| Directeur Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes | |
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| Président Société française d'histoire urbaine | |
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Jean-Luc Pinol (1949,Khouribga, Maroc), est unhistorien français spécialiste d'histoire urbaine, professeur à l'ENS Lyon.
Après des études aulycée Descartes de Rabat et à l'université de Lyon, J.-L. Pinol passe l'agrégation d'histoire en 1973. Il est affecté au lycée de Laon, puis au lycée international deFerney-Voltaire. Assistant (1979-1984), et maître de conférence (1984-1989) à l'université Lyon-II, il enseigne également à l'université Brown de Providence (RI). Docteur d'État en 1989, sa thèse sur lesMobilités... à Lyon de la fin duXIXe siècle à 1945 ouvre la voie à une étude des dynamiques urbaines qui prenne en compte la complexité des parcours individuels, met en relief l'importance phénomènes jusque-là négligés, tels les changements capillaires de domicile à l'échelle de l'agglomération, et le pose comme l'un des leaders de sa discipline.
Immédiatement nommé professeur à l'université Strasbourg II (1989-1997), puis à l'université de Tours (1997-2003)[1], il est rappelé à Lyon pour prendre la direction de l'une des principales unités de recherche duCNRS en histoire, leLARHRA[2](2003-2010)[3]. Il assume parallèlement la direction de l'Institut des sciences de l'homme de Lyon (2007-2010)[4] et une chaire d'histoire à l'Université Lyon-II. Depuis 2010 il est professeur d'histoire contemporaine à l'École normale supérieure de Lyon[5]. De 2010 à 2013, il a dirigé le TGE Adonis[6],[7], grand équipement du CNRS chargé de la gestion des bases de données en lettres et sciences sociales. Chevalier de la Légion d'honneur (2013)[8].
Il a présidé l'Association européenne d'histoire urbaine (1992-1994)[9], et laSociété française d'histoire urbaine (1998-2007)[10]. Il a dirigé l'Histoire de l'Europe urbaine (2003). Son approche, fondée sur la mise en œuvre de masses considérable d'informations individualisées, l'a conduit à jouer un rôle moteur pour l'introduction de l'informatique dans la recherche historique. C'est autour de ce thème qu'il a organisé le LARHRA et son enseignement à l'ENS. C'est aussi la base de sonAtlas des Parisiens (avec Maurice Garden)[11], fondé sur des dizaines de cartes informatisées représentant les phénomènes les plus divers à l'échelle la plus fine, dont le caractère novateur lui a valu le prix Ptolémée duFestival international de géographie de Saint-Dié[12] (2010).