | Écurie | |
|---|---|---|
| Gordini |
| Nombre de courses | 1 |
|---|---|
| Pole positions | 0 |
| Podiums | 0 |
| Victoires | 0 |
Jean Lucas, né le auMans et mort le àSaint-Martin-de-Ré, est unpilote automobilefrançais qui a notamment participé à un GP deFormule 1.
Originaire du Mans, haut lieu de la course automobile française, Lucas commence sa carrière enrallye avant de s'orienter vers les épreuves sur piste. En 1949, il remporte les24 Heures de Spa sur uneFerrari 166 MM, en compagnie deLuigi Chinetti. Ils récidivent l'année suivante àMontlhéry, lors des dernières12 Heures de Paris. En 1951, Lucas remporte le cinquièmeRallye du Maroc avecJacques Péron surFerrari 212. En 1952, avec Chinetti, ils tentent l'aventure de laCarrera Panamericana et terminent troisième. En 1953, malgré son indéfectible passion pour la marque Ferrari, Lucas prend en main la direction sportive deGordini. En 1954, il prend pour quelque temps la direction de l'écurie Monomill fondée par son ami René Bonnet et dispute quelques épreuves au sein de la marqueDB.
En1955, il dispute son seul Grand Prix de Formule 1, celui d'Italie, en remplacement deRobert Manzon. Celui-ci, mécontent du comportement de sa Gordini T32 refuse de s'aligner au départ du Grand Prix de Monza. Ledirecteur sportif redevient alors pilote mais casse son pont arrière au huitième tour.
Puis il réunit certains de ses amis, dontAndré Guelfi (dit « Dédé la sardine ») au sein de l'écurie Los Amigos pour écumer les courses locales du Maroc (Casablanca, Agadir, Marrakech...). Parallèlement à sa carrière de pilote, il est le manager, avecGérard Crombac, des pilotesJo Schlesser etHarry Schell.
En 1956, il termine second des 1 000 km de Paris avecHarry Schell, puis cinquième duGrand Prix de Caen. En 1957, il est second de la Coupe internationale de vitesse deFormule 2 à Reims au volant cette fois d'uneCooper. C'est également en 1957 qu'il termine troisième des24 Heures du Mans au volant d'uneJaguar D-Type. Un grave accident au GP du Maroc, qu'il dispute surMaserati 250F, met fin à sa carrière.
Il prolonge son amitié avec « Jabby » Crombac et sa passion pour la course en créant, en 1962, le mensuelSport Auto. Lucas avait auparavant contribué à la création d'un autre magazine automobile,Moteurs. Le mensuel est à l'origine de la création du VolantShell et de l'OpérationFord-Jeunesse, tremplin pour la relève française en sport-auto.
Il achète aussi un bar, Le bar de l'action, dont il confie la gérance à Harry Schell. Ce bar devient rapidement le lieu de rendez-vous de la plupart des pilotes et directeurs d'écurie de l'époque. on y croiseJean Behra,André Simon,Peter Collins ouAmédée Gordini.
En 1976, Jean Lucas quitte le magazine qu'il a créé pour se consacrer à son autre passion, les chevaux. Il prend la direction d'un mensuel consacré au cheval,Chevaux et Cavaliers, puis devient directeur du quotidienL'éclair de Nantes.
| Saison | Écurie | Châssis | Moteur | Pneus | GP disputés | Points inscrits | Classement |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1955 | Équipe Gordini | T32 | Gordini 6 en ligne | Englebert | 1 | 0 | n.c. |
| Les pilotes n'ayant pas participé à au moins une épreuve ne sont pas mentionnés ; les années indiquent une participation à au moins une épreuve de la saison. | |
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