Pour les articles homonymes, voirAnglès,Auriac etAnglès d'Auriac.
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| Formation | École normale supérieure(à partir de) Lycée Sainte-Geneviève |
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Essai de philosophie générale |
Jean Anglès d'Auriac, né le auMans (France) et mort le àRennes, est unphilosophe et professeur de moralefrançais. Il était professeur à la faculté des lettres de Rennes.
Jean Anglès d'Auriac est né d'une famille grenobloise, il est le fils de Pierre Ernest Caffarel-Anglès d’Auriac (1874-1918), polytechnicien, militaire, qui décède suite des suites de la grippe espagnole, et d’Antoinette de Lajudie (1877-1972)[1].
Il fait ses études à l'externat Notre Dame deGrenoble et obtient un baccalauréat de philosophie en 1919 et l'année suivante en mathématiques tous les deux mention bien[2]. Après avoir commencé une classe préparatoire de Mathématiques Supérieures aulycée Sainte-Geneviève à Versailles en octobre 1920 il décide au mois janvier suivant d'arrêter les mathématiques pour se consacrer à la philosophie. C'est ainsi qu'il retourne àGrenoble dans sa famille et s'inscrit à la faculté de philosophie de Grenoble où il suit les cours deJacques Chevalier avec qui il entretient des liens étroits. A la rentrée 1921, il s'inscrit en classe préparatoire littéraire àl'Institut Bossuet à Paris. En 1923, Jean Angles d'Auriac intègre l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm dans la section littéraire[3]. Comme "Tala", il va régulièrement aux journées de Gentilly, rencontre le pèreTeilhard de Chardin, prend comme Directeur spirituel lepère Pouget. Il reste 7 ans à l'ENS pour cause d'hépatite qui l'oblige à rentrer à Grenoble entre 1925 et 1928 pour se soigner. Il suit à nouveau les cours du professeurJacques Chevalier aux côtés d’Emmanuel Mounier et intègre le Groupe de travail en commun constitué autour de Jacques Chevalier à Grenoble. Il soutient son mémoire de fin d'étude surMaine de Biran.
Il est reçu à l'agrégation de philosophie en 1930[4].
Nommé professeur au lycée de garçons deRoanne où il reste d'octobre 1930 à novembre 1937, il avait pour condiscipleSimone Weil également professeur au lycée de jeunes filles à Roanne de 1933 à 1934. Il se marie en 1935 avec Christiane Déchelette, ils auront 6 enfants. En plus du lycée de garçons de Roanne il assisteJean Wahl dans sa chaire de philosophie de la faculté de Lettres de Lyon.
Il est nommé professeur aulycée du Parc à Lyon de 1937 à 1943, où il succède à son camaradeJean Guitton. À partir de cette date, il subira une succession d’hémorragies méningées qui le fatigueront et laisseront peser une menace permanente sur sa vie. Il ne sera pas mobilisé pendant la guerre pour raisons de santé. Il est détaché auCNRS pour poursuivre les recherches sur sa thèse jusqu'en 1949 qu'il soutiendra en juillet 1952 avec une mention très honorable de la part du jury. En 1950, il reprend sa charge de professeur au lycée du Parc à Lyon, puis est nommé en 1952, en anticipation de la soutenance de se thèse comme chargé de cours de métaphysique, de morale et de psychologie à la faculté des Lettres de Rennes. Il dirige également le Laboratoire de Psychologie du Centre d'Etudes Psychotechniques en succédant àAlbert Burloud.
Il décède le 6 mai 1954 d'une hémorragie cérébrale.