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Jean ouJohn Gabilou, de son vrai nomGabriel Lewis Laughlin, né àPapeete le, est un chanteur français, originaire deTahiti. Il a représenté la France au26eConcours Eurovision de la chanson 1981.
Issu d’une famille de dix enfants, il grandit àPapeete jusqu’à l’âge de 13 ans avant de s’installer àFaaa en compagnie de sa famille. Son père, agriculteur, puis agent de police, était originaire deTubuai, tandis que sa mère était deMakatea où la famille possédait200 hectares de terres qui furent exploités pour lephosphate, ce qui permit à la famille d’acheter des terrains àTahiti, dans le quartier de Heiri à Faaa[1].
En1963, Robert Raoul, un ami, lui demande de chanter une mélodie à l’hôtel Matavai. Il interprète alors deux valses et la chanson degospelWhen the Saints Go Marching In en version rock.Le soir même, il obtient son premier contrat à 60 CFP de l’heure et décide de vraiment se lancer dans la chanson. C’est alors le début d’une longue carrière.
Il se produit pendant deux ans avec les frères Vernaudon. Ensuite, il chante dans un club nommé le Pitate avec les deux frères Hars pendant deux ans. Un guitariste nommé Petiot vient alors le solliciter pour qu’il intègre le groupe nommé les Barefoot Boys qu’il rejoint à l’âge de 23 ans. On lui propose de ensuite chanter au Bar Léa. Il y chante de1966 à1968 puis se sépare des Barefoot Boys.
Il crée son orchestre nommé les « Banjo Boys », un groupe formé avec ses amis Kitty Salmon, Jacky Bougues, Marius Charles et Michel Garcia.
La chanson « Petite île sacrée » sort en1968 et le disque se vend à 54 000 exemplaires. En1969, il effectue son premier voyage enNouvelle-Calédonie.
En1971, il chante à l’hôtel Tahara’a et se fait remarquer par Paulette Vienot.
L’année suivante, elle l’envoie auxÉtats-Unis pour rencontrer des managers. La même année, il part pour l'Angleterre etParis. Il signe un contrat àParis avecEddie Barclay, pour le titreMoi les filles, je les aime. Cette chanson ne rencontre pas le succès escompté.
En 1979, il part pour lesÉtats-Unis.
En 1981, il est contacté pour représenter laFrance au Concours Eurovision de la chanson qui a lieu à Dublin en avril, encouragé par Jean-Paul Cara et participe au Concours de la chanson française pour l'Eurovision diffusé surTF1. Le, lors de la deuxième demi-finale de la sélection françaisestudios des Buttes-Chaumont à Paris, il se qualifie pour la finale du, avecFrida Boccara (gagnante pour la France duConcours Eurovision de la chanson 1969), etJeff Barnel. Le, lors de la finale aux Buttes-Chaumont, présentée parFabienne Égal, il réinterprèteHumanahum, une chanson écrite entièrement en français parJoe Gracy et composée parJean-Paul Cara, les auteurs-compositeurs de la chansonL'Oiseau et l'Enfant, gagnante duConcours Eurovision de la chanson 1977 remporté parMarie Myriam pour la France. À la suite du choix d'un panel du public appelé par téléphone, Gabilou est sélectionné pour représenter la France au Concours Eurovision, devant cinq concurrents.
Lors de la semaine des répétitions alors que John Gabilou est à Dublin, son épouse meurt à Tahiti. Il participe malgré tout au concours. Le, sur la scène de l'Eurovision, il interprète la chansonHumanahum malgré une grippe, sous la direction de David Sprinfield. Il décroche la troisième place sur vingt pays au classement final, avec 125 points (un des scores les plus élevés pour la France).
En1983, il fête ses vingt ans de carrière àPapeete, puis, en1985, se marie avec Moeata. Il parcourt toute la zone Pacifique avec elle et se produit auJapon, enAustralie, enNouvelle-Zélande.
En1993, il revient sur scène avecHei no Tamatoa.
En1995, une terrible rupture intervient dans sa vie de chanteur. À la suite d'une manipulation par unostéopathe, Gabilou perd momentanément sa voix. Heureusement, tout finit par s'arranger et, dès l’année suivante, il sort l’albumRohipehe.
En 2000, un autre tournant arrive dans sa vie d’artiste : il décide de produire lui-même ses chansons en collaboration avec le chanteur Andy Tupaia. Son ami Marotea Mariassouce l’aide à produire un album dans lequel il enregistre la chanson « Fakateretere » qui fait un tabac. L’album se vend à 20 000 exemplaires.
Gabilou continue à se produire sur scène. En2001 et2002, il a été invité à Rarotonga, aux îles Cook, pour chanter devant 3 500 personnes.
En 2003, il se produit aux Oscars de la musique polynésienne.
Humanahum, l'histoire de John Gabilou écrit et réalisé par Philippe Sintes (2015).
Jean Gabilou | ||||||
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