Pour les articles homonymes, voirJaubert.
Ne pas confondre avecJean-Louis Aubert.
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| Genre artistique | Musique de variétés(en) |
Jean-Louis Jaubert, néLouis-Lazare Jacob[1] le àMulhouse et mort le[2] àParis 15e, est unmusicienfrançais, membre-leader desCompagnons de la chanson. Il a été compagnon de longue date d'Édith Piaf, prévoyant de se marier avec elle au milieu des années 1940.
Fils d’Hippolyte Jacob deBenfeld et de Suzanne Schwab, native deWintzenheim[3]. À l’arrivée des Allemands, il doit quitter le 5 route de Rouffach àColmar, où son père exerce la profession d’expert-comptable. Après un court refuge àMassiac, dans leCantal, Jean-Louis Jaubert rejoint le groupement de Jeunesse et Montagne àEntremont, enHaute-Savoie, leschantiers de jeunesse étant obligatoires. C’est au sein de ce mouvement de jeunesse qu’il monte une équipe de chanteurs attirés par le chant choral et en mesure d’interpréter du folklore français. Une idée qui fait son chemin et qui le conduit - lui, l’admirateur deRay Ventura - à rejoindre en les Compagnons de France, pour y promouvoir la chanson animée, avant d’intégrer, à sa démobilisation quelques semaines plus tard,les Compagnons de la Musique, une structure créée parLouis Liébard àLyon dans lequartier du Point du Jour. Il change son nom en1943 pour échapper à l'occupant nazi.
En1944, à l’occasion de l’un des premiers récitals parisiens des Compagnons de la Musique, à laComédie-Française, il rencontre avec ses amisÉdith Piaf, vedette de la soirée. Il ne sait pas encore qu’ils deviendront par la suite très proches et qu’ils vivront quelque temps ensemble. C’est ce soir-là qu’elle s’enthousiasme pour les qualités vocales des Compagnons de la Musique et qu’elle leur propose de les prendre en main et de moderniser leur répertoire.
À laLibération, il s’engage sous les drapeaux avec ses amis en suivant, en tant que chorale du théâtre aux Armées, les troupes de lapremière armée du Généralde Lattre de Tassigny qui se bat encore dans le Nord de la France. Au printemps1946, les Compagnons de la Musique, véritable pépinière de talents, prennent leur forme définitive après s’être séparés deLouis Liébard. Avant l'arrivée d’un neuvième membre, il en reste huit soucieux d’exploiter plus à fond la piste parisienne qui semble leur promettre plus de réussite que leur expérience lyonnaise duPoint du Jour.Fred Mella en est lesoliste, aux côtés deGuy Bourguignon,Marc Herrand,Jean Albert,Jo Frachon,Gérard Sabbat etHubert Lancelot et du neuvième,Paul Buissonneau.
Nommé en PDG de la toute nouvelle Société Coopérative de Production OuvrièreLes Compagnons de la chanson, et après avoir décidé avec ses amis de voler de leurs propres ailes, Jean-Louis Jaubert devient l'un des rouages essentiels desCompagnons. Par son calme et son attitude posée face aux difficultés de toute sorte, par son humour, son charisme et son flegme, ce séducteur-né, dont les conquêtes ne se comptent plus, est bien perçu. C’est donc fort logiquement qu’il occupe un véritable rôle d’attaché de relations et qu’il est l’un des gestionnaires les plus avisés du groupe. Il en est également l’une des voix basses très appréciées. Cela, après avoir failli devenir footballeur professionnel. Plus tard, il assumera d’ailleurs quelque temps des fonctions à laFédération française de football, après queLes Compagnons de la chanson cessent de se produire en1985, et a été président national du comité de soutien auRacing Club de Strasbourg[4].
Édith Piaf décide de chanter avec eux la chansonLes Trois cloches, œuvre de l'auteursuisseJean Villard (dit Gilles). Grâce à cette collaboration avec Édith Piaf, Jean-Louis Jaubert, qui a hérité du suivi des contrats desCompagnons, devient une vedette du jour au lendemain avec ses amis, le titre se vendant à un million d’exemplaires. Toujours avec elle, les Compagnons tournent un film,Neuf garçons, un cœur, et ils enregistrent quelques succès (Céline,Dans les prisons de Nantes,C’est pour ça (chanson du filmNeuf garçons, un cœur)), avant qu'Édith Piaf ne décide de les emmener avec elle en tournée auxÉtats-Unis, en les imposant à ses impresarios Fischer et Lewis.
Toujours vêtus de leur chemise blanche et d’un pantalon bleu, ils sont à leur retour acclamés à travers la France. Ils sont à nouveau reçus comme des stars aux États-Unis en1948, où ils se produisent jusqu'àHollywood. C’est aussi aux États-Unis que Jean-Louis et Édith, après avoir vécu leur courte romance, se séparent après qu’Édith a rencontréMarcel Cerdan.
Jean-Louis a eu deux filles,Perrine Jaubert, et Sophie-Julia (née en mars 1955 et décédée en 1993) de son union avec l'actriceMadeleine Robinson.
Il meurt le, à l’âge de 92 ans, dans le service de gériatrie de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris[5]. Il est inhumé aucimetière du Père-Lachaise[6].
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