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Jean-Léon Gérôme

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Pour les articles homonymes, voirGérôme.

Jean-Léon Gérôme
Jean-Léon Gérôme parNadar, vers 1900.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
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Fratrie
Claude-Armand Gérôme(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Membre de
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Académisme,orientalisme,néo-grec, mouvement néo-pompéien(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
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Distinctions
Œuvres principales
signature de Jean-Léon Gérôme
Signature
Vue de la sépulture.

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Jean-Léon Gérôme, né àVesoul le et mort àParis le, est unpeintre,sculpteur etgraveurfrançais.

Membre de l’Académie des beaux-arts, il compose des scènesorientalistes,mythologiques,historiques etreligieuses. À partir de 1878, il réalise des sculptures, la plupartpolychromes, représentant des scènes de genre, des personnages ou des allégories.

Promugrand officier de la Légion d’honneur, Gérôme est distingué lors des différentesexpositions universelles auxquelles il participe et fait figure depeintre officiel à la fin duXIXe siècle. Il devient professeur à l’École des beaux-arts durant près de quarante années, et forme plus de deux mille élèves.

Considéré comme l’un des artistes français les plus célèbres de son temps, Jean-Léon Gérôme est l’un des principaux représentants de lapeinture académique duSecond Empire. Il a été un éminent professeur auxBeaux-Arts de Paris, formant de nombreuses générations d’élèves. Après avoir connu un succès et une notoriété considérables de son vivant, son hostilité violente vis-à-vis des avant-gardes, et principalement desimpressionnistes, le fait tomber dans l’oubli après sa mort. Son œuvre est redécouverte à la fin duXXe siècle et connaît une postérité en devenant, entre autres, une source d’inspiration pour le cinéma[1].

Peintre prolifique, son œuvre est estimée à environ600 tableaux,60 sculptures et plusieurs centaines de dessins et d’études préparatoires. Saville natale lui dédieun musée qui abrite la plus importante collection de l’artiste au monde[2].

Biographie

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Jeunesse à Vesoul

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La maison natale de Jean-Léon Gérôme,rue d'Alsace-Lorraine dans lequartier historique de Vesoul.
Gérôme fut scolarisé aulycée de Vesoul, qui porte son nom depuis 1907.

Jean-Léon Gérôme est né le auno 9 de la rue du Centre (actuellerue d'Alsace-Lorraine) àVesoul, préfecture du département de laHaute-Saône[3]. Son père, Pierre Gérôme, est orfèvre et sa mère, Mélanie Vuillemot, est la fille d'un négociant. Mariés le, ses parents sont tous deux âgés de23 ans à sa naissance[4].

Dans les années 1830, il étudie aulycée de Vesoul (établissement scolaire qui prend son nom en 1907), où il montre des talents naturels pour le dessin. Il obtient le baccalauréat en 1840, puis va poursuivre ses études àParis en 1841. Par la suite, il devient l'élève du peintrePaul Delaroche et suit des cours aux Beaux-Arts. En 1842, il expose à Vesoul ses premiers tableaux :Esquisse de bataille,Chiens savants,Moines au lutrin[5],[6].

Installation à Paris

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Début de carrière et premiers succès

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Il part en Italie au cours des années 1840 avec son maîtrePaul Delaroche. À son retour d'Italie, Gérôme se fait connaître auSalon de 1847 par sonJeunes Grecs faisant se battre des coqs (1846, musée d'Orsay, Paris), toile qui déjà illustre son souci du détail authentique et pour laquelle il reçoit la médaille d'or. Il devient alors chef de file d'un nouveau courant, lemouvement néo-grec, qui compte également parmi ses membres les peintresJean-Louis Hamon etHenri-Pierre Picou[7]. Puis il change de genre et exposeLa Vierge,L'Enfant Jésus et saint Jean, et comme pendants,Anacréon,Bacchus et l'Amour. Gérôme obtient en 1848 une deuxième médaille. Cette même année, il peintLa République dans le cadre du concours organisé pour trouver la figure peinte de la nouvelle république[8]. Il réalise ensuite :Bacchus et l'Amour ivres,Intérieur grec etSouvenir d'Italie (1851),Vue dePaestum (1852),Idylle (1853).

Gérôme effectue des excursions dans l'Empire ottoman, sur les bords duDanube en 1854 et enÉgypte en 1857, tout en remplissant ses carnets de nombreux dessins. En 1855, il envoie à l'Exposition universellePifferaro,Gardeur de troupeaux,Concert russe et une grande toile représentantLe Siècle d'Auguste et la naissance deJésus-Christ, acquise par leministère d'État. Sa réputation augmente considérablement au Salon de 1857, où il expose sept tableaux d'un genre plus populaire, entre autresSuites d'un bal masqué[9].

En 1859, il envoie au Salon uneMort de César et deux petites compositions, pleines de détails érudits, l'une retraçant un détail de gladiateurs et intituléeAve Cæsar, l'autre représentantLe RoiCandaule. L'année suivante, il exposeLa mort de César auSalon de Bruxelles de 1860[10]. À l'issue de cette exposition, il est élevé au rang de chevalier de l'ordre de Léopold[11]. En 1861, il fait paraîtrePhryné devant l'aréopage,Socrate venant chercherAlcibiade chezAspasie,Les Deux Augures.

Gérôme en 1860.

Au même Salon, il envoie une scène orientale,Le Hache-paille égyptien, etRembrandt faisant mordre une planche à l'eau-forte. Ses meilleures œuvres lui ont été inspirées par le courantorientaliste, sur la base de sujets égyptiens ou ottomans :Le Prisonnier et le Boucher turc (1861),La Prière,La Porte de la mosquée El-Hasanein au Caire (1866),Le Charmeur de serpent (1879),Le Marché d'esclaves,Le Marché ambulant au Caire etPromenade du harem[12].

Dès 1862, ses toiles connaissent une large diffusion, notamment due au fait qu'il collabore avecAdolphe Goupil, un éditeur et marchand d'art renommé[7].

Le, il épouse Marie Goupil, fille d'Adolphe Goupil[13]. Ensemble, ils ont quatre filles : Jeanne (1863-1914), épouse du marchand d'art Étienne Boussod, Suzanne-Mélanie (1867-1941), épouse du peintreAimé Morot, Blanche-Valentine (1878-1918), Juliette-Madeleine (1875-1907), épouse de l'éditeurPierre Masson, et un fils, Jean-Armand Gérôme (1864-1891)[14].

  • Jeanne.
    Jeanne.
  • Suzanne-Mélanie.
    Suzanne-Mélanie.
  • Juliette-Madeleine.
    Juliette-Madeleine.
  • Jean-Armand.
    Jean-Armand.

Consécration artistique

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En 1864, il devient professeur de peinture à l'École des beaux-arts de Paris. Il y enseigne avecAlexandre Cabanel etIsidore Pils. Le dessin constitue la base de son enseignement[15].

Il est élu à l'Académie des beaux-arts le.

Il peint souvent des scènes historiques telles queLouis XIV etMolière (1863),La Réception des ambassadeurs du Siam àFontainebleau (1865),L'Exécution du maréchal Ney (1868),L'Éminence grise (1873),Réception du Grand Condé à Versailles (1878), scènes qui privilégient la théâtralisation de l'anecdote et le goût du détail par rapport aux tableaux d'histoire traditionnels[7].

Jean-Léon Gérôme dans son atelier vers 1885-1890.

Gérôme arrive tardivement à la sculpture. Il commence sa carrière officielle de sculpteur à l'Exposition universelle de 1878 avec son groupeLes Gladiateurs, inspiré du groupe central de son tableauPollice verso (1872), premier exemple des allers-retours permanents entre son œuvre peint et sculpté[7]. Suivent ses groupesAnacréon,Bacchus et l'Amour, et ses statues d'Omphale (1887) et deBellone (1892) (cette sculpture polychrome en ivoire, métal et pierres précieuses, est exposée à l'Académie Royale deLondres et attira beaucoup l'attention),Tanagra. Lapolychromie est une caractéristique technique de ses sculptures. Gérôme parvient à ses fins soit en variant les matériaux comme dans sonBellone, soit en peignant directement la pierre à l'aide d'une cire teintée (Sarah Bernhardt, 1894-1901). Il entreprend aussi une série de sculptures de conquérants, travaillées dans l'or, l'argent et les gemmes :Bonaparte entrant auCaire (1897),Tamerlan (1898) etFrédéric le Grand (1899). C'est également à Gérôme que l'on doit leMonument auduc d'Aumale (1899) qui se trouve devant les grandes écuries àChantilly. Il est l'auteur deL'Aigle blessé, monument érigé àWaterloo, à l'emplacement du dernier carré, deux ans après sa mort.

Gérôme en 1892.

En 1888, il est membre du jury, dans la section « Dessins », de la troisièmeExposition internationale de blanc et noir, en compagnie deLouis Français,Henri Pille, etAuguste Allongé[16].

Gérôme s'est souvent représenté dans ses propres tableaux en train de sculpter (Le Travail du marbre, 1895,Autoportrait peignant la Joueuse de boule, 1901-1902). Il existe également un certain nombre de photographies où il se met en scène devant ses propres œuvres[17].

Oubli progressif et décès

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Tombe de Jean-Léon Gérôme,Paris,cimetière de Montmartre (division 18).

Jean-Léon Gérôme connaît un large succès de son vivant, si bien qu'il a son buste dans la cour de l'Institut de France. Pourtant, à la fin de sa vie, sa farouche hostilité envers lesimpressionnistes, qu'il considérait comme« le déshonneur de l'art français[18] », contribue au déclin de sa popularité, notamment en France, connaissant en cela le sort réservé par les tenants dumodernisme aux artistes représentatifs de l'académisme.

Gérôme meurt le dans son atelier et domicile, au 65boulevard de Clichy dans le9e arrondissement de Paris[19] et est inhumé aucimetière de Montmartre (18e division)[20].

Il est le beau-père du peintreAimé Morot (1850-1913).

Distinctions

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Œuvres en collection publique

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Article détaillé :Liste des œuvres de Jean-Léon Gérôme.

Parmi les œuvres les plus connues de Gérôme, nous retrouvons notammentBonaparte devant le Sphinx,Cave canem, prisonnier de guerre à Rome,La Prière à la mosquée,Marchand de tapis au Caire

Postérité

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Redécouverte de son œuvre

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Oublié de la fin de sa vie jusqu'au milieu duXXe siècle au profit de l'art moderne, Gérôme voit son œuvre être redécouverte à la fin duXXe siècle.

De nombreux musées conservent ses œuvres aux États-Unis, car des collectionneurs américains l'achetèrent de son vivant. Son influence a été déterminante dans l'esthétique despeplums du cinéma italien du début duXXe siècle et des superproductions hollywoodiennes desXXe et XXIe siècles[21].

Rétrospectives et hommages

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Article détaillé :Musée Jean-Léon Gérôme.
Plaque commémorative sur sa maison natale àVesoul.

L'œuvre de Gérôme a fait l'objet de multiples expositions à titre posthume. Un universitaire américain, Gerald Ackermann, a établi le catalogue de ses œuvres et organisé la première exposition à lui être consacrée, en 1981, àVesoul, sa ville natale[22]. En conséquence, un grand nombre de ses œuvres sont visibles aumusée Jean-Léon Gérôme de Vesoul, et la municipalité donna son nom à un de sescollèges. En 2000, Hélène Lafont-Couturier a organisé une exposition ayant pour thème Jean-Léon Gérôme et son marchand de tableaux,Adolphe Goupil, àBordeaux,New York etPittsburgh. Une importante rétrospective lui a été consacrée àParis aumusée d'Orsay en 2010[23]. Une exposition lui a été consacrée aumusée Anne-de-Beaujeu deMoulins en 2012, autour du tableauLa Vérité sortant du puits, armée de son martinet, pour châtier l'humanité, qui est conservé dans ce musée[24].

Le1er août 1906, une plaque commémorative est apposée en son hommage sur sa maison natale àVesoul par laSociété d'agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône[25].

Le peintre américainJean Leon Gerome Ferris, dont le père était admirateur du travail de Gérôme, porte le nom du peintre français.

Au cinéma et à la télévision

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  • En 1902,Pathé a sorti un film du même nom qu'un des tableaux de Jean-Léon Gérôme (Un duel après le bal), qui se présente comme une reconstitution des actions qui se déroulent avant et après la scène du tableau[1].
  • Il est fait référence à l'artiste dans la série téléviséeArrow (saison 7, épisode 5) ainsi qu'à son œuvreDante (Il a vu l'Enfer), 1864.
  • Dans le mangaTough n°37 de Tetsuya Saruwatari, son œuvrePollice verso y est représentée.

Citations

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Élèves

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Élève dePaul Delaroche,Claude-Basile Cariage et deCharles Gleyre, Gérôme a eu à son tour de nombreux élèves, parmi lesquels :

Notes et références

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  1. a etbValentine Robert, « La part picturale du tableau-style »,Indiana University Press,‎, p. 17(lire en ligne).
  2. Le peintre Jean-Léon Gérôme mis en lumière par Vesoul, sa ville natale.
  3. « Acte de naissance de Jean-Léon Gérôme », surarchives.haute-saone.fr(consulté le).
  4. « Acte de mariage des parents de Jean-Léon Gérôme », surarchives.haute-saone.fr(consulté le).
  5. « Apprentissage - Biographie de Jean-Léon Gérôme », suruniversdesarts.fr(consulté le).
  6. « Biographie de Jean-Léon Gérôme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surcannes-la-bocca.fr(consulté le).
  7. abc etdJean-Léon Gérôme (1824-1904), L'histoire en spectacle, musée d'Orsay, [dépliant de l'exposition du 19 octobre 2010 au 23 janvier 2011].
  8. « La République | Paris Musées », surparismuseescollections.paris.fr(consulté le).
  9. « Base Salons », sursalons.musee-orsay.fr(consulté le).
  10. XX, « Exposition nationale des beaux-arts »,L'Indépendance belge,no 243,‎,p. 1(lire en ligne, consulté le).
  11. Rédaction, « Exposition nationale des beaux-arts »,Journal de Bruxelles,no 352,‎,p. 1(lire en ligne, consulté le).
  12. « L'usage de la photographie, avec l'aide du sculpteurAuguste Bartholdi, lors du premier voyage en Égypte en 1865, puis de son beau-frère Albert Goupil en 1868, vient donner un sens particulier de l'exactitude, derrière lequel il masque subterfuges et anachronismes, en prenant bien des libertés avec les contexte chronologique et géographique. » (Dépliant de l'expositionJean-Léon Gérôme (1824-1904), L'histoire en spectacle, musée d'Orsay, du 19 octobre 2010 au 23 janvier 2011.)
  13. Archives de Paris en ligne, Paris9e, acte de mariage V4E 992, vue 224/31, acte 41.
  14. gw.geneanet.org.
  15. M. Vottero, « L'atelier Gérôme à l'École des Beaux-Arts »,Dossier de l'art, Hors sérieno 6, 2010,p. 60-61.
  16. Catalogue de l'exposition de 1890 avec liste des membres du jury, texte en ligne.
  17. L. Caillaud, « Les audaces d'une nouvelle carrière »,Dossier de l'art, Hors série,no 6, 2010,p. 40-47.
  18. Dossier de l'art,no 6,p. 59.
  19. Archives de Paris9e, acte de décèsno 32, année 1904 (vue 5/31).
  20. Registre journalier d'inhumation de Paris Montmartre de 1904, en date du 13 janvier (vue 28/30).
  21. Schlesser T,inspiré par la photographie, inspirateur du cinéma, Dossier de l'art, Hors sérieno 6, 2010,p. 62-69.
  22. Dictionnaire culturel de l'orientalisme, Christine Peltre, Éditions Hazan, 2008,(ISBN 9782754101929).
  23. Exposition Jean-Léon Gérôme au Musée d'Orsay - Paris, (octobre 2010 - janvier 2011).
  24. Site du musée Anne-de-Beaujeu mm.
  25. [1]
  26. Dossier de l'artno 6,p. 7.
  27. abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaaabacadaeafagahai etajGillesCugnier et Gerald M.Ackerman,Gérôme : Jean-Léon Gérôme, 1824-1904, Ville de Vesoul,(SUDOC https://www.sudoc.fr/000450014),p. 31-34.
  28. Jacques Barcat 1877 – 1955, biographie, consulté le 23 mai 2024
  29. A pupil of Gérôme, Jacques-Louis Barcat became a member of the Salon des Artistes Français in Paris, consulté le 23 mai 2024.
  30. Liste des membres de l'association La Fresque en 1933. Archives de Paris VR 594.
  31. Cimetière du Montparnasse11e division.
  32. Philippe Bonnet,Peintures monumentales de Bretagne, PUR, 2021,p. 333.
  33. Bénézit de 1939 surGallica
  34. Précis analytique des travaux de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen pendant l’année 1908-1909, 1910, page LIX.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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Bases de données et dictionnaires

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