Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Jean Foyer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirFoyer.

Jean Foyer
Illustration.
Jean Foyer en 1964.
Fonctions
Député français

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection16 mars 1986
CirconscriptionMaine-et-Loire
LégislatureVIIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueRPR

(12 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection11 mars 1973
Réélection12 mars 1978
14 juin 1981
Circonscription2e de Maine-et-Loire
LégislatureVe,VIe etVIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueUDR(1973-1978)
RPR(1978-1986)
PrédécesseurJean Chalopin
SuccesseurProportionnelle par département

(5 ans, 4 mois et 3 jours)
Élection5 mars 1967
Réélection23 juin 1968
Circonscription2e de Maine-et-Loire
LégislatureIIIe etIVe(Cinquième République)
Groupe politiqueUD-Ve(1967-1968)
UDR(1968-1972)
PrédécesseurJean Chalopin
SuccesseurJean Chalopin

(1 mois et 2 jours)
Élection18 novembre 1962
Circonscription2e de Maine-et-Loire
LégislatureIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueUNR-UDT
PrédécesseurJean Turc
SuccesseurJean Chalopin

(11 mois et 28 jours)
Élection30 novembre 1958
Circonscription1re de Maine-et-Loire
LégislatureIre(Cinquième République)
Groupe politiqueUNR
PrédécesseurVictor Chatenay
SuccesseurJacques Millot
Ministre de la Santé publique

(8 mois et 22 jours)
PrésidentGeorges Pompidou
Premier ministrePierre Messmer
GouvernementMessmer I
PrédécesseurRobert Boulin
SuccesseurMichel Poniatowski
Garde des Sceaux, ministre de la Justice

(4 ans, 11 mois et 17 jours)
PrésidentCharles de Gaulle
Premier ministreGeorges Pompidou
GouvernementPompidou I,II etIII
PrédécesseurBernard Chenot
SuccesseurLouis Joxe
Ministre de la Coopération

(10 mois et 28 jours)
PrésidentCharles de Gaulle
Premier ministreMichel Debré
GouvernementDebré
PrédécesseurRobert Lecourt
SuccesseurPierre Pflimlin
Conseiller général de Maine-et-Loire

(6 ans)
CirconscriptionCanton des Ponts-de-Cé
PrédécesseurMaurice Joubert
SuccesseurGuy Poirier
Maire deContigné

(42 ans)
PrédécesseurFrançois Lebreton
SuccesseurPhilippe Chopin
Biographie
Nom de naissanceJean Gustave Pierre Marie Foyer
Date de naissance
Lieu de naissanceContigné (Maine-et-Loire,France)
Date de décès (à 87 ans)
Lieu de décès15e arrondissement de Paris
NationalitéFrançaise
Parti politiqueUNR -UDR -RPR
FratrieJacques Foyer
ProfessionProfesseur d'université,juriste
modifier 

Jean Foyer, né le àContigné (Maine-et-Loire) et mort le àParis (dans le15e arrondissement[1]) est unhomme politique etjuristefrançais. Il a été l'un des artisans de laConstitution française de 1958 etgarde des Sceaux sous la présidence deCharles de Gaulle[2].

Biographie

[modifier |modifier le code]

Jeunesse et études

[modifier |modifier le code]

Jean Foyer naît en 1921. Son père estnotaire. Il est un latiniste reconnu[3]. Il obtient unelicence de droit, puis effectue undoctorat en droit. Il est reçu à l'agrégation de droit[4] comme l'est ensuite son frère,Jacques, futur professeur de droit àUniversité Paris-Panthéon-Assas.

Universitaire

[modifier |modifier le code]

Il est professeur à la faculté de droit de Paris (1943), chargé de cours à la faculté de droit de l'Université de Poitiers (1953-1955) après avoir été inscrit comme avocat au barreau de Paris en 1951. Il est ensuite professeur à lafaculté de droit de Lille (1955-1968), professeur dedroit privé à lafaculté de droit de Nanterre et il enseigne à lafaculté de droit d'Angers (1968-1972) puis deParis II-Panthéon-Assas (1973-1989) dont il est fait en 1989professeur émérite. Il a été reçu docteurhonoris causa de l'université d'Oxford[3].

Auteur d'un manuel deprocédure civile, il a participé à la rédaction des Constitutions de plusieurs États d'Europe centrale après la chute du mur de l'Union soviétique[3].

Haut fonctionnaire

[modifier |modifier le code]

Résistant gaulliste, Jean Foyer entre en 1944 au cabinet deRené Capitant, ministre de l'Éducation nationale, puis de son successeurPaul Giacobbi. Il a aussi travaillé sur les problèmes africains avecEirik Labonne. Il est secrétaire de la commission d'études de l'Union française à la présidence du Conseil (1947-1951), puis conseiller technique au cabinet deFélix Houphouët-Boigny, ministre d'État (1958-1959) et commissaire du gouvernement auprès du comité consultatif constitutionnel en 1958.

Parlementaire

[modifier |modifier le code]

Il est député gaulliste (de l'UNR auRPR) de Maine-et-Loire depuis le, date à laquelle il remplaceVictor Chatenay, nommé membre du Conseil constitutionnel. Constamment réélu, il siège au Palais-Bourbon jusqu'en 1988. Il est président de lacommission des Lois constitutionnelles, de la Législation et de l'Administration générale de la République de l'Assemblée nationale (1968-1972 ; 1973-1981). À ce titre, il fut rapporteur de la Loino 78-17du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. Cette loi porte son nom. Il est sénateur de la Communauté en 1959.

Au gouvernement

[modifier |modifier le code]

Jean Foyer est secrétaire d'État chargé des relations avec la Communauté au cabinet deMichel Debré du au, puis ministre de la Coopération dans le même gouvernement à partir du jusqu'au.

Garde des Sceaux

[modifier |modifier le code]

Il est garde des Sceaux et ministre de la Justice dans les gouvernements deGeorges Pompidou du au.

Le, leHaut Tribunal militaire refuse de condamner à mortle général Salan, chef de l'OAS. Rendu furieux, legénéral de Gaulle refuse de gracier legénéral Jouhaud condamné le à être fusillé par le Haut Tribunal Militaire sans possibilité de recours en cassation ou en révision. Bravant le général de Gaulle, Jean Foyer accepte de considérer comme suspensif le recours en révision déposé par lebâtonnier Charpentier, le temps que la Cour de cassation confirme qu'un tel recours est impossible. L'exécution est remise et la peine de mort de Jouhaud est commuée en détention criminelle à perpétuité le, sauvant en outre la France d'une crise gouvernementale grave, plusieurs ministres à commencer par le premier,Georges Pompidou, ayant mis leur démission dans la balance[2].

Jean Foyer est le créateur de laCour de sûreté de l'État et l'initiateur de plusieurs réformes, avec le concours essentiel du doyenJean Carbonnier et du professeurFrançois Terré, en matière civile et commerciale : la tutelle et l’émancipation en 1964 ; les régimes matrimoniaux en 1965 ; l’adoption en 1966. D’autres l'ont été lorsqu’il préside la Commission des lois : le statut des incapables en 1969 ; les successions et les libéralités en 1971 ; l’autorité parentale et la filiation en 1972. Parallèlement au code civil, le statut de la copropriété est modernisé en 1965, celui de l’indivision en 1975. Et en matière commerciale, la réforme du droit des sociétés, réalisée par la loi du[5].

Il relance également la réforme de laprocédure civile, entamée sur son initiative alors qu'il était ministre de la Justice, et continuée sous sa direction quand, ayant quitté la Chancellerie, il est nommé en 1969 par le garde des Sceaux,René Capitant, président de la commission de révision du code de procédure civile, dont le doyenGérard Cornu et le professeurHenri Motulsky étaient des membres éminents[6].

Ministre de la santé

[modifier |modifier le code]

Il est ministre de la Santé publique dans legouvernement Messmer I du au.

En 1972, l'avocateGisèle Halimi, qui défend une jeune fille violée ayant avorté (ce qui était illégal), lors duprocès de Bobigny, appelle à la barre des personnalités éminentes pour la soutenir, dontPaul Milliez, professeur de médecine et catholique. Ce dernier est certes personnellement opposé à l'avortement, mais il déclare que si sa propre fille avait été violée, il l'aurait aidée à avorter. Il est alors la cible de l'ordre des médecins et est convoqué par Jean Foyer, qui lui aurait dit :« Il ne faut pas que le vice des riches devienne celui des pauvres »[7].

Derniers engagements

[modifier |modifier le code]

Le, en tant qu'ancien garde des Sceaux, Jean Foyer publie dans leFigaro une tribune intitulée« des juges contre la justice » dans laquelle il accuse lesyndicat de la magistrature d'être en réalité« une organisation subversive gauchiste » ayant pour objectif la conquête du pouvoir au sein de l'institution judiciaire par le biais de l'École nationale de la magistrature. Le syndicat attaque l'ancien ministre et leFigaro en diffamation, l'emporte en première instance, mais perd en appel et en cassation[8].

En 1985, pour diminuer le nombre d’affaires traitées devant leConseil d’État, il préconise, en tant que député de l'opposition, la création des juridictions spécifiques d'appel, souhait qui deviendra réalité en 1987 avec l'institution des cours administratives d'appel[9].

Le, à l'occasion du premier tour des élections présidentielles, il déclare son soutien à la candidature deJean-Pierre Chevènement[10].

En 2005, il fait partie d'un groupe de juristes signataires d'un appel à l'opposition autraité constitutionnel européen, nomméappel des « 23 », avec entre autres, l'ancien conseiller deFrançois MitterrandJean Kahn. Dans ce texte, des juristes et professeurs d’universités principalement, lancent un appel pour le « non » aureferendum du 29 mai[11],[12]

Distinctions

[modifier |modifier le code]

Mandats locaux et divers

[modifier |modifier le code]

Extraits de discours

[modifier |modifier le code]

« Vous allez amener le Parlement à porter une atteinte au respect de la vie humaine, et je crains que cette atteinte ne soit suivie de beaucoup d’autres. Déjà, ici et là, autour de nous et même en France, un avenir particulièrement sinistre commence à se dessiner. En France, déjà, nous entendons réclamer la stérilisation des infirmes et de certains handicapés. Plus tard, lorsque dans une France dépeuplée, le nombre des vieillards et des handicapés sera devenu insupportable, parce que disproportionné à celui des actifs, on expliquera à nos successeurs qu’une vie diminuée ou ralentie n’est plus une vie humaine et qu’elle ne vaut plus la peine d’être vécue. »

— Discours à l'Assemblée nationale, 26 novembre 1974

« Malgré une amélioration de sa démographie de 1946 à 1964, la France est et demeurera, comme tous les pays voisins, une terre d'immigration. Comme les Romains duVIe siècle refusaient de servir dans les légions impériales, les Européens duXIXe siècle refusent d'exécuter les besognes pénibles et malpropres. Aujourd'hui comme en ce temps, l'immigration est une nécessité. Peut-être comporte-t-elle les mêmes périls ? Quoi qu'il en soit, une politique de l'immigration s'impose. On n'en discerne pas toujours aisément les traits. Mais quelle que soit cette politique, ceux des immigrés qui n'ont point l'esprit de retour devront s'intégrer dans la Communauté nationale. Notre Droit rénové de la nationalité le leur permettra sans les restrictions inefficaces qui causaient d'inutiles vexations. Au cours de sa longue histoire, la France a été un merveilleux creuset. De Gallo-Romains et de Germains elle a fait des Français. Le projet amendé que nous vous proposons facilitera cette action avec d'autres ethnies. Le racisme est une stupidité odieuse qui a poussé aux plus grands crimes de l'Histoire. »

— Discours à l'Assemblée nationale, 29 septembre 1972

  • Jean Foyer était connu pour être un défenseur sourcilleux d'une conception très traditionnelle de la société et de la morale sexuelle, et s'était illustré en 1981 par le combat farouche qu'il mena contre l'abrogation del'alinéa 2 del'article 331 duCode pénal, article hérité durégime de Vichy qui maintenait à dix-huit ans l'âge de consentement pour les relations homosexuelles (alors qu'il était de quinze ans pour les relations hétérosexuelles). Lors du débat le, il craignait que l'abrogation de cette loi n'adoube le« vieillard lubrique quisodomise un gamin de quinze ans ». Aussi, il demandait :« la fameuse liberté dont on nous rebat les oreilles ne serait-elle que le droit qu'ont les ogres de dévorer les petits poucets ? »[13].

« L'homme tire sa dignité et sa sécurité de son emploi, la femme doit l'une et l'autre au mariage. »

— Jean Foyer, alorsministre de la Justice, février 1973[14]

Filmographie

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Jean Gustave Pierre Marie Foyer », surMatchID
  2. a etb« Jean Foyer disparait la veille du cinquantième anniversaire de la Constitution », surlemonde.fr,(consulté le)
  3. ab etcJacques Rouil,« L'ancien ministre Jean Foyer est décédé »,Ouest France, 4 octobre 2008.
  4. « Jean Foyer », surAcadémie des Sciences Morales et Politiques,(consulté le)
  5. Notice sur la vie et les travaux de Jean Foyer par Pierre Delvolvé, Académie des sciences morales et politiques, séance du lundi 2 mai 2011
  6. Le bicentenaire du code de procédure civile - Séance de l’Académie des sciences morales et politiques du 15 mai 2006 - Relation de Jean Foyer
  7. Sylvie Rosenberg-Reiner,« Le Planning familial, ex-associations de malfaiteurs », article paru initialement en octobre 2015 sous le titre « En France, du "crime contre l'État" à la loi Veil »,Manière de voirno 150, décembre 2016-janvier 2017, p. 30-32.
  8. « Un droit de gauche ? », surcairn.info,
  9. « La réforme minimale du Conseil d'État »,Le Monde, 4 décembre 1985.
  10. « Présidentielles : deux anciens ministres du général de Gaulle, Jean Foyer etJean Charbonnel, ainsi que son ancien directeur de cabinet,Pierre Lefranc viennent de signer un ultime appel en faveur de Jean-Pierre Chevènement », Le Monde, 17 avril 2002
  11. Jean-Michel SAlgon,Dictionnaire des souverainismes de droite et de gauche, p. 31 à 34, Perspectives Libres, 2019, (entréeAPPEL DES « 23 » (CONSTITUTION EUROPÉENNE))
  12. « Appel de juristes pour le non (« Appel des 23 ») », surc-e-r-f.org(consulté le)
  13. archives Assemblée Nationale, publié au Journal Officiel, débats parlementaires, Assemblée nationale,2e séance du 20 décembre 1982, 5373.
  14. Benoîte Groult,Ainsi soit-elle ; Archives nationales, dossier Sexisme, archives de la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques, cote 19940560/40.

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

v ·m
IIIe République
(1870-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
Gouvernement provisoire
(1944-1946)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v ·m
Troisième République
(1915-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
CFLN etGPRF
(1943-1946)
Quatrième République
(1946-1958)
Cinquième République
(depuis 1959)
En italique : les ministres délégués, secrétaires d'État ou sous-secrétaires d'État seuls titulaires du portefeuille de la Santé
v ·m
Gouvernement Debré(8 janvier 1959 - 14 avril 1962)
Sous la présidence deCharles de Gaulle
Ministres d'État


Michel Debré
Ministres-Conseillers
Affaires culturellesAndré Malraux
Justice
Affaires étrangèresMaurice Couve de Murville
Intérieur
Armées
Finances et Affaires économiques
Éducation nationale
Travaux publics etTransportsRobert Buron
Industrie etCommerceJean-Marcel Jeanneney
Agriculture
TravailPaul Bacon
Santé publique etPopulation
ConstructionPierre Sudreau
Anciens combattantsRaymond Triboulet
Postes, télégraphes et téléphones
Postes et télécommunications
Information
Sahara etOutre-Mer
Énergie atomique
Premier ministre
Liste des secrétaires d’État
(← DE GAULLE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (POMPIDOU I →)
v ·m
GouvernementsPompidou I,II,III etIV(14 avril 1962 - 10 juillet 1968)
Sous la présidence deCharles de Gaulle
Ministres d'État


Georges Pompidou
Affaires culturellesAndré Malraux
Justice
Affaires étrangères
Intérieur
ArméesPierre Messmer
Finances etAffaires économiques
Éducation nationale
Équipement etLogement
Industrie
Travaux publics etTransports
Agriculture
Travail et Affaires sociales
Santé publique et Population
ConstructionJacques Maziol
Anciens combattants et Victimes de guerre
Postes et Télécommunications
Outre-Mer
Coopération
Information
Premier ministre et ministres délégués
Rapatriés
Jeunesse et Sports
Fonction publique
Recherche scientifique et Questions atomiques et spatiales
Liste des secrétaires d’État
(← DEBRÉ) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (COUVE DE MURVILLE →)
v ·m
GouvernementsMessmer I,II etIII(5 juillet 1972 - 27 mai 1974)
Sous la présidence deGeorges Pompidou
Ministres d'État


Pierre Messmer
Défense nationale
Travail et Affaires sociales
Justice
Affaires étrangères
Intérieur
Économiques etFinancesValéry Giscard d'Estaing
Éducation nationaleJoseph Fontanet
Équipement,Logement, Aménagement du territoire etTourismeOlivier Guichard
Affaires culturelles
Agriculture et Développement rural
Développement industriel et scientifique
Santé publique et Sécurité sociale
Transports
Postes et Télécommunications
Anciens combattants et Victimes de GuerreAndré Bord
Commerce et Artisanat
Réformes administrativesAlain Peyrefitte
Protection de la nature et de l’Environnement
Relations avec le Parlement
Information
Outre-MerBernard Stasi
Fonction publiquePhilippe Malaud
Ministres délégués
Liste des secrétaires d’État
(← CHABAN-DELMAS) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHIRAC I →)
v ·m
Fauteuil 1
Fauteuil 2
Fauteuil 3
Fauteuil 4
Fauteuil 5
Fauteuil 6
Fauteuil 7
Fauteuil 8
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean_Foyer&oldid=230563616 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp