Pour les articles homonymes, voirMarguerie.
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| Activités | Mathématicien, officier de marine |
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Jean-Jacques de Marguerie (Mondeville, -La Grenade,) est unmathématicienfrançais.
Jean-Jacques de Marguerie commence ses études au collège deCaen. Ayant découvert les éléments d’Euclide vers l’âge de 18 ans, il se met à étudier les mathématiques seul. Il fait tant de progrès dans ce domaine que le géomètreAlexis Fontaine, qu’il a rencontré àParis, offre de le prendre sous sa protection. Il l’héberge chez lui tandis qu’il rédige plusieurs mémoires pour l’Académie des sciences.
Vers1768, sur la recommandation de Fontaine et deLagrange, lecomte de Roquefeuil le fait entrer dans laMarine royale. En, il s’embarque sur la flûteLa Normande pour l’Île de France, mais doit repartir immédiatement pour laFrance à bord duSphynx à la suite d'un ordre de rapatrier tous les officiers de marine. Le, le duc de Praslin,ministre de la marine, lui accorde la dérogation nécessaire à son admission, car il n’a pas encore atteint le nombre de publications requises, au sein de l’Académie royale de marine qui cherche à se l'adjoindre depuis son relèvement en avril1769.
En, il est nommé enseigne de vaisseau avant son tour. En, l’Académie royale de marine l’avance du rang d’académicien adjoint à celui de membre ordinaire. Il en sera élu secrétaire à quatre reprises. Parti derechef pour l’Île de France sur le vaisseauL'Actionnaire, il est de retour dePort-Louis le. Il rédige un projet de réforme de l’Académie royale de marine, dont l’organisation lui paraît trop calquée sur celle de l’Académie des sciences, mais qui ne sera pas appliquée, ainsi qu’un projet de réforme de la Marine.
Turgot fait appel à lui au Ministère de la marine pour procéder à la réforme de ce corps, mais le passage de Turgot au poste de contrôleur général un mois plus tard anéantit ses efforts. Il refuse l’offre de recrutement deCatherine II de Russie àSaint-Pétersbourg. Il rédige les parties concernant la marine du dictionnaire de l’Académie française qui ne devait pas voir le jour en raison des évènements de laRévolution. Il s'est également occupé d'économie politique.
Le, il prend part à la bataille navale d’Ouessant contre lesAnglais surle Saint-Esprit. En janvier1779, il est nommé lieutenant de vaisseau. Ayant rejoint la flotte du vice-amirald’Estaing à bord deL'Annibal commandé parLa Motte Picquet, il est blessé mortellement le par un boulet à labataille de la Grenade et succombe quelques jours plus tard de sa blessure. Une grande partie des manuscrits qu’il avait emportés avec lui afin de les corriger, dont son ouvrage sur l’économie politique, ont disparu à cette occasion.
Jean-Jacques de Marguerie a marché sur les brisées d’Euler, deBézout et de Fontaine en cherchant à résoudre les équations de la façon la plus élégante et la plus facile possible, ce qu’il a fait avec la résolution de l’équation dont on connaît la forme de la racine dont s’était occupé Euler dans ses premières recherches. Il a été le premier à montrer, à cette occasion, qu’il existe une infinité de manières de produire l’équation dont on connaît la racine. Il s’est occupé avec succès des problèmes d’élimination des inconnues et d’abrègement des calculs exigés par la solution des équations, où il a été le devancier de Bézout.
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