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Jean Lecanuet

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Jean Lecanuet
Illustration.
Jean Lecanuet en 1984.
Fonctions
Président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat
[N 1]
(14 ans, 4 mois et 3 jours)
PrédécesseurAndré Colin
SuccesseurXavier de Villepin

(1 an, 5 mois et 27 jours)
PrédécesseurAndré Monteil
SuccesseurAndré Colin
Sénateur français

(6 ans, 4 mois et 20 jours)
Élection28 septembre 1986
CirconscriptionSeine-Maritime
Groupe politiqueUC
SuccesseurRoger Fossé

(8 ans, 5 mois et 30 jours)
Élection25 septembre 1977
CirconscriptionSeine-Maritime
Groupe politiqueUCDP(1977-1984)
UC(1984-1986)
PrédécesseurPaul Caron
SuccesseurPaul Caron

(13 ans, 10 mois et 6 jours)
Élection26 avril 1959
Réélection22 septembre 1968
CirconscriptionSeine-Maritime
Groupe politiqueMRP(1959-1965)
RPCD(1965-1968)
UCDP(1968-1973)
SuccesseurPaul Caron
Président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale

(5 mois et 20 jours)
LégislatureVIIIe(Cinquième République)
PrédécesseurClaude Estier
SuccesseurRoland Dumas
Député français

(5 mois et 26 jours)
Élection16 mars 1986
CirconscriptionSeine-Maritime
LégislatureVIIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueUDF
PrédécesseurScrutin uninominal
SuccesseurRoger Fossé

(1 an, 2 mois et 27 jours)
Élection11 mars 1973
Circonscription1re de la Seine-Maritime
LégislatureVe(Cinquième République)
Groupe politiqueRDS
PrédécesseurRoger Dusseaulx
SuccesseurPierre Damamme

(4 ans, 4 mois et 26 jours)
Élection17 juin 1951
Circonscription1re de la Seine-Inférieure
LégislatureIIe(Quatrième République)
Groupe politiqueMRP
Député européen

(9 ans, 2 mois et 22 jours)
Élection10 juin 1979
Réélection17 juin 1984
Législature1re et2e
Groupe politiquePPE
Président de l'Union pour la démocratie française

(10 ans, 4 mois et 29 jours)
PrédécesseurFonction créée
SuccesseurValéry Giscard d'Estaing
Ministre d'Étatchargé du Plan et de l'Aménagement du territoire

(7 mois et 2 jours)
PrésidentValéry Giscard d'Estaing
Premier ministreRaymond Barre
GouvernementBarre I
PrédécesseurOlivier Guichard(indirectement)
SuccesseurMichel Rocard(indirectement)
Président du conseil général de la
Seine-Maritime

(18 ans, 4 mois et 30 jours)
PrédécesseurAndré Marie
SuccesseurAndré Martin
Ministre d'État[a]
Garde des Sceaux, ministre de la Justice

(2 ans, 2 mois et 28 jours)
PrésidentValéry Giscard d'Estaing
Premier ministreJacques Chirac
GouvernementChirac I
PrédécesseurJean Taittinger
SuccesseurOlivier Guichard
Président du conseil régional de
Haute-Normandie

(8 mois et 19 jours)
PrédécesseurFonction créée
SuccesseurAndré Bettencourt
Maire de Rouen

(24 ans, 10 mois et 18 jours)
Élection
Réélection


PrédécesseurBernard Tissot
SuccesseurJeanine Bonvoisin(intérim)
François Gautier
Président du Centre démocrate puis duCentre des démocrates sociaux

(16 ans, 1 mois et 8 jours)
PrédécesseurLui-même(indirectement,MRP)
SuccesseurPierre Méhaignerie
Président du Mouvement républicain populaire

(2 ans, 4 mois et 23 jours)
PrédécesseurAndré Colin
SuccesseurLui-même(indirectement,CD)
Secrétaire d'État aux Relations
avec les États associés

(3 mois et 4 jours)
PrésidentRené Coty
Président du ConseilEdgar Faure
GouvernementFaure II
PrédécesseurHenri Laforest
SuccesseurFonction supprimée
Biographie
Nom de naissanceJean Adrien François Lecanuet
SurnomLe Roi Jean[1],[2]
Le Kennedy français[3],[4]
Date de naissance
Lieu de naissanceRouen (Seine-Inférieure,France)
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décèsNeuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine,France)
Nature du décèsCancer
SépultureAbbaye Saint-Georges de
Boscherville
NationalitéFrançaise
Parti politiqueMRP(1944-1965)
CD(1966-1976)
CDS(1976-1993)
UDF(1978-1993)
ProfessionMaître des requêtes au Conseil d'État
ReligionCatholicisme

Signature de Jean Lecanuet

Image illustrative de l’article Jean Lecanuet
Maires de Rouen
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Jean Lecanuet, né le àRouen (Seine-Inférieure) et mort le àNeuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est unhomme politiquefrançais.

Agrégé de philosophie, il s'engage dans laRésistance puis travaille comme fonctionnaire au sein de plusieurs cabinets ministériels après laLibération. Sous laIVe République, il est brièvementsecrétaire d'État chargé des Relations avec les États associés entre 1955 et 1956.

Soutenu par les démocrates-chrétiens, il présente sa candidature à lapremière élection présidentielle française convoquée ausuffrage universel en 1965. À l'issue d'une campagne novatrice qui lui donne une notoriété nationale, il se classe à la troisième place en obtenant plus de 15 % des suffrages au premier tour. Son résultat, bien que modeste par contraste avec ses ambitions initiales, est l'un des principaux facteurs de la mise enballotage inattendue dugénéral de Gaulle.

En 1968, il devientmaire de Rouen et le demeure jusqu'à sa mort. Il mène alors une importante politique d'urbanisme et dote notamment la ville d'unnouveau réseau de tramway.

Sous la présidence deValéry Giscard d'Estaing, il estgarde des Sceaux de 1974 à 1976, puisministre de l'Aménagement du territoire de 1976 à 1977. Considéré comme une figure ducentrisme, il préside successivement ou parallèlement leMouvement républicain populaire (MRP), leCentre démocrate (CD), leCentre des démocrates sociaux (CDS) et l'Union pour la démocratie française (UDF).

Biographie

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Famille et études

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Jean Adrien François Lecanuet, de son nom complet, naît dans un milieu modeste. Son père Paul, représentant de commerce[5], est originaire du village deTessy-sur-Vire (Manche).

Formé dans un premier temps à l'école Bellefonds, il entre aupensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle, avant de poursuivre sa scolarité aulycée Corneille deRouen, où il obtient le baccalauréat en 1939. Il s'oriente ensuite vers des études littéraires aulycée Henri-IV àParis.

Seconde Guerre mondiale

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Après avoir obtenu sondiplôme d'études supérieures en lettres, il est reçu deuxième à l'agrégation de philosophie en[6]. Il est, à l'âge de 22 ans, le plus jeune agrégé de France. Il enseigne ensuite en tant que professeur de philosophie àDouai, puis àLille.

Pendant laSeconde Guerre mondiale, tout en continuant à enseigner le jour, en 1943, il participe à laRésistance et entre dans la clandestinité. Son action inclut la participation à des réseaux de sauvetage des Juifs persécutés. Il sera reconnuJuste parmi les nations en 1975[7]. En, il est arrêté avec le commando qui venait de faire sauter lavoie ferréeLille-Bruxelles, et parvient à s'échapper avec la complicité d'unPolonais incorporé de force dans l'armée allemande.

Pendant cette période, il épouse Denise Paillard (1921-2023) avec laquelle il aura trois enfants.

IVe République

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À laLibération, Jean Lecanuet devient inspecteur général au ministère de l'Information.

Il adhère aussitôt auMouvement républicain populaire (MRP) et occupe plusieurs fois des postes de directeur de cabinet ou de chargé de mission auprès de ministres MRP (ministresde l'Information, de laMarine marchande, de l'Économie nationale,de l'Intérieur,des Finances, etc.).

Il est élu pour la première fois député auxélections législatives de 1951 dans la Seine-Inférieure, à l'âge de 31 ans.

D' à, dans lesecond gouvernement dirigé parEdgar Faure, il est secrétaire d'État aux Relations avec les États associés. Battu aux élections législatives de 1956, il est dans la foulée nommé (au tour extérieur)maître des requêtes auConseil d'État.

Il collabore régulièrement, par la suite, avecPierre Pflimlin, dont il devient l'un des fidèles ; il fait d'ailleurs partie de son cercle de conseillers à l'hôtel de Matignon, lorsque Pflimlin dirige le gouvernement entre le et le.

Débuts de laVe République

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De nouveau battu aux élections législatives de 1958, il est élu sénateur de la Seine-Maritime en 1959. Il prend l'année suivante la tête du groupe MRP du Sénat.

Lors du congrès du MRP des 23-, il est élu président du parti, tandis queJoseph Fontanet en devient secrétaire général. Il entreprend une stratégie visant à relever le mouvement, alors en déclin électoral.

Fin 1965, il annonce la création d'un « Centre démocrate » (CD), qu'il lance officiellement l'année suivante et dans lequel le MRP fusionne. Jean Lecanuet préside le CD jusqu'en 1976.

Élection présidentielle de 1965

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Jean Lecanuet en 1959.

En, il est candidat à l'élection présidentielle, soutenu entre autres parPaul Reynaud. Démocrate-chrétien, il est le représentant d'un courantatlantiste qui bénéficie du soutien financier américain contre la volonté d'indépendance nationale incarnée par legénéral de Gaulle[8],[9].

Quand de Gaulle refuse la campagne proposée parMichel Bongrand, ce dernier décide de faire du bruit autour de lui pour proposer ses services de direction de campagne à d'autres candidats, dont Lecanuet qui accepte son offre[10]. La campagne du candidat normand est donc marquée par l'utilisation des spots télévisés, par sa décontraction et son charme, d'où son surnom revendiqué de« Kennedy français », et celui de« Monsieur dents blanches » par ses adversaires[11]. Sur les conseils de Bongrand, il utilise des méthodes de communication issues desélections présidentielles américaines. Ses prestations à la télévision, lors desquelles il se fait interroger par le populaireLéon Zitrone, sont considérées comme les meilleures des candidats. Mais l'influence de la télévision sur le comportement électoral a pu être surestimée, ce qui expliquerait pour partie son échec[12],[13].

Le journalistePierre Viansson-Ponté dresse le portrait suivant du candidat centriste pourLe Monde :

« Personne ne fait moins penser que M. Jean Lecanuet à un cacique des « vieux » partis, à un « homme du passé », à un de ces « revenants », de ces « fantômes » que le général de Gaulle, le Premier ministre et à leur suite les gaullistes accablent volontiers de leurs sarcasmes. Un visage lisse, des cheveux de jais, un sourire à fossettes, donnent à ce sportif carré et large d'épaules un air de bonne santé et de vigueur qui évoque au contraire la jeunesse, l'équilibre, la force. Orateur, il sait jouer des accents chaleureux d'un timbre sonore et flexible, et ne dédaigne pas l'humour. Stratège, ce Normand sait se montrer direct et paraître peu enclin à accepter n'importe quelle connivence dans une molle et fallacieuse unanimité. Chef de parti, il rassure facilement cadres et militants, inspire confiance, entraîne[14]. »

Alors qu'il était crédité de 3 % d'intentions de vote au début de la campagne, il obtient 3 777 119 voix, soit 15,57 % dessuffrages exprimés. Il contribue ainsi à la mise en ballottage de De Gaulle. Pour le second tour, il ne donne pas deconsigne de vote ; il affirme, par la suite, regretter de ne pas avoir appelé à voter en faveur du général de Gaulle[15].

En 1966, il fonde leCentre démocrate, voie difficile lorsque le mode de scrutin favorise labipolarisation. C'est ainsi qu'en 1972, il fonde avecJean-Jacques Servan-Schreiber leMouvement réformateur. Il négocie avecPierre Messmer les désistements qui permettent le succès de la majorité dedroite et decentre-droit auxélections législatives de 1973.

Maire de Rouen

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En, Jean Lecanuet succède àBernard Tissot, dont il était le premier adjoint, commemaire de Rouen. L'exercice de cette fonction, qui lui permet d'étendre son influence sur le territoire régional, constitue l'une des périodes les plus importantes de sa carrière politique :« le roi Jean », comme on finit par le surnommer, fait progressivement de la cité normande son fief jusqu'à sa mort en[1].

En dépit de son ancrage local et de sa présence au conseil municipal depuis, ses débuts sont pourtant difficiles à cause d'une certaine défiance de la bourgeoisie rouennaise à son égard : celle-ci, dans un premier temps, lui reproche notamment sa candidature face augénéral de Gaulle lors de l'élection présidentielle de 1965[16].

Ancienne rame du « métro » de Rouen, dont Jean Lecanuet est l'inspirateur.

Souhaitant faire de Rouen la« capitale du Grand-Ouest », il conduit une politique d'urbanisme ambitieuse. Il tente de freiner le déclin démographique de la ville en promouvant la richesse patrimoniale duVieux Rouen tout en impulsant de vastes travaux d'aménagements. C'est dans ce contexte que lequartier Saint-Sever devient une zone économique grâce à la construction d'uncentre commercial, inauguré en.

Au début des années, il fait de larue du Gros-Horloge la premièrevoie piétonne de France sur la proposition de son adjoint chargé de l'urbanisme, Bernard Canu[17],[18]. Plusieurs maires d'autres grandes villes, commePierre Pflimlin àStrasbourg[19], s'inspireront plus tard de l'exemple rouennais.

La principale action de Lecanuet reste toutefois la mise en place d'un « métro » traversant la cité normande et sa périphérie. Il s'agit en fait d'untramway comptant plusieursstations souterraines. La mise en œuvre du projet est alors confiée au vice-président socialiste duSIVOM de l'agglomération de Rouen,Yvon Robert[20], qui en partage la paternité avec Lecanuet. Ce dernier meurt avant l'inauguration du « métrobus » en.

Lecanuet participe aussi à la création de l'Armada de Rouen, proposée parPatrick Herr après une course transatlantique entre Rouen etNew York pour célébrer le centième anniversaire de la traversée de l'Atlantique par lastatue de la Liberté en 1986.

Les listes dirigées par Jean Lecanuet ont constamment gagné les élections municipales entre et. Son principal adversaire, le socialisteMichel Bérégovoy, ne l'a jamais battu.

En, il intègre le patron dugroupe AxaClaude Bébéar sur sa liste pour faire de lui son éventuel successeur à la mairie de Rouen mais celui-ci met un terme à ses activités politiques avant la mort de Lecanuet, qui ne s'était pas choisi un autre héritier politique. Cette absence de« dauphin » désigné favorise ensuite les tensions entre les différents prétendants de la majorité municipale[21],[22].

Ministre sous Giscard d'Estaing

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Jean Lecanuet a été l'un des proches de Valéry Giscard d'Estaing.

Peu après la mort deGeorges Pompidou en, Jean Lecanuet renonce à briguer de nouveau laprésidence de la République et se rapproche deValéry Giscard d'Estaing, dont il soutient la candidature à l'élection présidentielle anticipée.

Son concours à lacampagne victorieuse du candidat desRépublicains indépendants lui vaut d'être nomméministre de la Justice dans legouvernement formé parJacques Chirac[23]. Il en occupe alors la troisième place dans l'ordre protocolaire après lePremier ministre et le ministre de l'Intérieur,Michel Poniatowski.

En tant que garde des Sceaux, Jean Lecanuet mène à bien plusieurs réformes progressistes promises par Valéry Giscard d'Estaing. Dès les premiers mois du septennat, il défend notamment l'abaissement de la majorité civile à l'âge de dix-huit ans, puis l'introduction dudivorce par consentement mutuel qui doit selon lui« guérir le mal lorsqu'il existe » sans pour autant menacer la solidité du mariage en tant qu'institution[24].

Il contribue aussi à la révision de l'article 61 de la Constitution pour permettre à soixante sénateurs ou à soixante députés de saisir leConseil constitutionnel[25].

S'il approuve généralement les ambitions réformatrices du chef de l'État, Jean Lecanuet se montre conservateur sur certains sujets : en raison de ses convictions religieuses, il refuse par exemple de porter devant le Parlement le projet de loi visant àlégaliser l'interruption volontaire de grossesse, qu'il assimile à« une œuvre de mort »[26],[27]. Selon le journalisteFranz-Olivier Giesbert, son« travail souterrain » permet cependant l'adoption du texte par une partie de la majorité de centre droit[28].

Alors que des assassinats d'enfants se multiplient dans un contexte inédit de forte médiatisation[b], Jean Lecanuet justifie à plusieurs reprises le recours à lapeine de mort pour des« crimes odieux » en se disant personnellement convaincu de son effet dissuasif[29],[30].

En, après la désignation deRaymond Barre en tant que Premier ministre, il est nomméministre d'État chargé du Plan et de l'Aménagement du territoire. Quelques mois plus tard, en, il n'est pas reconduit lors de la formation dudeuxième gouvernement Barre ; les deux autres ministres d'État sortants,Olivier Guichard etMichel Poniatowski, sont également congédiés par l'hôte deMatignon. D'après l'historien Warren Wanner, le maire de Rouen« vit très mal son renvoi ministériel » alors qu'il entretenait des rapports amicaux avec Raymond Barre[31].

Président du CDS et de l'UDF

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Il est le premier président de l'Union pour la démocratie française (UDF), fondée par Valéry Giscard d'Estaing en 1978. Il conserve cette fonction jusqu'en 1988. Il est également président duCentre des démocrates sociaux (CDS) de 1976 à 1982 ; il abandonne la tête de ce parti pour se consacrer à la présidence de l'UDF.

Après la courte victoire de la droite auxélections législatives de 1986, le nouveau Premier ministreJacques Chirac propose àFrançois Mitterrand de nommer Lecanuetministre des Affaires étrangères mais le chef de l'État s'y oppose[32]. Dès lors, le dessinateurPlantu le représente dans les pages duMonde avec uncactus sous le bras[c],[33],[34] ; d'après l'historienneAnnie Duprat, cette représentation fait référence à un discours de Lecanuet qui promettait, durant la présidence de Giscard d'Estaing, d'être« le cactus de la majorité »[35]. Quelques mois plus tôt, il estimait souhaitable une démission de François Mitterrand dans l'hypothèse d'une victoire du centre et de la droite aux élections législatives[36].

Fin de vie

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Abbaye Saint-Georges de Boscherville, où sont inhumés Jean Lecanuet et sa seconde épouse.

Il termine sa carrière politique nationale auSénat, sur les bancs dugroupe centriste. Président de la prestigieusecommission des Affaires étrangères de la haute assemblée, il livre son dernier combat politique en défendant avec vigueur laratification du traité de Maastricht[37].

Après lesélections sénatoriales de 1992, il est pressenti pour succéder au centristeAlain Poher commeprésident du Sénat[38]. Très affaibli par la progression d'un cancer, il renonce toutefois à briguer le« plateau » de la chambre haute qui échoit finalement àRené Monory[39].

Tombe de Jean Lecanuet et de sa seconde épouse dans la salle capitulaire de l'abbaye Saint-Georges de Boscherville.

Jean Lecanuet meurt le à son domicile deNeuilly-sur-Seine des suites d'un cancer généralisé, à l'âge de 72 ans[40]. Sa première adjointeJeanine Bonvoisin lui succède en tant quemaire de Rouen par intérim, jusqu'à la désignation formelle deFrançois Gautier le suivant.

À l'annonce de sa mort, la classe politique lui rend un hommage unanime : le président de la République,François Mitterrand, déplore notamment la disparition d'un des« grands serviteurs » de la France tandis queValéry Giscard d'Estaing souligne qu'il a« marqué par son talent, son éloquence et sa générosité la vie publique de notre pays »[41],[42]. Plusieurs personnalités socialistes commeJacques Delors etPierre Mauroy saluent surtout son engagement en faveur de laconstruction européenne[43].

Ses funérailles, célébrées le en lacathédrale Notre-Dame de Rouen par l'archevêqueJoseph Duval, rassemblent des personnalités politiques de premier plan comme le chef du gouvernementPierre Bérégovoy, le président du SénatRené Monory, l'ex-président du ConseilPierre Pflimlin, les anciens Premiers ministresJacques Chirac,Raymond Barre etLaurent Fabius ainsi que l'ex-président de la RépubliqueValéry Giscard d'Estaing[44],[45]. À l'issue de la cérémonie, les honneurs militaires sont rendus à sa dépouille par le71e régiment du génie[46].

Conformément à ses volontés, Jean Lecanuet est inhumé sous une voûte dans l'abbaye Saint-Georges de Boscherville, où il aimait se recueillir. Sa seconde épouse Jacqueline, décédée quelques mois plus tard, l'y rejoint[47]. Les arrêtés préfectoraux autorisant ces inhumations dans un bâtiment public ont pourtant fait l'objet de critiques de la part des défenseurs du patrimoine[48],[49].

Hommages et héritage politique

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Peu après sa mort, la rue Thiers, une artère du centre-ville de Rouen qui mène jusqu'à l'hôtel de ville, est rebaptiséerue Jean-Lecanuet. Un collège, situé sur la rive gauche de la commune, porte également son nom.

Un buste à l'effigie de Jean Lecanuet se trouve dans la cour d'honneur de l'hôpital Charles-Nicolle, à l'est de Rouen[50].

L'Institut Jean Lecanuet, dont le comité de parrainage comporte aussi bien des élus que des personnalités de la société civile, revendique son héritage et défend notamment les« valeurs du personnalisme communautaire »[51].

Lors de lacampagne présidentielle de 2017, plusieurs médias soulignent les similitudes entre Jean Lecanuet et le candidatEmmanuel Macron, qui prétend vouloir dépasser les clivages politiques traditionnels comme l'avait d'abord envisagé le centriste[34],[52],[53],[54].

Dans la culture populaire

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Jean Lecanuet était régulièrement cité dans la série des romansSan-Antonio deFrédéric Dard, qui le tournait en dérision sous le sobriquet de« Canuet ».

Dans la bande-dessinéeParis brûle encore de la sagaJour J, il devientprésident de la République française après les événements demai 68 qui dégénèrent en guerre civile avec l'assassinat de De Gaulle.

Détail des mandats et fonctions

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Fonctions gouvernementales

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IVe République

Ve République

Mandats parlementaires

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Mandats locaux

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Fonctions partisanes

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Résultats électoraux

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Élection présidentielle

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AnnéePartiPremier tour
Voix%RangIssue
1965[55]MRP3 777 12015,573eÉliminé

Distinctions

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Décorations françaises

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Décorations étrangères

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Distinctions étrangères

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Notes et références

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Notes

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  1. Interruption du 2 avril au 6 octobre 1986, lors de son mandat de député.
  1. Il est nommé ministre d’État le.
  2. À cette époque, les crimes attribués àChristian Ranucci et àPatrick Henry marquent profondément l'opinion publique.
  3. Le dessinateur dit s'être inspiré de l'acteurMichel Aumont qui, dans une mise en scène de la pièceUn chapeau de paille d'Italie, portait unmyrte en pot sous le bras.

Références

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  2. « Décès de Jean Lecanuet : réactions à Rouen »[vidéo], surina.fr,(consulté le).
  3. « Le monde politique rend hommage à Jean Lecanuet »,Les Échos,‎(lire en ligne, consulté le).
  4. Jean Garrigues, « La présidentielle a quarante ans »,Parlement(s) : revue d'histoire politique,no 4,‎,p. 2-3(lire en ligne).
  5. « Mort de Jean Lecanuet. Un centriste d'opposition puis de pouvoir »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  6. André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 », surrhe.ish-lyon.cnrs.fr,(consulté le).
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  11. Jean Garrigues,La France de la Ve République : 1958-2008,Armand Colin,(lire en ligne), n. p..
  12. Tony Gamal Gabriel, « 1965, la communication de Lecanuet met De Gaulle en ballottage », surslate.fr,(consulté le).
  13. Christian Delporte, « Lecanuet en 1965 : l'effet télévision ? »,Matériaux pour l'histoire de notre temps,no 46,‎,p. 32-35(lire en ligne).
  14. Pierre Viansson-Ponté, « M. Jean Lecanuet annonce sa candidature à l'Élysée et quitte la présidence du M.R.P. »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  15. Georges Valance,VGE : Une vie, Paris, Flammarion,,p. 394.
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  17. « EN VILLE/ROUEN. Riverain. L'homme des piétons »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  18. « La Rue du Gros-Horloge, première voie piétonne de France », surtst-radio.com,(consulté le).
  19. Pierre Pflimlin,Mémoires d'un Européen, Paris, Fayard,,p. 267.
  20. ÉtienneBanzet, « Dossier Municipales à Rouen »,Le Point,‎(lire en ligne).
  21. Renaud Dély, « A Rouen, la zizanie en héritage. Depuis la mort de Lecanuet, Gautier, CDS, et Guez, PR, s'étripent. »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le).
  22. Dominique Aubin, « A Rouen, la droite aborde divisée l'après-Lecanuet »,Les Échos,‎(lire en ligne, consulté le).
  23. « Une longue patience »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  24. « La réforme du divorce de 1975 : l'introduction du divorce par consentement mutuel »[vidéo], surenseignants.lumni.fr(consulté le).
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  28. Franz-Olivier Giesbert,Histoire intime de laVe République, vol. 2, La Belle Époque, Paris, Gallimard,, 400 p.(ISBN 978-2-072-96929-4),p. 215.
  29. « Interview Lecanuet »[vidéo], surina.fr,(consulté le).
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Voir aussi

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Biographies

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Filmographie

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XVIIe siècle
XVIIIe siècle
XIXe siècle
XXe siècle
XXIe siècle
v ·m
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(1974-2015)
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(1974-2015)
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(depuis 2016)
v ·m
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Président duCentre démocrate (1966-1976)
Présidents duCDS (1976-1995)
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Composante de l'UDF
Présidents de l'UDF (1978-2007)
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Composante de l'UDI de2012 à2017
Président duMoDem (2007-)
Président d'Avenir démocrate (2008-2010)
a rejointLes Centristes
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Composante de l'UDI de2012 à2017
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Composante de l'UDI à partir de2012
Président de l'UDI (2012-)
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(1870-1940)
Régime de Vichy
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Gouvernement provisoire
(1944-1946)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v ·m
GouvernementRaymond Barre I()
Sous laprésidence deValéry Giscard d'Estaing
Économie et Finances
Raymond Barre,Premier ministre
Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'Économie et des Finances :Michel Durafour
Secrétaire d'État au Budget auprès du ministre délégué à l'Économie et aux Finances :Christian Poncelet
Secrétaire d'État à la Consommation auprès du ministre délégué à l'Économie et aux Finances :Christiane Scrivener

Raymond Barre
Premier ministre
Justice,garde des sceauxOlivier Guichard,ministre d'État
Intérieur
Michel Poniatowski,ministre d'État
Secrétaire d'État aux Départements et Territoire d'outre-mer :Olivier Stirn
Plan etAménagement du territoireJean Lecanuet,ministre d'État
Affaires étrangères
Louis de Guiringaud
Secrétaire d'État :Pierre-Christian Taittinger
DéfenseYvon Bourges
ÉducationRené Haby
CoopérationRobert Galley
Équipement
Jean-Pierre Fourcade
Secrétaire d'État aux Transports :Marcel Cavaillé
Secrétaire d'État au Logement :Jacques Barrot
Relations avec le ParlementRobert Boulin
Agriculture
Christian Bonnet
Secrétaire d'État :Pierre Méhaignerie
Travail
Christian Beullac
Secrétaire d'État aux Travailleurs immigrés :Paul Dijoud
Secrétaire d'État à la Condition des travailleurs manuels :Lionel Stoléru
Santé
Simone Veil
Secrétaire d'État à l'Action sociale :René Lenoir
Industrie etRecherche
Michel d'Ornano
Secrétaire d'État (1) :Claude Coulais (1)
Qualité de la vie
Vincent Ansquer
Secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports :Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État au Tourisme :Jacques Médecin
Commerce et ArtisanatPierre Brousse
Commerce extérieurAndré Rossi
Postes et TélécommunicationsSecrétaire d'État  :Norbert Ségard
Anciens CombattantsSecrétaire d'État  :André Bord
CultureSecrétaire d'État  :Françoise Giroud
UniversitésSecrétaire d'État  :Alice Saunier-Seïté
Secrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Secrétaire d'État à la Fonction publique  :Maurice Ligot
Secrétaire d'État  :Antoine Rufenacht
( CHIRAC I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BARRE II)
v ·m
GouvernementJacques Chirac I()
Sous laprésidence deValéry Giscard d'Estaing
Intérieur
Michel Poniatowski,ministre d'État
Secrétaire d'État(6) :Pierre-Christian Taittinger(6)

Jacques Chirac
Premier ministre
(en 1980)
Justice,garde des sceaux
Jean Lecanuetpuisministre d'État (6)
Secrétaire d'État à la Condition pénitentiaire :Hélène Dorlhac
Défense
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Secrétaire d'État (5) puis supprimé (8) :Marcel Bigeard (5) puis (dém) (8)
Réformespuis supprimé (1)Jean-Jacques Servan-Schreiber (dém) (1)
Affaires étrangères
Jean Sauvagnargues
Secrétaire d'État :Bernard Destremau
Secrétaire d'État (6) puis supprimé (7) :Jean François-Poncet (6) puis (dém) (7)
Économie et Finances
Jean-Pierre Fourcade
Secrétaire d'État au Budget :Christian Poncelet
Secrétaire d'État à la Consommation (6) :Christiane Scrivener (6)
Éducation
René Haby
Secrétaire d'État à l'Enseignement préscolaire puis supprimé (6) :Annie Lesur (dém) (6)
CoopérationPierre Abelin (dém) (6)puisJean de Lipkowski (6)
Équipement
Robert Galley
Secrétaire d'État au Logement :Jacques Barrot
Agriculture
Christian Bonnet
Secrétaire d'État (5) :Jean-François Deniau (5) puis (dém) (6)puisPierre Méhaignerie (6)
Secrétaire d'État aux Industries alimentaires (6) (double tutelle) :Jean Tiberi (6)
Qualité de la vie
André Jarrot (dém) (6)puisAndré Fosset (6)
Secrétaire d'État à l'Environnement :Gabriel Péronnetpuis poste suspendu (4)puisPaul Granet (6)
Secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports :Pierre Mazeaud
Secrétaire d'État au Tourisme :Gérard Ducray (dém) (6)puisJacques Médecin (6)
Travail
Michel Durafour
Secrétaire d'État aux Travailleurs immigrés :André Postel-Vinay (dém) (3)puisPaul Dijoud (3)
Secrétaire d'État à la Condition des travailleurs manuels (6) :Lionel Stoléru (6)
Santé
Simone Veil
Secrétaire d'État à l'Action sociale :René Lenoir
Industrie etRecherche
Michel d'Ornano
Secrétaire d'État aux Industries alimentaires (6) (double tutelle) :Jean Tiberi (6)
Commerce et ArtisanatVincent Ansquer
Anciens CombattantsSecrétaire d'État :André Bord
Postes et TélécommunicationsSecrétaire d'État :Pierre Lelong (dém) (5)puisAymar Achille-Fould (5) puis (dém) (6)puisNorbert Ségard (6)
TransportsSecrétaire d'État :Marcel Cavaillé
CultureSecrétaire d'État :Michel Guy
Commerce extérieurSecrétaire d'État puisministre (5) :Norbert SégardpuisRaymond Barre (6)
UniversitésSecrétaire d'État :Jean-Pierre SoissonpuisAlice Saunier-Seïté (6)
Départements et Territoires d'outre-merSecrétaire d'État :Olivier Stirn
Secrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement :René Tomasini
Secrétaire d'État à la Fonction publique :Roger Poudonson (dém) (4)puisGabriel Péronnet (4)
Secrétaire d'État à la Formation professionnelle :Paul GranetpuisJean-Pierre Soisson (6)
Secrétaire d'État, porte-parole du Gouvernement :André Rossi
Secrétaire d'État à la Condition féminine (2) :Françoise Giroud (2)
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Ajustement du
  • (8) Ajustement du
( MESSMER III]) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BARRE I)
v ·m
Gouvernement Faure II(23 février 1955 - 24 janvier 1956)
Sous la présidence deRené Coty
Ministre délégué


Edgar Faure
JusticeRobert Schuman
Affaires étrangèresAntoine Pinay
Intérieur
Défense nationale
Finances etAffaires économiquesPierre Pflimlin
Outre-MerPierre-Henri Teitgen
Éducation nationaleJean Berthoin
Travaux publics,Transports etTourismeÉdouard Corniglion-Molinier
Industrie etCommerceAndré Morice
AgricultureJean Sourbet
Travail et Sécurité socialePaul Bacon
Reconstruction et UrbanismeRoger Duchet
Santé publique et PopulationBernard Lafay
Anciens combattants et Victimes de la guerre
Affaires marocaines et tunisiennesPierre July
Marine marchandePaul Antier
PTTÉdouard Bonnefous
Liste des sous-secrétaires d’État
(← MENDÈS FRANCE) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MOLLET →)
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Cadre juridique
Rafles
Camps
Assassinats et déportation
Responsables allemands de la mise en œuvre
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 v ·m Victimes notables
Victimes notables
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G – J
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M – R
S – Z
 v ·m Survivants notables
Survivants notables
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