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Jean Charest

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Pour les articles homonymes, voirCharest.

Jean Charest
Illustration.
Jean Charest en 2010.
Fonctions
Premier ministre du Québec

(9 ans, 4 mois et 21 jours)
Lieutenant-gouverneurLise Thibault
Pierre Duchesne
Vice-premier ministreMonique Gagnon-Tremblay
Jacques P. Dupuis
Nathalie Normandeau
Line Beauchamp
Michelle Courchesne
GouvernementCharest
Législature37e,38e et39e
PrédécesseurBernard Landry
SuccesseurPauline Marois
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(13 ans, 9 mois et 18 jours)
Élection30 novembre 1998
Réélection14 avril 2003
26 mars 2007
8 décembre 2008
CirconscriptionSherbrooke
Législature36e,37e,38e et39e
Groupe politiqueParti libéral du Québec
PrédécesseurMarie Malavoy
SuccesseurSerge Cardin
Chef de l'opposition officielle du Québec

(4 ans, 4 mois et 14 jours)
Premier ministreLucien Bouchard
Bernard Landry
PrédécesseurMonique Gagnon-Tremblay
SuccesseurBernard Landry
Chef duParti libéral du Québec

(14 ans, 4 mois et 20 jours)
PrédécesseurDaniel Johnson
SuccesseurPhilippe Couillard
Député à laChambre des communes

(14 ans, 2 mois et 26 jours)
Élection4 septembre 1984
Réélection21 novembre 1988
25 octobre 1993
2 juin 1997
CirconscriptionSherbrooke
Législature33e,34e,35e,36e
Groupe politiqueParti progressiste-conservateur du Canada
PrédécesseurIrénée Pelletier
SuccesseurSerge Cardin
Vice-premier ministre du Canada

(4 mois et 11 jours)
Premier ministreKim Campbell
GouvernementCampbell
PrédécesseurDon Mazankowski
SuccesseurSheila Copps
Ministre de l'Environnement du Canada

(2 ans, 2 mois et 3 jours)
Premier ministreBrian Mulroney
GouvernementMulroney
PrédécesseurRobert de Cotret
SuccesseurPierre H. Vincent
Chef duParti progressiste-conservateur du Canada

(4 ans, 3 mois et 19 jours)
PrédécesseurKim Campbell
SuccesseurJoe Clark
Biographie
Nom de naissanceJohn James Charest
Date de naissance(66 ans)
Lieu de naissanceSherbrooke (Québec,Canada)
NationalitéCanadienne
Parti politiqueParti progressiste-conservateur du Canada (avant 2003)
Parti libéral du Québec (provincial)
Parti conservateur du Canada (fédéral)
ConjointMichèle Dionne
Diplômé deUniversité de Sherbrooke
ProfessionAvocat
ReligionCatholicisme

Signature de Jean Charest

Jean Charest
Premiers ministres du Québec
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Jean Charest/ʒɑ̃ʃɑʁɛ/[1], né le àSherbrooke (Québec), est un avocat et unhomme politiquecanadien. Il est lepremier ministre du Québec du au.

En politique fédérale, il est brièvementvice-premier ministre du Canada en1993 puis chef duParti progressiste-conservateur de1993 à1998. Il s'est notamment fait connaître auQuébec en tant que vice-président du comité du« non » lors duréférendum québécois de 1995.

Il se lance ensuite en politique provinciale, en prenant la direction duParti libéral du Québec en1998 et devient lepremier ministre du Québec à la suite de l'élection générale de 2003 qui porte au pouvoir ungouvernement majoritaire libéral.

Après un second mandat avec ungouvernement minoritaire, Charest revient avec un nouveau gouvernement majoritaire pour son troisième mandat. Ce mandat est marqué par des allégations de financement douteux, des scandales dans le secteur de la construction et le refus longtemps répété de Charest d'instituer une enquête publique concernant la collusion du financement des partis politiques et la corruption dans le monde de la construction. Après une pétition de 247 379 signatures demandant sa démission en 2011 et uneimportante grève étudiante en 2012, Charest est battu dans sa circonscription lors desélections générales du alors que son parti perd le pouvoir au profit duParti québécois.

Il tente un retour en politique lors de la course à la chefferie duParti conservateur du Canada, en 2022, mais est battu parPierre Poilievre.

En 2025, il est annoncé que Charest fera parti d'un Conseil sur les relations canado-américaines, celui-ci mis sur pied par par Justin Trudeau en réponse aux tarifs douaniers de Donald Trump[2].

Biographie

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Études en droit et politique fédérale

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Né John James Charest en 1958, il est le fils de Claude Charest et de Rita Leonard, uneIrlando-Canadienne à qui il doit son prénom. Son père est un conservateur de longue date mais ne s'implique pas en politique active, et le père de celui-ci a été organisateur politique pour l'Union Nationale àSherbrooke dans les années 1930[3]. Le jeune Charest complète ses études collégiales auSéminaire de Sherbrooke puis entreprend unbaccalauréat en droit à l'Université de Sherbrooke[4]. Sa mère décède prématurément en 1976 alors qu'il est encore aux études, ce qui l'affecte beaucoup. La même année, il a 18 ans et vote pour leParti québécois auxélections générales[3].

Avant même d'être diplômé en 1980, il est en couple avecMichèle Dionne, sa future épouse avec qui il aura trois enfants, dont Antoine Dionne Charest. Ils se marient le, à Sherbrooke[5]. Il effectue un stage à l'Aide juridique, puis est admis auBarreau du Québec en1981, en tant que « John James » (prénom d'ailleurs demeuré au bottin desavocats[6]). Il exerce initialement son métier à Sherbrooke au sein du cabinet Beauchemin Dussault, mais ne plaide que huit causes avant de commencer à s'intéresser sérieusement à la politique fédérale et auxprogressistes-conservateurs[3] Le Parti progressiste-conservateur connaît alors des tensions internes et Jean Charest se range d'abord dans le camp du chefJoe Clark, (premier ministre de 1979 à 1980), mais va vite lui préférerBrian Mulroney qui va ravir la direction en 1983. Lors desélections de 1984, Charest est porté par une vague bleue et remporte lacirconscription de Sherbrooke, acquise auParti libéral du Canada depuis 1968 (le PC obtient la plus grande majorité parlementaire de l'histoire du pays). À son arrivée àOttawa, son allure jeune, notamment sa chevelure ébouriffée, détonne[3]. On lui offre quand même le poste de vice-président adjoint de laChambre des communes, qu'il occupe jusqu'en1986.

On lui propose ensuite, à l'âge de 28 ans, le titre de ministre d'État à la Jeunesse au sein du cabinet dupremier ministre Brian Mulroney. C'est le plus jeune membre du conseil des ministres de l'histoire du Parlement. Puis, il est nommé en 1988 leader adjoint du gouvernement et ministre d'État à la Condition physique et au Sport amateur[4]. C'est donc lui qui doit imposer une suspension au sprinter canadienBen Johnson, épinglé pour dopage auxJeux olympiques de Séoul.

En1990, il doit toutefois démissionner après avoir commis l'imprudence de contacter le juge Macerola, qui lui reprochait d'avoir tenté de faire pression dans un dossier opposant un entraîneur d'athlétisme et sa fédération[7],[8]. Il est par la suite placé à la tête d'un comité parlementaire spécial sur la résolution de l'Accord du lac Meech en 1990, et c'est ce qui le fera revenir sous les projecteurs[3]. Il sera en 1991 réintégré au cabinet, puis nomméministre de l'Environnement. AvecLucien Bouchard, il participe aux négociations préliminaires qui aboutissent à l'accord de Kyoto.

Chef du Parti progressiste-conservateur du Canada

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Brian Mulroney démissionne du poste de chef du Parti progressiste-conservateur et premier ministre en 1993, empêtré dans la controverse. Charest se porte candidat à sa succession. Il arrive deuxième derrière la ministre de la Défense,Kim Campbell. Jean Charest est nommévice-premier ministre et ministre de l'Industrie, des sciences et technologies dans le cabinet éphémère de Campbell[3].

Lors de l'élection de 1993, les progressistes-conservateurs sont balayés du pouvoir. Seulement deux des 295 candidats du parti sont élus : Charest etElsie Wayne. En tant qu'unique membre restant de ce qui devait être le dernier cabinet progressiste-conservateur, Charest est nommé chef intérimaire du parti, et est confirmé au poste en avril1995. Entre-temps, il estchargé de cours enscience politique à l'Université Concordia en 1994 et en 1995[4].

Avant d'être confirmé dans ses fonctions de chef du parti, Charest lance un effort pour rebâtir le parti. Lors de l'élection de 1997, les conservateurs récoltent 19 % des suffrages, remportant 20 des 301 sièges, principalement dans lesprovinces maritimes. Le parti revient de loin, mais Charest est déçu par les résultats. Il avait en outre proposé de réduire les impôts, de faire une alternative àJean Chrétien, de réviser la loi sur les armes à feu et de créer une charte des droits des victimes. Il s'était lié avec ceux qui dénonçaient la possibilité d'unepartition de la province en cas de séparation.

Campagne référendaire de 1995

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Jean Charest, tout commeJean Chrétien,premier ministrelibéral duCanada ou encoreDaniel Johnson duParti libéral du Québec, fait campagne pour le « NON » en tant que chef duParti conservateur du Canada[9]. Il est le vice-président du Comité national des Québécoises et des Québécois pour le NON lors duréférendum québécois de 1995[10].

Chef du Parti libéral du Québec

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En, Jean Charest se plie à la très grande pression publique et politique et quitte la politique fédérale pour entrer dans la politique provinciale, en prenant la direction duParti libéral du Québec. Charest est en effet considéré comme le meilleur espoir desfédéralistes québécois pour vaincre le gouvernementsouverainiste duParti québécois. (Le Parti libéral du Québec n'est pas affilié avec leslibéraux fédéraux bien qu'il l'ait déjà été à une époque.)

Quelques mois plus tard, Jean Charest est élu député de lacirconscription deSherbrooke auxélections générales du 30 novembre 1998. Les libéraux, sous Charest, récoltent un plus grand nombre de votes que le Parti québécois lors de l'élection mais la perdent, le Parti québécois remportant toutefois suffisamment de sièges pour former un autregouvernement majoritaire. Par rapport à l'élection générale de 1994 (alors que les libéraux étaient dirigés parDaniel Johson fils), libéraux et péquistes récoltèrent presque le même nombre de sièges à l'Assemblée nationale du Québec. Du au, Jean Charest estchef de l'opposition officielle du Québec.

Peu avant la campagne électorale de 1998, Charest avait écrit son autobiographie. Aussi, l'éditorialiste en chef deLa Presse,André Pratte, en avait écrit une semblable à la même époque.

À l'élection du 14 avril 2003, Charest mène ses troupes libérales à une victoire majoritaire, mettant fin à neuf ans de gouvernements duParti québécois. Durant la campagne, sa promesse centrale est celle de la « réingénierie de l'État »[11]. Il affirme détenir désormais un mandat pour réformer les soins de santé, geler les frais de scolarité, baisser les impôts, réduire les dépenses et faire des réductions dans le rôle de l'État. Jean Charest est assermentépremier ministre du Québec par la lieutenante-gouverneureLise Thibault le.

Premier ministre du Québec

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Article connexe :Gouvernement Jean Charest.

Premier mandat

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Article connexe :37e législature du Québec.
Jean Charest et sa femme aux côtés de Samir Sammoun en2005.

Ses deux premières années en tant que premier ministre sont marquées par une opposition féroce envers ses politiques de la part de diversgroupes sociaux et dessyndicats. L'antagonisme et la négativité entre le gouvernement et les employés du secteur public, ainsi que l'absence des baisses d'impôts promises qui se font toujours attendre, contribuent à rendre son gouvernement extrêmement impopulaire auprès du public. Certains ont suggéré que Charest pourrait être candidat à la direction duParti conservateur du Canada advenant une défaite électorale éventuelle deStephen Harper[réf. nécessaire].

Plusieurs crises importantes marquent le premier mandat dugouvernement Charest. La crise duC. difficile, la crise du logement, la crise du financement universitaire, l'effondrement du viaduc de la Concorde, lafusillade au collège Dawson, lesaccommodements raisonnables, les problèmes environnementaux des « algues bleues » etla tentative de réforme du mode de scrutin comptent parmi les événements plus difficiles qui marquent ces premières années.

Second mandat

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Article connexe :38e législature du Québec.
Jean Charest et sa conjointe, Michèle Dionne, participent au défilé duFestival western de Saint-Tite en septembre 2008.

Jean Charest est réélu premier ministre lors de l'élection québécoise de 2007. Toutefois, son gouvernement devientminoritaire. Son parti fait élire 48 députés, obtenant 33 % des votes. Les deux autres principaux partis, l'Action démocratique du Québec (dirigée parMario Dumont) et leParti québécois (dirigé parAndré Boisclair) font respectivement élire 41 députés (31 % des votes) et 36 députés (28 % des votes). Dans sa circonscription,Sherbrooke, Jean Charest obtient 36,56 % des votes, devançant de peu le candidat du Parti québécois, Claude Forgues.

Le, Jean Charest annonce uncabinet ministériel réduit à 18 ministres dit « paritaire ». Dans les faits, ce cabinet compte 19 ministres si l'on inclut le premier ministre avec plus d'hommes (10) que de femmes (9). Ce cabinet représente tout de même une première dans la province en termes de représentativité féminine, ce qui est très bien accueilli de la part des médias et de la population.

Troisième mandat

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Article connexe :39e législature du Québec.
Jean Charest en2012.

Lors de l'élection québécoise de 2008, le Parti libéral de Jean Charest est redevenu majoritaire, mais avec une faible majorité en obtenant 66 sièges sur 125 avec 42 % des voix. Durant son troisième mandat, Jean Charest fait face à une conjoncture économique fortement défavorable, ainsi qu'à une dette publique avoisinant les 122 milliards[12].

Son troisième mandat est aussi ponctué de plusieurs allégations de financement douteux duParti libéral du Québec ainsi qu'une multitude de scandales dans le secteur de la construction auQuébec, la perte de 39,8 milliards de laCaisse de dépôt et placement du Québec et l'affaireMarc Bellemare (ex-ministre de la Justice sous le gouvernement Charest). Celui-ci alléguait en 2010 avoir déjà subi des pressions de collecteurs de fonds duPLQ lors de la nomination de juges en 2003. Afin de faire la lumière, le gouvernement Charest va créer lacommission Bastarache, où le premier ministre lui-même témoignera pour sa défense[13]. Mais la polémique sur le refus du premier ministre à propos d'une enquête publique concernant la collusion du financement des partis politiques et la corruption dans le monde de la construction perdure. Un sondage indique en 2011 que 77 % des Québécoises et Québécois exige une telle enquête[14]. En réponse, lacommission Charbonneau ne sera finalement créée qu'en 2012, devant le mécontentement jusque dans les rangs du parti au pouvoir[15]. Cette fois, Charest n'a pas été appelé à témoigner publiquement, bien qu'il l'eût souhaité. Il s'est toutefois entretenu quelques heures avec les enquêteurs et la procureure de la commission en[16].

En, l'unique député deQuébec solidaireAmir Khadir dépose à l'Assemblée nationale une pétition demandant la démission du premier ministre libéral ayant rassemblé 247 379 signatures[17].

Jean Charest a affronté lagrève étudiante québécoise de2012.

En, une partie des étudiants du Québec entame unegrève, qui trouve l’appui de certainesassociations étudiantes et d'une partie de la société. Cette grève conteste la mise en place d'une hausse de 1 772 $ des frais de scolarité sur sept ans, soit 82 %. À son apogée, cette grève regroupe plus de 350 000 étudiants post-secondaire et est, dès lors, considérée comme la plus longue protestation de l'histoire du Québec[18].Pendant les 6 mois que durera cette grève, Jean Charest refusera de rencontrer les leaders étudiants durant les quatre premiers mois[19],[20],[21] et finira par aller leur serrer la main et discuter pendant 30 minutes, sans pour autant prendre part aux négociations. Il élaborera et mettra en place le projet de loi 78, loi 12 (abrogée dès le 20 septembre par les péquistes). Cette loi va être grandement critiquée par une majorité de la société québécoise qui sortira alors dans la rue tous les soirs pour taper sur des casseroles.Amnesty International et l'ONU exprimeront leur inquiétude par rapport aux restrictions qu'impose cette loi pour les libertés fondamentales[22],[23],[24]. S'ensuivront de nombreuses manifestations un peu partout dans la province avec une manifestation nocturne tous les soirs à Montréal. Lors de cette grève, certains observateurs dénoncent la « méthode musclée » des autorités[25]. Brutalité etprofilage des « carrés rouges » qui ne seront jamais remis en cause par Jean Charest et son gouvernement qui, au contraire, appuieront la SQ et les autres corps policiers[26],[27].

Cet évènement est alors utilisé comme argument pour déclencher, durant l'été, l'élection de 2012 qui a lieu le. LeParti québécois est alors porté au pouvoir, pour former un gouvernement minoritaire et le Parti libéral devient l'opposition officielle. Jean Charest, après plus de vingt ans comme député, est défait dans sa propre circonscription,Sherbrooke, où le péquisteSerge Cardin est élu. Le, au lendemain de cette défaite, Jean Charest annonce sa démission comme chef du Parti libéral du Québec[28].Philippe Couillard lui succédera au terme d'une course à la chefferie.

Après la politique

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Jean Charest avecSonny Perdue, secrétaire d'État américain à l'Agriculture, lors de la visite de celui-ci au Canada en juin 2017.

À la suite de cette démission, il réintègre la pratique du droit en janvier2013 en se joignant au cabinetMcCarthy Tétrault à Montréal, et en devient président du conseil des gouverneurs de l'Idée fédérale, ungroupe de réflexion sur lefédéralisme canadien cofondé parAndré Pratte[4].

La controverse le rattrape en 2014 alors queRadio-Canada mentionne que des policiers se seraient intéressés à une activité de financement l'ayant impliqué avant son accession au pouvoir. Puis en 2016, leJournal de Montréal révèle, preuves à l'appui, que lui, l'ex collecteur de fonds déchu du Parti libéralMarc Bibeau et des dizaines d'autres personnes liées au PLQ dontLine Beauchamp etViolette Trépanier auraient fait l'objet d'une enquête criminelle par l'Unité permanente anticorruption (UPAC). Des listes de passages aux douanes canadiennes depuis 2003 et des informations personnelles, familiales et bancaires concernant Charest et Bibeau auraient notamment été obtenues dans le cadre de l'enquête baptisée « Mâchurer », mais aucune accusation n'a été déposée[29]. L'UPAC, corps d'ailleurs créé sous le gouvernement Charest, enquêtait sur un présumé « pont d'or » au sein duquel d'importantes sommes d'argent auraient été accordées par des entreprises désireuses de voir Jean Charest devenir chef du Parti libéral lors de la course de 1998, mais aussi lorsqu'il était premier ministre entre 2003 et 2012[30]. En, lors d'une rare allocution publique en marge du150e anniversaire du Parti, le principal intéressé nie avec énergie ces allégations, qu'il qualifient d'inquiétantes faussetés, tout en critiquant sévèrement le travail de l'UPAC et des médias[31]. En, l'enquête est officiellement close sans qu'aucune accusation ne soit portée contre lui[32].

En, Jean Charest poursuit legouvernement du Québec pour 2 millions de dollars en dommages et intérêts, car selon lui, des informations confidentielles sur sa vie privée auraient été transmises aux médias durant l'enquête Mâchurer[33]. En, laCour supérieure du Québec condamne le gouvernement du Québec à verser 385 000 dollars à Charest[34]. À la suite de cette victoire, il décide d'augmenter le montant réclamé de 717 000 dollars pourabus de procédure[35]. En, dans un deuxième procès, la Cour supérieure conclut que Charest a échoué à démontrer un abus de procédure de la part du gouvernement québécois[36]. Celui-ci n'aura donc pas l'obligation de verser un montant d'argent additionnel à l’ancien premier ministre[37].

En, Charest quitte le cabinet McCarthy Tétrault dû à la limite d'âge et rejoint le groupe Therrien Couture Joli-Cœur[38].

Course à la chefferie du Parti conservateur du Canada

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En 2022, Jean Charest se présente commecandidat pour la chefferie duParti conservateur du Canada.

Son premier arrêt de campagne se fait àCalgary, enAlberta, afin de donner des gages aux nombreux conservateurs vivant dans l'Ouest canadien. Tout au long de la course,Pierre Poilievre est à la tête des intentions de vote. Le, n'ayant seulement recueilli que 16,07 % des voix, Charest est largement défait par Poilievre, qui recueille 68,15 % du vote des militants, ce qui rend un second tour inutile. Selon d'anciens stratèges conservateurs, la longue décennie entre le retrait de Jean Charest de la vie politique active en 2012 et son retour en 2022 est un facteur important dans sa défaite[39]. À la suite de celle-ci, il retourne travailler dans le secteur privé, tout en continuant de militer pour le Parti conservateur[40].

Distinctions honorifiques

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Ordres, médailles et prix

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Doctorats honorifiques

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Culture populaire

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  • En1998, le chanteur québécoisMononc' Serge écrit une chanson satirique,Le Frisé, à propos de Jean Charest[48].
  • Au lendemain des élections québécoises du, le groupe de rap québécoisLoco Locass a composé et distribué gratuitement l'année suivante la chansonLibérez-nous des libéraux.
  • En 2004, il est la cible d'unbombardement Google. La recherche des termes « mouton insignifiant » ou simplement « insignifiant » dans le moteur de rechercheGoogle donnait comme premier résultat sa biographie officielle[49].
  • Un moment comique resté dans les annales diplomatiquesfranco-québécoises survient en 2009 lorsque, fraîchement débarqué àParis, Charest est accueilli auSénat par le député françaisPierre Lasbordes qui lui dit « j'espère que vous "n'avez pas trop la plotte à terre" », croyant qu'il s'agissait là d'uneexpression québécoise courante. Or, ce n'était pas le cas et le terme « plotte » est plutôt vulgaire enargot québécois. Voulant bien faire, c'est un employé du député qui aurait déniché l'expression sur un site internet, où « avoir la plotte à terre » était erronément traduit par « être très fatigué »[50].
  • Le, il a fait l'objet d'une fausse nouvelle le présentant pour mort. Unpirate informatique apiraté le site du quotidienLe Devoir entre 1 h et 2 h du matin et a rédigé unarticle l'annonçantdécédé d'unecrise cardiaque. L'attaché de presse du premier ministre fait rapidement rectifier la nouvelle ainsi que le journal victime de piratage[51]. Bon joueur, le premier ministre déclare à la blague que «ce n'était pas la première fois» queLe Devoir proclamait sa mort (au sens politique), «sauf que c'est la première fois qu'il l'aborde sous cet angle-là»[52].
  • En, une plaisanterie du premier ministre cause une controverse. Alors qu'il donne une allocution sur lePlan Nord au Palais des congrès de Montréal, desmanifestants étudiants se ruent devant l'entrée. Puis Charest déclare à la blague que le Plan Nord permettra à « ceux qui frappaient à notre porte » d'avoir plus tard un emploi, « dans le Nord autant que possible ». Le soir même, le premier ministre s'excuse publiquement regrette que ses propos aient à tort été interprétés comme s'il prenait le conflit étudiant à la légère[53].

Résultats électoraux fédéraux

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Articles connexes :Politique au Canada,Parlement du Canada,Gouvernement du Canada etSystème de Westminster.

Résultats électoraux de Jean Charest

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Articles détaillés :Liste des élections fédérales canadiennes,Circonscriptions électorales du Canada etScrutin uninominal majoritaire à un tour.

À venir.

Résultats électoraux du Parti progressiste-conservateur du Canada sous Charest

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Article détaillé :Parti progressiste-conservateur du Canada.

À venir.

Résultats électoraux provinciaux

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Résultats électoraux de Jean Charest

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Élection générale québécoise de 1998 dansSherbrooke[54]
NomPartiNombre
de voix
%Maj.
    Jean CharestLibéral15 09347,4 %907
    Marie Malavoy(sortante)Parti québécois14 18644,6 %-
    Patrick C. RouillardAction démocratique2 1716,8 %-
    Normand GilbertIndépendant1690,5 %-
    Christian MeunierBloc pot1660,5 %-
    Christian SimardLoi naturelle530,2 %-
Total31 838100 % 
Élection générale québécoise de 2003 dansSherbrooke[55]
NomPartiNombre
de voix
%Maj.
    Jean Charest(sortant)Libéral16 40346,9 %2 597
    Marie MalavoyParti québécois13 80639,5 %-
    Peter DowneyAction démocratique4 16911,9 %-
    Normand GilbertUFP4961,4 %-
    Serge LachapelleMarxiste-léniniste640,2 %-
Total34 938100 % 
Élection générale québécoise de 2007 dansSherbrooke[56]
NomPartiNombre
de voix
%Maj.
    Jean Charest(sortant)Libéral13 13636,6 %1 332
    Claude ForguesParti québécois11 80432,9 %-
    Michel DumontAction démocratique6 40917,8 %-
    Christian BibeauQuébec solidaire2 2636,3 %-
    Steve DuboisVert2 2036,1 %-
    Hubert RichardIndépendant1150,3 %-
Total35 930100 % 
Élection générale québécoise de 2008 dansSherbrooke[57]
NomPartiNombre
de voix
%Maj.
    Jean Charest(sortant)Libéral13 69445,2 %2 314
    Laurent-Paul MaheuxParti québécois11 38037,6 %-
    Jacques JolyAction démocratique2 0746,9 %-
    Christian BibeauQuébec solidaire1 9486,4 %-
    Steve DuboisVert1 0163,4 %-
    Hubert RichardIndépendant1580,5 %-
Total30 270100 % 
Élection générale québécoise de 2012 dansSherbrooke[58]
NomPartiNombre
de voix
%Maj.
    Serge CardinParti québécois15 90942,1 %2 642
    Jean Charest(sortant)Libéral13 26735,1 %-
    Philippe GirardCoalition avenir4 45711,8 %-
    Christian BibeauQuébec solidaire2 5866,8 %-
    Évelyne BeaudinOption nationale1 0692,8 %-
    Suzanne RicherVert4071,1 %-
    Christian ClavetParti indépendantiste (2008)730,2 %-
Total37 768100 % 

Résultats électoraux du Parti libéral du Québec sous Charest

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élections précédentes • Résultats des élections générales de 1998 •élections suivantes
PartisChefCandidatsSiègesVoix
1994ÉlusNb%+/-
    Parti québécoisLucien Bouchard12477761 744 24042,9 %-1,88 %
    LibéralJean Charest12547481 771 85843,6 %-0,85 %
    Action démocratiqueMario Dumont12511480 63611,8 %+5,35 %
    Démocratie socialistePaul Rose97
-
-
24 0970,6 %-0,26 %[note 1]
    ÉgalitéKeith Henderson24
-
-
12 5430,3 %-0,02 %
    Bloc potMarc-Boris Saint-Maurice24
-
-
9 9440,2 %-
    Loi naturelle35
-
-
5 3690,1 %-0,72 %
    Marxiste-léniniste24
-
-
2 7470,1 %-0,04 %
    Parti innovateur20
-
-
2 4840,1 %-0,01 %
    CommunisteAndré Cloutier20
-
-
2 1130,1 %-0,02 %
    Indépendant39
-
-
12 4410,3 %-1,38 %
Total6571251254 068 472100 % 
Le taux de participation lors de l'élection était de 78,3 % et 46 691 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 5 254 482 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.
élections précédentes • Résultats des élections générales de 2003[59]élections suivantes
PartisChefCandidatsSiègesVoix
1998ÉlusNb%+/-
    LibéralJean Charest12548761 755 86346 %+2,44 %
    Parti québécoisBernard Landry12576451 269 18333,2 %-9,63 %
    Action démocratiqueMario Dumont12514694 12218,2 %+6,37 %
    UFPPierre Dostie etMolly Alexander74
-
-
40 4221,1 %-
    Bloc potHugô St-Onge56
-
-
22 9040,6 %+0,36 %
    VertRichard Savignac37
-
-
16 9750,4 %-
    ÉgalitéKeith Henderson21
-
-
4 0510,1 %-0,20 %
    Démocratie chrétienneGilles Noël25
-
-
3 2260,1 %-0,11 %
    Marxiste-léninisteClaude Brunelle23
-
-
2 7490,1 %+0,00 %
    Indépendant35
-
-
8 2690,2 %-0,09 %
Total6461251253 817 764100 % 
Le taux de participation lors de l'élection était de 70,4 % et 48 484 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 5 490 551 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.
élections précédentes • Résultats des élections générales de 2007[60]élections suivantes
PartisChefCandidatsSiègesVoix
2003ÉlusNb%+/-
    LibéralJean Charest12576481 313 66433,1 %-12,91 %
    Action démocratiqueMario Dumont1254411 224 41230,8 %+12,66 %
    Parti québécoisAndré Boisclair12545361 125 54628,3 %-4,89 %
    VertScott McKay108
-
-
152 8853,9 %+3,41 %
    Québec solidaireAmir Khadir etFrançoise David[61]123
-
-
144 4183,6 %-
    Marxiste-léninisteClaude Brunelle24
-
-
2 0910,1 %-0,02 %
    Bloc potHugô St-Onge9
-
-
1 5640 %-0,56 %
    Démocratie chrétienneGilles Noël12
-
-
1 5480 %-0,04 %
    Indépendant28
-
-
4 4900,1 %-0,11 %
Total6791251253 970 618100 % 
Le taux de participation lors de l'élection était de 71,2 % et 40 078 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 5 630 567 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.
élections précédentes • Résultats des élections générales de 2008[62]élections suivantes
PartisChefCandidatsSiègesVoix
2007ÉlusNb%+/-
    LibéralJean Charest12548661 366 04642,1 %+9,00 %
    Parti québécoisPauline Marois12536511 141 75135,2 %+4,33 %
    Action démocratiqueMario Dumont125417531 35816,4 %-11,98 %
    Québec solidaireAmir Khadir etFrançoise David[réf. nécessaire]122
-
1122 6183,8 %+0,14 %
    VertGuy Rainville80
-
-
70 3932,2 %-1,68 %
    Parti indépendantiste (2008)Éric Tremblay19
-
-
4 2270,1 %-
    Marxiste-léninistePierre Chénier23
-
-
2 7270,1 %+0,03 %
    Parti durableSébastien Girard1
-
-
5670 %-
    Parti républiqueGilles Paquette1
-
-
1400 %-
    Indépendant30
-
-
6 5060,2 %+0,09 %
Total6511251253 246 333100 % 
Le taux de participation lors de l'élection était de 57,4 % et 49 581 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 5 738 811 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.
élections précédentes • Résultats des élections générales de 2012[63]élections suivantes
PartisChefCandidatsSiègesVoix
2008ÉlusNb%+/-
    Parti québécoisPauline Marois12551541 393 70331,9 %-3,2
    LibéralJean Charest12566501 360 96831,2 %-10,9
    Coalition avenirFrançois Legault1250191 180 23527,1 %-
    Québec solidaireFrançoise David etAmir Khadir12412263 1116 %+2,3
    Option nationaleJean-Martin Aussant1200
-
82 5391,9 %-
    VertClaude Sabourin66
-
-
43 3941 %-1,1
    ConservateurLuc Harvey27
-
-
7 6540,2 %-
    Coalition constituanteMarc Fafard29
-
-
5 1970,1 %-
    Parti nulRenaud Blais10
-
-
2 7430,1 %-
    Équipe autonomisteGuy Boivin17
-
-
2 1820,1 %-
    Union citoyenneAlexis St-Gelais20
-
-
2 0890 %-
    Classe moyenneJean Lavoie7
-
-
2 0530 %-
    Marxiste-léninistePierre Chénier25
-
-
1 9690 %-0
    Parti indépendantiste (2008)Michel Lepage10
-
-
1 2440 %-0,1
    Unité nationalePaul Biron12
-
-
1 2270 %-
    Bloc potHugô St-Onge2
-
-
4200 %-
    Révolution démocratiqueRobert Genesse1
-
-
2560 %-
    Parti équitableYvan Rodrigue1
-
-
1260 %-
    Indépendant46
-
-
11 5780,3 %+0,1
    Action démocratique07
-
00 %-
Total8921251254 362 688100 % 
Le taux de participation lors de l'élection était de 74,6 % et 53 749 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 5 919 778 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.

Notes et références

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Notes

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  1. Lors de l'élection précédente leParti de la démocratie socialiste portait le nom deNouveau Parti démocratique du Québec.

Références

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  1. Prononciation enfrançais québécoisretranscrite selon lanorme API.
  2. Joël-DenisBellavance, « Conseil sur les relations canado-américaines: Jean Charest épaulera le gouvernement Trudeau face aux menaces de Trump »,La Presse,‎(lire en ligne, consulté le)
  3. abcde etfICI.Radio-Canada.ca, « Jean Charest. La politique, une affaire de famille », surRadio-Canada.ca(consulté le)
  4. abc etd« Jean Charest - Biographie », surAssemblée nationale du Québec(consulté le)
  5. « Généalogie Québec | La Référence en Généalogie Québécoise », surwww.genealogiequebec.com(consulté le)
  6. Catherine Morissette, « John James Charest », Droit inc.,(consulté le)
  7. (en) « Québec Premier Jean Charest », surCanada Online(consulté le).
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  9. « ici.radio-canada.ca/nouvelles/… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  10. « ici.radio-canada.ca/nouvelles/… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  11. « Jean Charest parle de rénover l'État québécois », surRadio-Canada.ca,(consulté le)
  12. Finances Québec,La dette du gouvernement du Québec, Québec, Bibliothèque et Archives nationales du Québec,, 38 p.(ISBN 978-2-550-51547-0,lire en ligne),p. 8
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  15. Le Devoir :Après la controverse, la commission Charbonneau
  16. « Commission Charbonneau: Charest aurait voulu témoigner publiquement », surLa Presse,(consulté le)
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  22. Amnisite International :Une dérive dans la protection des droits fondamentaux : Amnistie internationale s’oppose à l’adoption du projet de Loi 78
  23. La Presse :Amnistie internationale critique sévèrement la loi 78
  24. Radio Canada :Des experts de l'ONU préoccupés par la Loi 78
  25. Radio Canada :Amnistie et la Ligue des droits dénoncent des abus policiers lors de manifestations étudiantes
  26. La Presse :Jean Charest défend les policiers
  27. Le Devoir :Un travail policier « remarquable » dans les circonstances, affirme Charest
  28. Le Devoir :Jean Charest quitte la vie politique
  29. Jean-LouisFortin, « EXCLUSIF: Jean Charest et Marc Bibeau surveillés de près par la police jusqu'en 2016 », surLe Journal de Montréal(consulté le)
  30. Katia Gagnon et Kathleen Lévesque, « L'UPAC enquête sur un présumé «pont d'or» pour Jean Charest », surLa Presse,(consulté le)
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  32. Michael Nguyen, « Jean Charest «humilié» par les révélations de Mâchurer », surLe Journal de Québec,(consulté le)
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  38. GabrielCôté, « Trop vieux pour McCarthy Tétrault, Jean Charest est contraint de changer de cabinet d’avocats », surLe Journal de Québec,(consulté le)
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  42. Joël-DenisBellavance, « Honoré par la Foreign Policy Association: Jean Charest plaide pour une défense commune de l’Arctique »,La Presse,‎(lire en ligne, consulté le)
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  59. DGEQ,Rapport des résultats officiels du scrutin : élections générales du 14 avril 2003 :
    nouvelle élection du 20 mai 2003 dans la circonscription de Champlain
    , Québec,
    Directeur général des élections du Québec,, 918 p.(ISBN 2-550-40965-5)
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  60. DGEQ,Rapport des résultats officiels du scrutin : élections générales du 26 mars 2007, Québec,, 995 p.(ISBN 978-2-550-49802-5).
  61. Amir Khadir etFrançoise David sont en fait les porte-parole de Québec solidaire. Le chef du parti, au sens de la Loi électorale, estRégent Séguin.
  62. DGEQ,Rapport des résultats officiels du scrutin - Élections générales du
    8 décembre 2008
    ,Directeur général des élections du Québec,(lire en ligne),p. 45
    .
  63. « Résultats officiels par parti politique pour l'ensemble des circonscriptions »,
    Directeur général des élections du Québec,(consulté le)
    .

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Jean Charest
Précédé parSuivi par
Irénée Pelletier
Libéral
Député deSherbrooke
Chambre des communes
Progressiste-conservateur
1984 -1998
Serge Cardin
Bloc québécois
Marie Malavoy
Parti québécois
Député de Sherbrooke
Libéral
Assemblée nationale du Québec
1998-2012
Serge Cardin
Parti québécois
Philippe Couillard
Ministre responsable de la Capitale-Nationale
Gouvernement du Québec
2008
Sam Hamad
v ·m
Premiers ministres
Chefs de l’opposition officielle
v ·m
v ·m
Chefs du Parti conservateur du Canada et de ses prédécesseurs
Explication des différents partis conservateurs au Canada
Libéral-conservateur,conservateur,unioniste, L.C.N., Gouvernement national(1867-1943)
Progressiste-conservateur(1943-2003)
Réformiste(1987-2000),Alliance canadienne(2000-2003)
Conservateur (depuis 2003)
v ·m
Brian Mulroney
v ·m
Kim Campbell
v ·m
Couronne
Gouvernement
Parlement
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