| Jean-Pierre Firmin Malher | ||
| Naissance | Paris,France | |
|---|---|---|
| Décès | (à 46 ans) Valladolid,Espagne | |
| Allégeance | ||
| Arme | Infanterie | |
| Grade | Général de division | |
| Années de service | 1777 – 1808 | |
| Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes | |
| Distinctions | Comte de l'Empire Grand officier de la Légion d'honneur | |
| Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile,7e colonne. | |
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Jean Pierre Firmin Malher[malɛʁ], né le àParis et mort le àValladolid enEspagne, est ungénéral français de la Révolution et de l’Empire
Il entre en service le comme soldat aurégiment de Neustrie et fait avec cette unité la campagne de 1779 sur mer à bord du vaisseaula Couronne. Il est nommé sous-officier le avant de prendre son congé le.
En 1789, il entre dans la garde nationale soldée de Paris et devient caporal le de la même année, puis sergent le. Le, il passe avec le grade d'adjudant sous-officier dans le14e bataillon d’infanterie légère. Il sert à l’armée du Nord quand il reçoit son brevet de sous-lieutenant le.
Le, il est nommé lieutenant et le 26, il prend les fonctions d’aide de camp dugénéral Queyssat, et en l’an IV il rejoint l’armée des côtes de Cherbourg avant de revenir à celle du Nord en fin d’année. Promu adjudant-général chef de brigade le.
En l’an VII, il est envoyé enBatavie, il se signale le, à labataille de Castricum, et sa conduite dans cette affaire lui vaut le grade degénéral de brigade le suivant. Il se signale de nouveau à l’armée d’Italie les et, à la prise d’Ivrée et à labataille de Marengo, où il reçoit une blessure assez grave qui ne l’empêche cependant pas de rejoindre l’armée Gallo-Batave le suivant.
Le, il est mis en non activité, et le, il a un commandement dans la24e division militaire. Il est promugénéral de division le, et le 30, il prend le commandement de la2e subdivision de la13e division militaire àRennes. Il est fait chevalier de laLégion d’honneur le, et le, il est chargé de l’inspection des côtes. Il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le suivant, et le il est employé aucamp de Montreuil sous lemaréchal Ney[1].
En l’an XIV, il reçoit le commandement de la3e division du6e corps de laGrande Armée, et le, il est fait grand officier de la Légion d’honneur en récompense de la brillante valeur qu’il a déployée le aucombat de Günzburg, en repoussant une colonne ennemie au-delà du Danube.

Il est employé à l’intérieur le et commande la13e division militaire le suivant. Le, il est attaché au2e corps d’observation de la Gironde. Le, alors que l'armée finit un exercice d'entraînement sur le plateau dominantValladolid, par un dernier feu d’un bataillon de lagarde de Paris, il est tué, le crâne traversé par une baguette de fusil oubliée dans le canon par un soldat[2],[3]. Le, il est créé par décretcomte de l'Empire à titre posthume.

Il est enterré dans l'église de Saint-Pierre de Valladolid (es) et son cœur, transporté à Paris, est déposé auPanthéon. Son nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, côté nord,7e colonne.
De son exil deSainte-Hélène, Napoléon déclare à son aide de campGourgaud au sujet des générauxLegrand et Malher :« [ils] étaient doux comme des enfants. Mais Malher avait trop soif d'argent »[4].
En1886, lefort du Larmont inférieur, près dePontarlier est renomméFort Malher[5].