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Jean-Loup Dabadie

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Jean-Loup Dabadie
Jean-Loup Dabadie en 2009.
Fonction
Fauteuil 19 de l'Académie française
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Père
Marcel Dabadie(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Enfants
Clémentine Dabadie(d)
Florent DabadieVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions

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Jean-Loup Dabadie, né le dans le14e arrondissement de Paris et mort le dans la même ville[1], est unhomme de lettresfrançais.

Journaliste,romancier,auteur de sketches et de chansons, auteur etmetteur en scènedramatique,traducteur,scénariste etdialoguiste, il est élu à l'Académie française le au fauteuil dePierre Moinot.

Jean-Loup Dabadie est le beau-frère deRobert Charlebois.

Biographie

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Jeunesse et débuts

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Fils du parolierMarcel Dabadie (1913-2012)[2] (ayant notamment travaillé pourMaurice Chevalier,Jean Sablon,Julien Clerc,Les Frères Jacques) et de Maddalena Mennella (1914-2009)[3], d'origine italienne, Jean-Loup Dabadie voit le jour à Paris en 1938. Il passe son enfance chez ses grands-parents àGrenoble où il est scolarisé aulycée Champollion[4]. Il poursuit ses études à Paris aulycée Janson-de-Sailly puis aulycée Louis-le-Grand. Étudiant en lettres à Paris, le jeune homme se passionne pour l’écriture.

En 1957, à dix-neuf ans, Jean-Loup Dabadie publie son premier roman, intituléLes Yeux secs, auxéditions du Seuil, suivi l’année suivante parLes Dieux du foyer. Pendant ses débuts de romancier, le jeune auteur amorce une carrière de journalisme grâce àPierre Lazareff, dirigeant deCandide. Au cours de cette période, il collabore à la création de la revueTel Quel, avecPhilippe Sollers etJean-Edern Hallier, et il écrit des critiques de films et des reportages pourArts.

Sketches, télévision, cinéma et théâtre

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Déjà fort occupé, Dabadie écrit dès 1962 pour la télévision. Il fait alors équipe avecJean-Christophe Averty etGuy Bedos pour les émissions produites parMichèle Arnaud (Histoire de sourire etLes Raisins verts). Vient, ensuite, le temps du service militaire, pendant lequel il est affecté dans un régiment de parachutistes à Tarbes[n 1].

Jean-Loup Dabadie en 1963. Photo d'identitéSacem.

Au cours de son service, l’auteur envoie quelques sketchs à Guy Bedos, dontBonne fête Paulette etLe Boxeur. Peu après, en 1963, alors que Dabadie regarde la télévision, il voit Bedos interpréter ses deux sketchs. Cette nouvelle collaboration donnera naissance aux sketchsMonsieur Suzon,Un jeune homme de lettres,Dernier dans la première.

Jean-Loup Dabadie amorce, pendant lesannées 1960, une carrière de scénariste. Il collabore, au fil des années, avec les réalisateurs françaisClaude Sautet (Vincent, François, Paul… et les autres,[[[Les Choses de la vie (film)|Les Choses de la vie]],César et Rosalie,Max et les Ferrailleurs,Une histoire simple,Garçon !),Yves Robert (Clérambard,Salut l'artiste,Un éléphant ça trompe énormément,Nous irons tous au paradis,Courage fuyons),Claude Pinoteau (Le Silencieux,La Gifle,La Septième Cible), etFrançois Truffaut (Une belle fille comme moi, 1972).

Sa carrière est également marquée par le théâtre. Il a signé quelques pièces dontLa Famille écarlate (1967), et adapté en français plusieurs autres piècesLe Vison voyageur (1969),Madame Marguerite (1974) etDouble mixte (1986).

Parolier prolifique

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En 1967, il écrit, sur une musique deJacques Datin qu'il considère comme son parrain,Le Petit Garçon pourSerge Reggiani. L'interprète enregistrera pendant sa carrière plusieurs titres signés Dabadie :Et puis (1968),De quelles Amériques (1970),L'Italien (1971),Hôtel des voyageurs (1972),Les Mensonges d'un père à son fils (1972),Le Vieux Couple (1972),La Chanson de Paul (1975).

Régine, qui se lance dans la chanson, se cherche un répertoire (elle a chantéGainsbourg etFrédéric Botton). En 1968, elle enregistre une chanson de Dabadie :Il m'a laissé deux cigarettes. Puis en 1969L'Accident et, en 1970,Les Filles de la rue d'Amérique. Enfin, en 1978, Jean-Loup Dabadie écrit pour elleMoi mes histoires.

Il compose deux chansons pourMichel Polnareff en 1969 :Tous les bateaux, tous les oiseaux etRing a ding. Cette collaboration se poursuit tout au long de la décennie :Dans la maison vide (1970),Holidays (1972),On ira tous au paradis (1972)[n 2],Lettre à France (1977),Jour après jour,Nos mots d’amour.

Mireille Mathieu chante également ses textes, avec plus ou moins de succès :C’est la vie mais je t'aime (1970),Pour toi (1970),L'Homme qui sera mon homme (1971) etC'était dimanche (1972). Il compose pourClaude François :Je danse (1971) etNina nana (1972). Parmi les autres interprètes de chansons composées par Jean-Loup Dabadie à cette époque, on peut citer :Marcel Amont (Dagobert, 1970,L’École),Michèle Arnaud (La Maison),Barbara (Marie-Chenevance, 1971),Dalida (Le Clan des Siciliens, 1970),Juliette Gréco (Ta jalousie, 1974),Marie Laforêt (La Ballade de Clérambard) etDominique Walter (Les Années 1970, 1969,L’Enfant sur la montagne).

En 1974, il écrit un texte pourJean Gabin,Maintenant je sais, d'après la chansonBut now I Know composée par Philip Green.

Au milieu desannées 1970,Jacques Dutronc, qui diversifie ses auteurs, collabore avec Dabadie :J'comprends pas (1975) etMais surtout sentimentale (1975).Petula Clark interprèteDans la ville, en 1973. PourNicole Croisille, il écritLa Femme et l'Enfant en 1977, puisDavid, etAu revoir et merci.

À la même époque,Julien Clerc amorce un virage et a besoin de nouveaux paroliers. En 1976, Dabadie lui écrit la chansonLe Cœur trop grand pour moi et, en 1978,Ma préférence, qui devient un classique de son répertoire. La collaboration entre Julien Clerc et Jean-Loup Dabadie donne notamment naissance au fil des années àL’assassin assassiné (1980),Femmes, je vous aime (1982),Je suis mal etElle danse ailleurs (1997), entre autres.

Au début des années 1980,Robert Charlebois, qui amorce lui aussi en quête de renouvellement, se tourne vers Dabadie :Nuageno 9 (1979),Meurs pas (1982),Les chiffres parlent (1982). Pendant cette période, l'auteur signe les dernières chansons d'Yves Montand (L'Addition, 1980,Valentin).Johnny Hallyday interprèteJ'ai épousé une ombre tiré dufilm éponyme (1983)[5].

Il écritL'Homme aux bras fermés pourAlice Dona (1980) ; puis pourSacha Distel (Donne-moi la main encore, 1982),Patrick Juvet (Rêves immoraux,Le Saturnien, 1982) etNicoletta (Un homme, 1981).

PourMichel Sardou, il écrit ou coécrit avec lui,Chanteur de jazz (1985),L'Acteur (1987),Tous les bateaux s’envolent (1987),Féminin comme,Salut,Road book

Il écrit pourSylvie VartanAimer (1981),Le Dimanche et encore (1983),Liberté (1990),Petit Bateau (1997).Richard Cocciante, qui avait déjà interprété Jean-Loup Dabadie, enregistreÊtre aimé, en 1993. La même année, l’auteur écritTout le temps, tout le temps pourElsa.

En 2002, sur une musique composée parAlain Goraguer[6], Jean-Loup Dabadie écritLe Temps qui reste, la dernière chanson interprétée sur scène parSerge Reggiani[7].

D'autres interprètes ont jalonné sa carrière de parolier, dontDidier Barbelivien,Liane Foly (avecLa Chanson d'Hélène, que chantentRomy Schneider etMichel Piccoli dans le filmLes Choses de la vie),Jesse Garon (La Bicyclette bleue) etHenri Salvador.

Mort

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En vacances dans sa maison de l'île de Ré, Jean-Loup Dabadie tombe malade. Hospitalisé en urgence à Paris, il meurt à81 ans le à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris[1], de causes demeurant inconnues au public. Son amiGuy Bedos meurt quatre jours après.

En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, ses obsèques se déroulent dans l'intimité, le, et l'inhumation auxPortes-en-Ré sur l'île de Ré[8]. En raison de la limitation des déplacements liée au Covid-19, le cinéasteJean Becker, présent sur l'île de Ré à cette période, est la seule personnalité présente aux obsèques.

Vie privée

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Jean-Loup Dabadie s'est marié trois fois :

Il a été également en couple avec la comédienneJulie Arnold à la fin des années 1980[12].

Il est le parrain deNicolas Bedos, fils deGuy Bedos (1934-2020).

Reconnaissance

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Pendant sa carrière, Jean-Loup Dabadie a été récompensé à plusieurs reprises : le grandprix Vincent-Scotto en 1972, le grand prix de laSacem en 1984 et le grand prix de la chanson française en 2000. Deux de ses films ont reçu leprix Louis-Delluc ([[[Les Choses de la vie (film)|Les Choses de la vie]] etLa Gifle).

Académie française

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Après un échec en 1989 où il avait récolté 13 voix, il est élu le à l'Académie française au fauteuil dePierre Moinot (fauteuilno 19), par 14 voix sur 25[13]. Par lui, l'Académie renoue avec le cinéma, qui n'y était guère représenté depuis la mort en 1981 deRené Clair, élu au même fauteuil en 1960. Il est reçu par ses pairs le[14]. C'est lui qui prononce le discours de réception deXavier Darcos le[15],[16].

Œuvres

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Publications

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  • 1957 :Les Yeux secs (roman), Le Seuil
  • 1958 :Les Dieux du foyer (roman), Le Seuil
  • 1960 :Du côté de Barcelone, roman deLuis Goytisolo, traduction de Jean-Francis Reille et Jean-Loup Dabadie, Le Seuil
  • 1961 :Villa Milo, roman deXavier Domingo, traduit de l'espagnol par Bernard Savigny et Jean-Loup Dabadie, Le Seuil
  • 2009 :Conversations avec Jean-Loup, entretien avec Véronique Dabadie, Le Cherche-midi

Jean-Loup Dabadie a également collaboré aux revuesCandide,Tel Quel etArts.

Sketchs

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Jean-Loup Dabadie a été le collaborateur deJean-Christophe Averty avant d'écrire des sketches pourGuy Bedos, puis pour le couple que ce dernier forme avecSophie Daumier, notammentLe Boxeur,Bonne fête, Paulette,Monsieur Suzon,Un jeune homme de lettres,Dernier dans la première,La Drague etLa Police avec nous.

Il a également écrit pourSylvie Joly,Michel Leeb,Pierre Palmade,Muriel Robin etJacques Villeret.

Théâtre

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Auteur

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Adaptation

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Chanson

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Principaux interprètes des chansons de Jean-Loup Dabadie

(par ordre alphabétique)

 

Cinéma

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Films scénarisés par Jean-Loup Dabadie (sauf mention particulière)
Télévision
 

Distinctions

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Décorations

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Récompenses

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Nominations

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Notes et références

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Notes

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  1. Sous-lieutenant à Saumur, école de cavalerie avec le capitaine Shiffer escadron 502A.[réf. nécessaire]
  2. Ode à laliberté d'expression, cette chanson recrée une ambiance d'une grande manifestation fraternelle grâce à la présence de 20 choristes lors de son enregistrement.

Références

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  1. a etbFrançois Aubel, « L'académicien Jean-Loup Dabadie est mort à 81 ans »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  2. Notice biographique du catalogue général de laBnF ;matchID.
  3. Who's Who, édition 1996-97, page 503[source insuffisante].
  4. « Mort de Jean-Loup Dabadie : l'académicien a passé son enfance à Grenoble et était fervent supporter du FCG », surfrancebleu.fr,(consulté le)
  5. J'ai épousé une ombre surhallyday.com, consulté le 24 mai 2020.
  6. Yves Cusset,Les mortels et les mourants: Petite philosophie de la fin de vie, Editions du Rocher, 01/10/2021
  7. Louis-Jean Calvet,Cent ans de chanson française, L'Archipel, 01/06/2010 (voir partie dédiée à Jean-Loup Dabadie et partie dédiée à Serge Reggiani).
  8. « Le parolier Jean-Loup Dabadie inhumé vendredi dans l’île de Ré », sursudouest.fr,.
  9. « La romancière Geneviève Dormann est morte »,lefigaro.fr, 13 février 2015.
  10. Who's Who, édition 1996-97, page 593[source insuffisante].
  11. « Jean-Loup Dabadie : Un nouvel immortel à l'Académie », surLarousse.fr,(consulté le).
  12. « Mort de Jean-Loup Dabadie : retour sur son histoire d’amour avec Julie Arnold », surfemmeactuelle.fr, 24 mai 2020
  13. Stéphane Davet, Alain Beuve-Méry, « Dabadie à l'Académie française : mon copain sous la Coupole », surLeMonde.fr, Le Monde interactif,(consulté le)
  14. Retransmission intégrale de la réception de Jean-Loup Dabadie sous la Coupole surCanal Académie
  15. « Réponse de M. Jean-Loup Dabadie au discours de M. Xavier Darcos », surLe Figaro,(consulté le)
  16. « Réception de M. Xavier Darcos (F40) », surAcadémie française(consulté le)
  17. Décret du 13 juillet 2015 portant promotion.
  18. a etb« Jean-Loup Dabadie », suracademie-francaise.fr(consulté le).
  19. « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°10 du 28/12/2002 - Légifrance », surwww.legifrance.gouv.fr(consulté le)
  20. « Jean-Loup Dabadie reçoit une Victoire de la musique honorifique », AFP, 28 février 2009.

Annexes

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Bibliographie

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  • Robert Belleret, « Jean-Loup Dabadie, l'air du temps en solo »,Le Monde, 2004 ; repris dansPortraits sur le vif, Amazon, 2014.
  • Christophe Tardieu,Les Années Dabadie, éditions de l'Observatoire, 2023, 224 p.

Liens externes

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Pierre Moinot
Jean-Loup Dabadie
2008-2020
Sylviane Agacinski
v ·m
Composition de l'Académie française au jour de son élection(10 avril 2008)
Par numéro
de fauteuil
Par date
d'élection
v ·m
Composition de l'Académie française au jour de sa mort(24 mai 2020)
Par numéro
de fauteuil
Par date
d'élection
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