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Jean-Louis Michon

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Jean-Louis Michon
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean-Louis Paul MichonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
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Influencé par

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Jean-Louis Michon, né le àNancy et mort le àGenève, est untraducteur,essayiste,éruditpérennialiste etsoufifrançais.

Biographie

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Jeunesse

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Jean-Louis Michon est élevé à Nancy en milieu bourgeois dans le catholicisme traditionnel. Durant ses études il découvre les écrits deRené Guénon par l'entremise d'un libraire chez qui lui et ses amis se réunissent régulièrement pour philosopher sur les problèmes du monde ; Guénon devient leur maître à penser. Il obtient son baccalauréat en philosophie, puis une licence d'anglais. Après deux années de droit à Nancy, il poursuit ses études à laSorbonne et obtient unemaîtrise en droit, puis s'inscrit à l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po).

Façonné par la pensée de René Guénon, « un rayon de la lumière céleste projeté dans un monde malade », Michon découvre dans les musées parisiens « la richesse de la culture et de la spiritualité japonaise ». Il n'a plus qu'une idée : se rendre auJapon pour y trouver un maîtrezen. Comme l'accès au Japon en guerre était impossible en ce début de 1945, Michon s'engage dans un régiment de parachutistes se préparant à une mission au Japon, avec l'idée qu'une fois sur place, il se dépouillera de ses habits militaires pour se mettre à la recherche d'un maître spirituel. En, quelques jours avant l'envol du régiment, la bombe tombe surHiroshima. Michon rentre à Paris.

Il termine avec succès Sciences Po et découvre dans la bibliothèque de cet institut un article sur lecheikh algérienAhmad al-Alawi et la voiesoufie. L'effet est immédiat : il est convaincu que ce sera sa voie. Les Éditions Traditionnelles lui fournissent l'adresse deFrithjof Schuon en Suisse et deMichel Vâlsan à Paris. Il se convertit à l'islam en présence de M. Vâlsan, qu'il fréquente assidûment et qui le familiarise avec la pensée d'Ibn Arabi. Il est ensuite initié par F. Schuon et rejoint satariqa. Il reçoit le nom musulman de Alî Abd al-Khâliq[1],[2],[3].

Vie adulte

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De 1946 à 1949, Jean-Louis Michon enseigne l'anglais àDamas et durant les vacances rend visite à René Guénon auCaire. Il apprend l'arabe et étudie l'art islamique. En 1950, il s'installe àLausanne près de Frithjof Schuon, s'investit dans de nouvelles études et obtient un diplôme dedessinateur en bâtiment. Il se marie en 1953 et travaille dans un bureau d'architectes jusqu'en 1955. Lors d'un voyage dans l'Ouest américain, le couple est adopté dans la tribu desCrows par l'homme-médecineThomas Yellowtail.

De 1955 à 1972, il esttraducteur-réviseur permanent auprès de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et vit à Genève. Cette fonction lui permet de rencontrer leDalaï-lama en privé lors du congrès de l'OMS àNew-Delhi en 1961. Parallèlement à son emploi, il est doctorant à laSorbonne et voyage régulièrement auMaroc dans le cadre de sa thèse qui porte sur le soufi marocainAhmad ibn Ajiba (1746-1809) et sonMi`râj, un glossaire de la mystique musulmane. Il obtient son doctorat en Etudes arabes et islamiques en 1966.

Désigné par l'UNESCO et le gouvernement marocain pour préparer un programme de préservation des arts traditionnels, il séjourne avec sa famille au Maroc de 1972 à 1979 et participe à la constitution de l'« Inventaire général du patrimoine culturel », ainsi qu'au lancement de la campagne pour la sauvegarde de lamédina deFès, dirigée parTitus Burckhardt.

Après sa retraite, Michon est régulièrement mandaté par l'UNESCO ou par le gouvernement marocain pour différents projets : la création d'une école d'artisanat traditionnel à Fès, la préparation et la publication d'unRépertoire de l'artisanat marocain, la fondation duCentre de conservation et de réhabilitation deskasbahs du Sud àOuarzazate, la restauration duksar d'Aït-ben-Haddou. EnOman, il œuvrera à la restauration de la citadelle deBahla ; auBahreïn, ce sera l'inventaire des sites historiques ; enOuzbékistan, l'évaluation de l'état de conservation des sites historiques deKhiva,Boukhara,Samarcande etChakhrisabz.

Lors de ses retours en Suisse, il écrit et traduit, notamment une traduction française duCoran, ainsi que l'ouvrage réputé de son amiMartin Lings,Le Prophète Muhammad : sa vie d'après les sources les plus anciennes, publié auxÉditions du Seuil.

Il meurt àGenève le, à l'âge de 88 ans[1],[2],[3].

Œuvres

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Références

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  1. a etb« La découverte d'un chemin de Vérité », entretien avec Jean-Louis Michon, revueTerre du Ciel, mars 2006.
  2. a etbhttp://www.worldwisdom.com/public/authors/Jean-Louis-Michon.aspx (consulté le 14 décembre 2018)
  3. a etb« Le savant soufi Jean-Louis Michon est décédé »,Saphirnews.com(consulté le)
  4. [PDF] "Remarques à propos de la communication faite par le Dr. Mark Sedgwick au Séminaire d’Alexandrie sur la tariqa shadhiliyya"

Liens externes

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