Pour les articles homonymes, voirAubert etJean-Louis Aubert (homonymie).
Ne pas confondre avecJean-Louis Aubert (1731-1814),écrivainfrançais, ou avecJean-Louis Jaubert.
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| Activités | Chanteur,auteur-compositeur-interprète, artiste d'enregistrement |
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| Instrument | Guitare (électrique, basse et acoustique), piano, harmonica, batterie et lap steel |
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| Discographie | Discographie de Jean-Louis Aubert(d) |
Jean-Louis Aubert, né le àNantua (Ain), est unauteur-compositeur-interprète,chanteur,guitariste etproducteurfrançais, artiste derock avec le groupeTéléphone, puis en solo et à partir de 2015 en tournée avec le groupeLes Insus ? composé des membres de Téléphone (à l'exception de la bassisteCorine Marienneau)[1].
Jean-Louis Aubert naît le àNantua où son père, Yves Aubert, occupe le poste desous-préfet[2], et sa mère Nicole Aubert (1930-2025)[3] est femme au foyer. En 1959, ses parents déménagent avec lui et ses deux sœurs àSenlis (dans l'Oise) où son père occupera les mêmes fonctions. Il est alors élevé par le personnel au service de ses parents. La famille déménage à Paris en 1965. Bien que scout et enfant de chœur, Jean-Louis devient un enfant difficile[4]. En 1964, il découvre l'album desBeatlesA Hard Day's Night, et reste profondément marqué par cette écoute[5].
En 1971, il commence sa scolarité aulycée Pasteur avec son ami d'enfanceOlivier Caudron[6] avec qui il avait formé l'année précédente son premier groupeMasturbation[7],[8]. Peu porté sur les études, il se consacre déjà au lycée à son unique passion : lamusique.
En 1973, le jeune homme change de lycée pour faire sa terminale aulycée Carnot à Paris où il se retrouve dans la même classe qu'un autre jeune rocker,Louis Bertignac qui, lui, redoublait[9]. C'est le début d'une longue amitié qui a commencé par une rivalité musicale durant les premières semaines. Ensemble, ils forment le groupe Korange en 1973. À la fin de l'année scolaire en 1974, les deux amis obtiennent leurbac C[9].
En 1974, à 19 ans et tout juste bachelier, il part en voyage aux États-Unis, accompagné de son ami d'enfanceOlive. Ils y mènent pendant cinq mois une vie de routards et sillonnent les routes enauto-stop avec leursguitares, leurs répertoires de musique (Rolling Stones,Bob Dylan,Santana,Deep Purple, et chansons françaises), leur inconscience et leur confiance en eux. Ils croisent plusieurs fois Louis Bertignac et son ami Lionel Lumbroso durant le voyage[9]. Ils survivent de la manche et de l'hospitalité de leurs rencontres. Ce voyage lui permet de prendre du recul face au fameuxrêve américain[4].
De retour à Paris, grâce à Louis Bertignac avec qui il est resté proche, Jean-Louis rencontre en 1975 la chanteuseValérie Lagrange avec qui il a une liaison intime. Ensemble, ils forment avec le compagnon de cette dernière, le britannique Ian Jelfs, un nouveau groupe éphémère, Cool Rock, le temps de quelques concerts[10]. Ils jouent des reprises de rock, deRhythm and blues, mais aussi lereggae deBob Marley. Jean-Louis, Valérie et Louis vivent ensemble en colocation dans un appartement à Bastille appartenant à la famille deBernard Guetta etDavid Guetta, jusqu'à ce que Louis déménage quelques mois après pour s'installer avec sa nouvelle copineCorine Marienneau à Saint-Cloud[10]. Aubert tente l'université demusicologie deVincennes, mais passe beaucoup de temps à jouer de la guitare dans une cave avec ses colocataires.
En parallèle, Jean-Louis chante dans les fêtes de son quartier (le16e arrondissement de Paris) et dans lesuniversités, les grandes écoles, sur lescampus. Grâce à Louis, il rencontre lebatteurRichard Kolinka chez le chanteurVince Taylor àMâcon[11]. Le batteur, qui vient d'écrire une chanson avec lebassiste Daniel Roux, propose à Jean-Louis Aubert (impressionné) de venir jouer dans leur groupe Sémolina en 1975. C'est à ce moment-là que naît l'amitié complice entre Jean-Louis et Richard.
Grâce au chanteurAntoine, Sémolina enregistre un45 tours chezWEA à l'été 1976 :Et j'y vais déjà (face A, écrite et chantée par Daniel Roux),Plastic rocker (face B, écrite et chantée par Jean-Louis qui donne de sa voix pour la première fois).Warner Music Group enterre rapidement le disque, aujourd'huicollector, et le groupe, ce qui déçoit profondément les intéressés[12]. Ainsi, Daniel Roux décide de partir ce qui met fin à Sémolina, et le duo Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka forme le groupe Compartiment Tueur avec Jean-Robert Jovenet (futurExtraballe) au chant et François Camuzeaux (qui vient de quitter lesDogs) à la basse[13]. Mais la nouvelle formation se sépare après quelques séances de répétitions dans la cave de la maison de Louis Bertignac àSaint-Cloud. Entre-temps, le groupe Cool Rock avec Jean-Louis et le couple Valérie-Ian se sépare au début de l'été 1976. Ce qui n'empêche pas le trio de partir ensemble en vacances à Ibiza[10].
Durant l'été 1976, Jean-Louis s'installe avec ses amisFrançois Ravard (futur manager de Téléphone) et Olive dans un appartement duXVIe arrondissement de Paris. À la fin de l'été 1976, après avoir entendu une émission de radio parlant de la vague punk naissante, Jean-Louis se lance dans un nouveau projet musical avec ses amis Olivier Caudron au chant et guitare et Richard Kolinka à la batterie. À la demande de Jean-Louis, deux répétitions ont lieu dans la cave chez Louis et Corine à Saint-Cloud avec le bassiste Lionel Lumbroso (un ami de Louis) pour tester la cohésion du groupe. Durant ces deux séances, les musiciens travaillent sur des chansons écrites par Jean-Louis Aubert commeHygiaphone[14].
Un problème se pose au groupe : une formation où les trois membres se voient chanteur-leader-auteur-compositeur (Lionel Lumbroso, Jean-Louis Aubert et Olive). Ils décident de se séparer rapidement en octobre. Mais Richard a organisé un concert pour le auCentre américain de Paris,boulevard Raspail, et il n'y a que son binôme Jean-Louis Aubert pour l'accompagner[14].
Pour le concert à venir le auCentre Américain de Paris, le duo Jean-Louis et Richard font appel à leur ami musicien qui se trouve être libre pour ce concert :Louis Bertignac[15]. Ce dernier impose sa petite amieCorine Marienneau, avec qui ils ont joué ensemble dans le groupeShakin' Street. Après 10 jours de répétitions dans la cave deGinette Kolinka, la mère de Richard, le groupe donne son concert devant 600 personnes[11],[14],[16]. Leur répertoire est essentiellement composé de reprises anglo-saxonnes (Rolling Stones,Led Zeppelin), mais aussi des premières chansons écrites par Jean-Louis Aubert, dontHygiaphone etMétro (c'est trop). C'est une énorme ovation pour le nouveau groupe qui devait rester éphémère malgré les tensions entre les membres[14], qui prend le nom deTéléphone et qui devient rapidement un groupe phare durock français de la fin des années 1970. Jean-Louis Aubert compose la majeure partie des chansons du groupe, joue de la guitare et chante.
En 1978, une première brouille dans le groupe a lieu en raison de l'intégralité des droits d'auteurs versés à Jean-Louis Aubert seul. Le problème est vite rectifié et les chansons suivantes sont désormais créditées Téléphone. L'albumCrache ton venin de 1979, avec le titrela Bombe humaine, devient un hit avec 450 000 albums vendus. Le groupe devient un phénomène de société. Durant les sessions, le groupe rencontre leurs idoles, lesRolling Stones qui enregistraient à côté.Mick Jagger prévient le groupe au sujet de la présence de Corine comme bassiste : "Vous allez vous engueuler. Ça va pas être facile. Je donne pas longtemps de votre groupe"[17].
En 1980, le groupe est à son apogée et part à New York pour enregistrer l'albumAu cœur de la nuit dansle fameux studio deJimi Hendrix. Alors que l'album connait une nouvelle réussite commerciale, le groupe joue en première partie d’Iggy Pop en Angleterre et en Allemagne.
En 1982, ils réalisent leur rêve : jouer en première partie desRolling Stones à l'hippodrome d'Auteuil devant près de 80 000 personnes.
En 1985, Jean-Louis devient papa avec la naissance de son fils Arthur qui deviendra photographe et réalisera la pochette de l'album de son pèreRoc'éclair en 2010[18]. Marqué par la naissance de son fils, il écrira la chansonLe jour s'est levé qui parle de la mort qui donne un sens à la vie. Mais les sessions d'enregistrements de la chanson seront difficiles car le chanteur décide d'effectuer un virage artistique pour un son plus commercial ce que le groupe (en particulier son compère Louis Bertignac) n'accepte pas[19]. Malgré tout, la chanson sort en single et rencontre un très fort succès[20].
En, après dix années d'aventure, cinq albums studio (Téléphone,Crache ton venin,Au cœur de la nuit,Dure Limite etUn autre monde) en tête des ventes, plusieurs tournées et concerts gigantesques, le groupe se sépare en deux, à la suite de mésententes, des problèmes d'égo, la pression médiatique et l'usure :Aubert'n'Ko avec Jean-Louis Aubert etRichard Kolinka d'un côté,Bertignac et les Visiteurs avecLouis Bertignac etCorine Marienneau de l'autre.
Lorsque le groupeTéléphone se dissout le, Jean-Louis décide de réaliser un travail plus personnel pour sa carrière solo. AvecRichard Kolinka (son copain de toujours), il publie, le, le tubeJuste une illusion (sous le nom deAubert'n'Ko)[21]. Puis, en, toujours sous ce nom, sort l'albumPlâtre et Ciment, (en format33 tours ETCD) produit par David Tickle. Après un démarrage difficile, l'album, suivi d'une tournée (dont un concert filmé auBataclan), franchit malgré tout la barre des 150 000 ventes.
En 1989 sort l'albumBleu Blanc Vert, avec une approche musicale s'éloignant de plus en plus du son deTéléphone. Cet album au ton intimiste et largement inspiré par la défense de notre planète comporte des succès tels queVoilà c'est fini,Locataire ou encoreUnivers. On remarque aussi les guitares d'Axel Bauer sur le morceauAttentat.
En sort l'albumH. Album introspectif, comprenant le succèsTemps à nouveau, il sera certifié double disque d'or pour plus de 200 000 ventes. Il est enregistré dans des studios itinérants (dont l’Hôpital éphémère, fameux squat d’artistes parisiens à cette époque) pendant lapremière guerre du Golfe, avec la participation dePaul Personne etPrincess Erika.H propose les interrogations de son auteur sur l'absurdité de la condition humaine. Il servira de base à l’une des plus grosses tournées d’Aubert, dont sera tiré le liveUne page de tournée en 1994[22].
Le, Jean-Louis et son ami Richard Kolinka rejoignent Louis Bertignac et Corine Marienneau sur la scène du Bataclan pour une reformation éphémère du groupe Téléphone en interprétant cinq titres de leur répertoire, dontUn autre monde etCrache ton venin[23]. Malgré ce concert, le projet de reformation officiel pour les vingt ans du groupe est annulé, et Jean-Louis et Louis retournent à leur carrière solo respective.
En 1995, il co-écrit et enregistre[24] avecBarbara deux titres (Le Couloir, Vivant Poème ) qui figurent surl'ultime album de cette dernière.Vivant Poème, conçu initialement comme un duo, ne sortira jamais officiellement comme tel, mais la version chanté par Aubert figurera surStockholm.
En 1997, Jean-Louis Aubert sort son4e album solo,Stockholm, produit parGordon Cyrus (en), qui restera un album surprenant, aux influences multiples et aux sonorités variées, en témoigne le nombre d'intervenants et de studios d'enregistrement ou de mixage mis à contribution. L'histoire veut que Jean-Louis se soit fait dérober le sac contenant tous ses textes et ses compositions et qu'à la suite de ce « léger incident », il soit parti pourStockholm afin d'y composer cet album sur le vif, somme de ses souvenirs d'écriture et de ses inspirations du moment. L'album qui rencontre un succès moindre est certifiédisque d'or pour plus de 100 000 ventes[25]. L'année suivante, Jean-Louis Aubert sort son second album live aux sonorités acoustiques,Concert privé, avec la complicité de plusieurs artistes telsLes Nubians. Il y reprendra un titre deNoir Désir (Lolita nie en bloc) en duo avec le groupeLouise Attaque. Le, Jean-Louis joue en première partie du concert desRolling Stones auStade de France inauguré quelques mois plus tôt. Il est donc le premier artiste à s'y produire[26].
Le, Jean-Louis Aubert dépose officiellement la "marque" Téléphone à l'INPI (Institut national de la propriété industrielle) à son nom, sans consulter les autres. Cette information restera secrète pour les trois autres compères pendant dix ans[27].
Le, après s'être réconcilié avec son ami, Jean-Louis rejoint Louis Bertignac pour deux morceaux en acoustique (Un autre monde etLa bombe humaine) lors du concert à l’Esplanade de la Villette. Tous deux retrouvent le plaisir de jouer ensemble. À la même époque durant un déjeuner avec le patron de l'agence artistiqueArtmédiaBertrand de Labbey, Jean-Louis apprend de ce dernier qu'il ne retrouvera jamais la popularité qu'il a eu avec Téléphone. En effet, le dernier album de l’artiste s'était vendu à 100 000 exemplaires, alors que Virgin a vendu 3 millions d'albums de Téléphone entre 1993 et 1999. Selon De Labbey, Téléphone s'était séparé trop vite sans avoir eu le temps de dire au revoir au public. Quelques jours après ce déjeuner, Jean-Louis recontacte l'agent artistique en lui annonçant que Louis et Richard Kolinka sont heureux de reformer le groupe. Ce serait une excellente surprise pour le public à l'aube de l'an 2000 pour De Labbey. Il ne reste que la bassiste Corine Marienneau à convaincre et Louis s'en charge. Après que les membres ont passé une partie du mois de juillet à discuter avec De Labbey dans son bureau pour mettre les choses au point, dont le reversement d'une partie des droits d'auteur à la fondation Abbé Pierre, le groupe se retrouve un soir en fin juillet dans le studio de Jean-Louis, La Loupe pour discuter avant de jouer. Mais lorsque la discussion arrive pour désigner le bassiste qui suppléera Corine pour certains concerts, et que Louis doit s'absenter pour répondre à un appel de sa compagneJulie Delafosse, la situation dégénère entre Jean-Louis et Corine qui lui crie« Tu n’es pas, tu ne seras jamais jamais mon patron. »[28]. À la suite de cet incident, Jean-Louis annule la reformation et les membres repartent chacun de leur côté.
La même année en 1999, Jean-Louis Aubert participe au disque au profit du mouvement Emmaüs avec la chansonVeille sur moi qu'il interprète à la télévision le soir du réveillon de l'an 2000 devant l'abbé Pierre. En 2000, il participe à l'albumHommages àBalavoine en reprenantLe chanteur, puis chante en duo avecPatrick BruelLes rues de Philadelphie pour le festivalSolidays et monte sur la scène d'un concert deJohnny Hallyday à laTour Eiffel pour interpréter en duo sa chansonFils de personne[29]. Après cela, Jean-Louis part en voyage en Jamaïque et au Maroc. À son retour, l'artiste décide d'engager le réalisateurRenaud Letang (connu pour travailler avecManu Chao) et de nouveaux musiciens, dontAlbin de la Simone, pour réaliser son prochain album[29].
En 2001, Jean-Louis Aubert sort l'albumComme un accord. Cet album montre les inspirations et les idées de l'auteur, notamment avecComme un accord,Alter Ego inspiré par son ami Olivier Caudron, ou l'électriqueMilliers Millions Milliards. Pour la première fois, le batteur Richard Kolinka est absent de l'album, la batterie étant tenue par Fabrice Moreau (le demi-frère de Patrick Bruel). Le disque est enregistré dans le studio de Jean-Louis par Myriam Eddaïra[30]. Une tournée à guichets fermés de plusieurs mois découlera de l'album, saluant le succès de ce dernier, suivi d'un DVD,Comme on a dit retraçant la tournée de plus de 100 dates. Dans la même période Jean-Louis enregistre son désormais célèbre duo avec le chanteurRaphael :Sur la route. Ce dernier rejoindra d'ailleurs son copain sur scène lors de la tournéeComme un accord.
À 50 ans, en 2005, Jean-Louis Aubert publie sa nouvelle « tête de gondole », album nommé d'un oxymore :Idéal standard. Comme à son habitude, Aubert met le ton avec des musiques recherchées, textuellement et musicalement. L'album remporte un beau succès (le mieux vendu depuis 1987), et une nouvelle tournée est enclenchée, rallongée de plusieurs dates par son succès. Le DVD "Idéal Tour", retraçant le parcours de Jean-Louis Aubert sur les routes de France et en concerts pendant la tournée, sort quelques mois plus tard et s'écoule à plus de 50 000 exemplaires.

En 2006, Jean-Louis Aubert est attristé par la perte de son ami Olive, mort d'unetuberculose, et fâché par la sortie du livreAu fil du temps de Corine Marienneau, où cette dernière s'en prend à lui quand ils jouaient ensemble du temps de Téléphone et après la séparation. À l'enterrement d'Olive, Jean-Louis croise Corine pour la dernière fois et lui dit un simple « Bonjour madame. » Depuis ce jour, il a rompu tout contact avec elle[28]. Quelques mois plus tard, Jean-Louis apparaît avec ses anciens compères Richard et Louis à l'émissionTaratata deNagui où ils reprennent ensembleÇa (c'est vraiment toi).
En 2007, Aubert décide de se lancer seul dans les salles de concerts, avec une simple guitare acoustique, retraçant en intimité avec le public, sa carrière depuis les débuts de Téléphone jusqu'àIdéal Standard. La tournée dont la grande majorité des concerts affiche « complet » est dédiée à son ami Olivier Caudron,Olive du groupeLili Drop, à titre posthume.Un tour sur moi-même, tournée de quatre mois à l'origine, durera finalement pratiquement une année, à la suite des demandes du public. Un DVDUn tour sur moi-même... avec vous sort en et se vend à plus de 40 000 exemplaires. Jean Louis y reprend une chanson de BarbaraDis, quand reviendras-tu ?. Reprise qui figurera dans l'albumPremières Prises ainsi que dans un coffret en série limitée.

Le, il sort son albumRoc'éclair, dont le premier single extrait estDemain sera parfait, l'album termine ses ventes triple disque de platine avec plus de 370 000 exemplaires écoulés. La tournéeRoc'éclair Tour démarre dans la foulée le àÉvry, après un passage remarqué au1er étage de latour Eiffel le pour un concert privé. Accompagné de neuf musiciens, il parcourt la France pendant plus de sept mois donnant 72 concerts dont 23 Zéniths, ainsi qu'un Concert unique enregistré pourFrance Télévisions sur le site des mines de Bruoux dans le Vaucluse. La tournée prend fin début juste après son premierParis Bercy, le, qu'il remplit de 18 000 spectateurs. Le concert est également diffusé dans près de 50 cinémas dans toute la France. L'albumRoc'éclair se verra récompensé par le prix de « l'album RTL de l'année ».
En 2010, Jean-Louis Aubert est le dixième chanteur français le mieux rémunéré de l'année. En 2011, il est le troisième chanteur français le mieux rémunéré de l'année. En 2012, il est huitième de ce classement annuel.
Le samedi, Jean-Louis Aubert reçoit sa premièreVictoire de la musique en solo dans la catégorie « Spectacle/Tournée de l'année » pour sonRoc'Eclair Tour. En 1985, Téléphone avait été récompensé pour l'albumUn autre monde dans la catégorie « Album Rock de l'année ».
En 2012, alors qu'il est à la recherche d'un local pour répéter sa nouvelle chansonVingt Ans, il achète un moulin en Eure-et-Loir et s'installe là-bas[31].
Durant l'été 2012, en, Jean-Louis Aubert repart sur les routes des festivals pour une courte tournée d'été d'une dizaine de dates, toujours sous le nom deRoc'Eclair Tour, ce qui porte à 82 le nombre total de concerts donnés pendant la tournée. Fin 2012, il sort un nouveau singleVingt Ans, extrait de la bande originale du filmAmitié sincère. À la suite d'un problème automatique du site de partage de vidéo Youtube, le clip officiel de la chanson a été supprimé durant plusieurs jours.
Jean-Louis Aubert a donc su, durant toutes ces années, dépasser les modes et accrocher un public toujours présent. Il reste à ce jour, l'une des grandes icônes du rock français. Cette reconnaissance lui permet d'être présent aux concerts desEnfoirés auxquels il a participé depuis 1994.2002 à 2005, 2007 depuis 2009. En 2012, son nom est donné à une école de sa ville natale,Nantua[2].
Depuis 2012, il réside àJouy, en paysbeauceron, où il a enregistré seul son album suivant, son huitième album solo,Les Parages du vide (ouAubert chante Houellebecq : Les Parages du Vide) qui sort le[32]. Cette fois, pas d'écriture de texte pour Aubert qui s'exerce à mettre en musique les poèmes deMichel Houellebecq issu du livreConfiguration du dernier rivage. En une semaine, il s'écoule à 20 000 exemplaires. Malgré l'encensement de la presse, le disque se vend moins que le précédent,Roc éclair[33]. En juin 2014, l'album est certifié disque de platine[34]. Aubert part ensuite pour une tournée d'un peu plus de 30 dates du 1er octobre au. En raison des ventes modestes de l'album, peu de concerts affichent « complet ». Cependant, souhaitant une proximité avec le public, le chanteur choisit volontairement d'éviter lesZéniths, préférant jouer dans des salles plus intimistes[35].
Pendant cette tournée, il joue pendant la première heure l'intégralité de son nouvel album avec des interventions de Michel Houellebecq sur un écran géant en fond de scène, puis enchaine avec ses plus grands tubes. Aubert avouera dans une interview qu'il était dans l'écriture d'un album totalement différent avant de tomber sous le charme des poèmes de son désormais ami Houellebecq.
Jean-Louis Aubert reprendOn the Road Again deBernard Lavilliers avec ce dernier sur son albumAcoustique sorti le et participe au projetLa Bande à Renaud de reprises de chansons deRenaud en interprétantManu.

Le, le groupe Téléphone se réunit partiellement de façon éphémère pour un concert au Point Éphémère à Paris sous le nom « Les Insus ? »[36] (pour « insupportables »), la bassiste Corine Marienneau étant remplacée par Aleksander Angelov[37]. Un autre concert est donné à Lille le.Les Insus ? donnent également un concert à Lyon, au Transbordeur, le. Puis, le nouveau groupe (toujours sans Corine) fait une véritable tournée française à guichets fermées du au dans plusieurs grandes villes et plusieurs festivals. Le, ils annoncent une tournée des festivals durant l'été 2017 et un final auStade de France le.L'album live retraçant la tournée sort le[38].
Entretemps, Jean-Louis participe à l'album de reprises des chansons d'Alain Souchon,Souchon dans l'air[39], paru le.

En 2019, Jean-Louis Aubert se lance dans une nouvelle tournée,Prémixes, prémices d'un nouvel album. Durant la tournée, il enregistre presque seul son album suivant,Refuge, véritable double album de 22 nouvelles chansons qui sort le. Considéré comme l'album de la " maturité juvénile" par les critiques[40], le succès commercial est au rendez-vous puisqu'il est disque de platine trois mois plus tard[41],[42]. Intitulée OLO Tour, la tournée moderne et novatrice qui suit (de 22 concerts programmés du 27 février au 10 avril 2020) lui permet de retrouver à travers une nouvelle scénographie ses hologrammes de lui-même jouant en direct les autres instruments[43]. Mais en raison duconfinement dû aucoronavirus, il se voit contraint de décaler sa tournée jusqu'à l'automne 2020 et d'effectuer des petits concerts en direct dans son « refuge » chez lui surFacebook comme il a l'habitude de le faire depuis quelques années. Durant le confinement, le chanteur demande à son public de se filmer et de lui envoyer les vidéos afin de réaliser son clip suivant, celui de la chansonDu bonheur.
Le, Jean-Louis Aubert dévoile qu'au lendemain d'une émission radio, il avait été admis à l'hôpital en raison d'un fort essoufflement et d'une difficulté à respirer[44]. Le diagnostic des médecins conclut à une malformation de naissance sur lavalve aortique, non détectée auparavant, qui nécessite uneopération à cœur ouvert en urgence pour remplacer la valve défectueuse[45]. Le lendemain, des proches du chanteur ont affirmé au journalLe Parisien que Jean-Louis Aubert allait mieux :« C'était une opération délicate, mais tout s'est très bien déroulé », assurent-ils. L’artiste ne remonte toutefois pas immédiatement sur scène.« Jean-Louis Aubert devait démarrer une tournée à la rentrée, mais elle a été annulée, puisque la fréquentation dépassait les 5 000 spectateurs », a expliqué au média son manager, Lambert Boudier.
Remis de ses problèmes de santé, Jean-Louis Aubert donne son premier concert (en streaming en direct avec des hologrammes) pour ses 66 ans le[45]. Puis il effectue une tournée des Zéniths intitulée OLO Tour, avec ses hologrammes et ses loopers (le Dragon), qui s'achève par deux concerts auZénith deParis les 6 et (ce dernier concert ayant été enregistré et diffusé le surCulturebox), renonçant aux dernières dates de la tournée qui devait se terminer le à Paris à l'Accor Arena. La tournée des théâtres (prémices puis prémixes) suivie des festivals (avec son groupe Les Sculpteurs de vent) jusqu'au OLO Tour aura rassemblé plus de 400 000 spectateurs en près d'une centaine de concerts[46].
Mi-, Jean-Louis Aubert sort un nouveau single intituléMerveille qui se pose aussitôt en tube de l'été[47] et annonce un nouvel album, le dixième en solo, qui sera suivi d'un documentaire puis d'une tournée en 2025 pour son70e anniversaire. Début, il est annoncé que l'album s'intitulePafini, compte 11 chansons et sortira le, soit cinq ans après le précédentRefuge. Un dispositif particulier prévoit qu'en plus de la pochette officielle de l'album, le disque sortira (en nombre limité) en 11 autrescovers alternatives « dessinées par l'artiste lui-même », une par titre de l'album[48].
En plus de ses 11 tournées en solo, Jean-Louis Aubert a donné 25 concerts hors-tournée, 33 concerts humanitaires et a participé à 36 concerts en compagnie d'autres artistes[50]. On peut également prendre en compte les 470 concerts qu'il a réalisés avec Téléphone entre 1976 et 1986.
Le total de ses représentations s'élève à ce jour à plus de 1 250 concerts.
Le, il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur[53] au titre de« auteur-compositeur-interprète ; 50 ans de services »[54].
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