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| Jean Besson | |
Jean Besson dans l'hémicycle du Sénat en 2007. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Sénateur français | |
| – (25 ans et 6 jours) | |
| Élection | 24 septembre 1989 |
| Réélection | 27 septembre 1998 21 septembre 2008 |
| Circonscription | Drôme |
| Groupe politique | SOC |
| Conseiller régional deRhône-Alpes | |
| – (24 ans et 5 jours) | |
| Élection | |
| Réélection | |
| Conseiller général de laDrôme | |
| – (25 ans et 3 jours) | |
| Circonscription | Canton de Rémuzat |
| Prédécesseur | Louis Latil |
| Successeur | Hervé Rasclard |
| Biographie | |
| Date de naissance | (77 ans) |
| Lieu de naissance | Valréas (Vaucluse) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | SFIO puisPS |
| Profession | Fonctionnaire des PTT puis agent général d'assurances |
| Religion | Catholicisme |
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Jean Besson, né le àValréas (Vaucluse), est unhomme politiquefrançais. Il estsénateur de laDrôme de 1989 à 2014.
Issu d’une famille de vignerons et de commerçants deMontbrison-sur-Lez dans laDrôme et après des études secondaires àValence, Jean Besson devient fonctionnaire desPTT (Postes, Télégraphes, Téléphones) (1966-1985) puis agent général d'assurances chezAxa (1985-1991)[1]. Militant dès1966 de laCFDT et de1966 à1970 duMRJC, il est enmai 68 un des animateurs à Paris de la grève la plus dure de l'histoire deLa Poste puis responsable permanent d'un syndicatCFDT de1973 à1977, à ce titre, il participe activement à l'autre grande grève deLa Poste de l'automne1974.
Admirateur dePierre Mendès-France, après un court passage au mouvementObjectif 72 créé parRobert Buron[2], il décide de rejoindre leParti socialisteSFIO en octobre1968, cofondateur avecGeorges Sarre de l’Association des Postiers Socialistes, en soutien auCERES deJean-Pierre Chevènement[3]. Il participe à la fondation duParti socialiste àÉpinay en 1971 et donne avec ses amis duCERES la majorité àFrançois Mitterrand[4]. La même année, à 22 ans, il est chef de file socialiste aux élections municipales sur la liste d'Union de la gauche conduite parMaria Doriath[5] dans le douzième arrondissement deParis et battue au second tour avec 41,33% des suffrages contre 58,67% à la listeUDR soutenue par le Ministre de l’IntérieurRoger Frey[6].
À 28 ans, il est élu adjoint deRodolphe Pesce, Maire deValence, de1977 à1983, puisconseiller général de laDrôme, (canton de Rémuzat), de1979 à2004, vice-président duConseil général de laDrôme de1985 à1992,conseiller régional deRhône-Alpes (1986-1989) et (2004-2010), suppléant (1988-1993) d'Henri Michel, députéPS de laDrôme. À partir de 1979, pour exercer ses mandats politiques il choisit de s'installer dans la commune deSahune.
Au cours de ses trois décennies de mandats locaux, départementaux et régionaux, comme Conseiller général[7], Jean Besson a soutenu la construction des déviations routières deNyons (1984) et deLes Pilles (1986), des ponts sur l’Eygues deAubres (1985), deVilleperdrix (1996) et deSahune (1998), l’aménagement du Lac du Pas des Ondes àCornillon (1992), de la réintroduction duvautour fauve dans lesBaronnies (1993)[8]; comme vice Président du Conseil général il a également contribué à la rénovation des châteaux deGrignan et deSuze-la-Rousse et à la création de la Médiathèque départementale et de la nouvelle Mairie deNyons (1990); comme vice Président du Conseil régional, il a soutenu la rénovation du Lycée deNyons (2010), la création de la liaisonTER Nyons-Montelimar (2007), et l’installation longue et difficile (1997-2014) sur le territoire desBaronnies provençales, à cheval sur les départements de laDrôme et desHautes-Alpes, d’unParc naturel régional[9],[10].
Jean Besson a fondé en 1991 le PaysDrôme provençale avecJean Mouton[11].
Jean Besson est élu Sénateur de la Drôme le, réélu le et le[12], inscrit au Groupesocialiste, Rapporteur du budget de l'énergie (1995-2002), Président du Groupe interparlementaire France-Chine (1998-2014), Membre de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées (2008-2014), Rapporteur du Budget de la diplomatie d'influence (2011-2014) et Administrateur de l'Institut français (2011-2014)[13]. En 2001, candidat soutenu par la majorité «rocardo-jospiniste» duPS au poste très convoité de Questeur duSénat, il est battu par le candidat mitterrandisteMichel Charasse[14]. Âgé de 66 ans, il ne se représente pas auxélections sénatoriales de septembre 2014; après ses 25 années de mandat, il devient le Membre honoraire duParlement[15].
Président d'Energie SDED (1991-2020). Vice-président de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) (1991-2020) puis Membre honoraire de son Conseil d’Administration (2021). Administrateur deGaz de France (GDF) (1999-2004) en qualité de représentant de l’État[16], d'ERAI (Entreprises Rhône-Alpes International) (2006-2015) et deCités unies France (CUF) (2010-2020).
Jean Besson est vice-président duconseil régional de Rhône-Alpes de2004 à2010, délégué aux affaires européennes et aux relations internationales et de2011 à2016 Président duComité régional du tourisme Rhône-Alpes " Rhône-Alpes Tourisme"[17].
SyndicalisteCFDT etsocialisteautogestionnaire mais nonmarxiste dans les années1968-1978, il se déclare, dès1979[18],social-démocrate etfédéralisteeuropéen, se situant franchement auCentre gauche[19]. Lors des quatre décennies qui ont suivi, Jean Besson a toujours apporté lors des Congrès socialistes[20] son soutien aux motions «réformistes» déposées par les amis dePierre Mauroy,Lionel Jospin,Michel Rocard puisFrançois Hollande.
Auxélections présidentielles de2017, Jean Besson a voté dès le premier tour pourEmmanuel Macron mais a maintenu son adhésion auParti Socialiste; en septembre2022, il apporte son soutien au Manifeste deBernard Cazeneuve «pour une gauche sociale-démocrate, républicaine, humaniste et écologique »[21]. Depuis janvier 2025, Jean Besson est membre du Conseil d’administration de l’Institut Pierre Mauroy.