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Jean Baylot

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Ne doit pas être confondu avecJean Baylet.

Jean Baylot
Illustration.
Fonctions
Député français

(3 ans et 10 mois)
Élection30 novembre 1958
Circonscription17e de la Seine
LégislatureIre(Cinquième République)
Groupe politiqueIPAS
PrédécesseurCirconscription créée
SuccesseurJacques Marette
Préfet de police de Paris

(3 ans et 3 mois)
PrédécesseurRoger Léonard
SuccesseurAndré Dubois
Préfet des Bouches-du-Rhône

(2 ans, 10 mois et 21 jours)
PrédécesseurJean Moyon
SuccesseurRené Paira
Secrétaire général au Ravitaillement

(4 mois et 8 jours)
GouvernementRamadierI
Préfet de la Haute-Garonne

(1 an, 5 mois et 22 jours)
PrédécesseurCamille Vernet
SuccesseurÉmile Pelletier
Préfet des Pyrénées-Atlantiques

(1 an, 1 mois et 17 jours)
PrédécesseurPaul Grimaud
SuccesseurRoger Moris
Biographie
Nom de naissanceJean Joseph Félix Ernest Baylot
Date de naissance
Lieu de naissancePau (France)
Date de décès (à 78 ans)
Lieu de décès15e arrondissement de Paris (France)
SépultureCimetière d'Hermeray (Yvelines)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueCNIP
ProfessionPréfet
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Jean Baylot, né le àPau (France) et mort le àParis 15e[1], est unhomme politique etfranc-maçonfrançais.

Biographie

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Enfance et formation

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Après une scolarité à Pau, au Collège de l’Immaculée Conception, il sort diplômé de l’école supérieure du bois de Paris. Il est engagé volontaire du à l’armistice du 11 novembre 1918[2].

Postier et syndicaliste

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Jean Baylot, avant de tenir une fonction préfectorale sous laIVe République, fait une carrière administrative auxPTT.

Il entre aux PTT à l'âge de17 ans, après avoir réussi le concours dessurnuméraires[2]. Nommé àBordeaux, il est titularisé en tant quecommis, à Paris en. Il s'inscrit auSyndicat national des agents des PTT, affilié à laCGT. Il est gérant du journal de ce syndicat,Syndicalisme des P.T.T. en 1920. En 1924, il est secrétaire général du syndicat, dont les effectifs avoisineraient 25 000 adhérents.D'aprèsNicolas Sarkozy, dans un livre sur Georges Mandel, Jean Baylot s'est heurté àMandel lors d'une grève des postiers àNice, qui a fait venir des postiers deParis pour briser une grève des postiers niçois[réf. nécessaire][style à revoir].

En 1925, il est élu CGT au Conseil supérieur des PTT : pour 63 674 inscrits dans la catégorie des agents, et 37 990 votants, il obtient 32 692 voix, alors que son concurrent de laCGTU ralliait 2 209 suffrages. Son cursus syndical prend fin vers 1930. Il reprend alors son parcours professionnel. Il est rédacteur principal, puis inspecteur, quand la guerre survient[2].

Résistant, puis préfet de police

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Résistant pendant laguerre, Jean Baylot débute ensuite une carrièrepréfectorale et ministérielle. Il estpréfet délégué des Basses-Pyrénées de 1944 à 1946, puispréfet de la Haute-Garonne de 1946 à 1947 puispréfet des Bouches du Rhône de 1948 à 1951.

Il quitte provisoirement la préfectorale pour intégrer, le, le premiergouvernement Ramadier en tant que secrétaire général chargé du ravitaillement, en remplacement deGeorges Rastel[3].

L'année suivante, il devientpréfet des Bouches-du-Rhône. Il reste à ce poste jusqu'en 1951, date à laquelle il est nommépréfet de police de Paris. Il est limogé le 14 juillet 1954 lorsqueFrançois Mitterrand,ministre de l'Intérieur dans legouvernement Mendès France depuis le juin, apprend par une enquête desRenseignements généraux que les tracts duParti communiste et appelant à des manifestations violentes le ont été en réalité imprimés par la préfecture de police elle-même[4],[5].

Après avoir décliné l'offre d'un haut poste diplomatique[6], Jean Baylot est nommépréfet hors cadre à partir de 1955 et préfet de policehonoraire en 1959. Il est mis en cause à l'occasion de l'affaire des fuites car sous son autorité, le commissaireJean Dides a mis en place une cellule chargée de la surveillance du Parti communiste. Dides a été victime, puis complice d'une manipulation visant à faire croire à la trahison d'un ministre des gouvernements Laniel puis Mendès France[7].

C'est sous sa responsabilité que la police réprime violemment unemanifestation d'Algériens, le, où sept manifestants sont tués.

Mis en disponibilité en 1955, il se tourne vers la vie politique et se porte candidat à lapremière élection législative de laCinquième République, à Paris, contre le gaullisteRoger Barberot. Élu facilement au second tour, il rejoint temporairement leCNI. Du fait, notamment, de sa faible activité législative, il est battu lors de l'élection de 1962 parJacques Marette.

Franc-maçonnerie

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Il se consacre à lafranc-maçonnerie. En il est élu pour la première fois au conseil de l'ordre duGrand Orient de France, où il siégera encore deux fois dans lesannées 1950 et dont il sera le grand maître adjoint. En 1959 il devient un dignitaire de laGrande Loge nationale française, dont il a été grand orateur (1961-1963), deuxième grand surveillant (1963-1965) et grand maître provincial de Guyenne (1965-1968). En 1948 il fonde àMarseille la loge « Rectitude », travaillant auRite écossais rectifié et en 1953 à Paris la loge « L'Europe unie », ouverte aux frères persécutés de l'Europe de l'Est, dont il devient le premiervénérable maître, en 1961 il fonde enBelgique la loge « Marianne »no 75 et ensuite en 1968 la loge « La Pierre angulaire »no 129. Le, avec le frèreMarius Lepage, il est membre fondateur de la loge« Ambroise Paré » à l'orient de Laval, travaillant auRite écossais ancien et accepté. AvecPaul Naudon,Jean Granger,Pierre Mariel,Jean Saunier et d'autres il fonde en 1964 la loge d'étude et de recherches de laGrande Loge nationale française « Villard de Honnecourt »no 81[8].

Sous le nom d'ordre de « Eques a Libertate » il est arméChevalier bienfaisant de la Cité sainte par le grand prieur duGrand Prieuré des Gaules, dont il devient en 1962 le grand chancelier et en 1973 le grand prieur national et grand maître de l'ordre rectifié en France. En 1959 il a aussi été affilié à la Grande Loge « Amon-Râ » pour la France du Suprême Conseil desrites orientaux et primitifs de Memphis et de Misraïm réunis et en 1963 il a été reçu dans l'Ordre martiniste sous le nom de « Libertas »[9].

Grand collectionneur, il légua à laBibliothèque nationale de France près de 2 500 ouvrages, documents et pièces maçonniques. La mise en vente publique de 649 lots, les et, chezDrouot, fut l’une des plus importantes ventes françaises d’objets maçonniques[10],[8].

La tombe de Jean Baylot au cimetière d'Hermeray (Yvelines).

Le, le grand maître de la Grande Loge nationale française Auguste-Louis Derosière consacre àNeuilly une loge deRite écossais rectifié portant son nom: la loge « Jean Baylot »no 190, mise en sommeil pendant plusieurs années, elle est réactivée en 2004 pour devenir une loge de recherche provinciale en relation avec la loge nationale de rechercheVillard de Honnecourt[11].

Critiques

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Influencé par la lecture des ouvrages deRené Guénon et d'Oswald Wirth, en 1968 il publieLa voie substituée, ouvrage sur l'évolution duGrand Orient de France auXIXe siècle où il dénonce ce qu'il considère comme des erreurs et les errements du Grand Orient de France dans lesannées 1800-1870, ouvrage qui a eu un grand retentissement dans les milieux maçonniques français et a soulevé beaucoup de critiques dans les milieux de la franc-maçonnerie « libérale », mais qui a été aussi très apprécié dans ceux de la franc-maçonnerie dite « régulière »[12].

Décoration

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Mandats

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  • Secrétaire général au Ravitaillement dugouvernement Ramadier I (du au)
  • Député (Indépendants et paysans d'action sociale) de laSeine (1958-1962)

Publications

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Notes et références

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  1. Insee, « Acte de décès de Jean Joseph Felix Ernest Baylot », surMatchID
  2. ab etc« Notice Jean Baylot », sursfhp.fr(consulté le).
  3. Décret du 14 juin 1947 délégant un préfet dans les fonctions de secrétaire général du ravitaillement.
  4. « Le gouvernement nomme M. DUBOIS préfet de police M. MAIREY directeur de la sûreté nationale »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  5. Philippe Bernert,Roger Wybot et la bataille pour la DST, Paris,Presses de la Cité,, 544 p.
  6. « La nomination du nouveau préfet de police »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  7. Claude Clément,L'Affaire des fuites : objectif Mitterrand, Paris, Olivier Orban,, 237 p.(ISBN 2-85565-134-4)
  8. a etbYves Hivert-Messeca (Dir.Eric Saunier),Encyclopédie de la franc-maçonnerie,Le Livre de poche,coll. « La Pocothèque », (réimpr. 2008),2e éd. (1re éd. 2000), 984 p.(ISBN 978-2-253-13252-3), « Baylot, Jean »,p. 69.
  9. Jean Baylot, in : Grande Loge Nationale Française,Le livre du Centenaire, Paris, Scribe, 2013,p. 250-253.
  10. Catalogue de vente aux enchères - Drouot - Collection Jean Baylot - Franc-maconnerie et compagnonnage - Salle 9 - 29 juin 1984. Guy Loudmer.
  11. « La loge Jean Baylot », surfrancmaconnerieexposee.wordpress.com(consulté le).
  12. Daniel Ligou,Dictionnaire de la franc-maçonnerie, Presses universitaires de France,3e éd., 1991,p. 117.
  13. « BODMR n°9 du 17 mars 1954 page 379 », surlegifrance.gouv.fr(consulté le)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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GouvernementsRamadier I etII(22 janvier 1947 - 19 novembre 1947)
Sous laprésidence de Vincent Auriol
Ministres d'État


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IntérieurÉdouard Depreux
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