Pour les autres membres de la famille, voirFamille Gourgaud.
| Sociétaire de la Comédie-Française |
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Sépulture | |
| Nationalité | |
| Activités | Acteur, professeur de chant |
| Famille | Dugazon, Gourgaud |
| Père | |
| Fratrie | Étienne-Marie Gourgaud(d) Rose Vestris Marie Marguerite Anne Sophie Gourgaud |
| Conjoint | |
| Enfant |
| Maître |
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Jean-Henri Gourgaud, ditDugazon, est unacteurfrançais de théâtre appartenant à laComédie-Française, né àMarseille le et mortfou àSandillon près d'Orléans le.

Fils du comédien Pierre-Antoine Gourgaud ditDugazon père, il débute en1771 auThéâtre-Français dans des rôles devalets decomédie commeSganarelle.
En1776, il épouse unecantatrice nommée Louise-Rosalie Lefebvre, qui devientMadame Dugazon. Malheureusement pour lui, sa femme est volage, d’abord avec des relations discrètes, puis de façon plus ostentatoire. Sa relation avec Anne-Nicolas-Robert de Caze, seigneur deTorcy, est si tapageuse que le couple Dugazon se sépare. Rose Lefebvre poursuit une carrière musicale dans l’opéra-comique, à tel point qu’elle donne son nom aux rôles qu’elle créa. C’est ainsi qu’on appelle « Dugazon » les rôles d’amoureuses et desoubrettes. Quant à Dugazon, il succède àPréville dont il devint presque l'égal, et quitte le théâtre en1807.
AuXIXe siècle, leDictionnaire Bouillet affirme qu'« il était remarquable par le jeu de sa physionomie ; il avait de la chaleur et du mordant ; mais il se laissait souvent emporter par l'envie d'exciter le rire, et tombait dans le mauvais ton ».
En1793, au plus fort de laRévolution française, on le retrouve comme « aide de camp, attaché au Département de la Guerre pour suivre dans les sections de Paris la plus prompte exécution de toutes les mesures relatives au service »[1]. Pendant cette période, Dugazon donna deux pièces de circonstance jugées par le même dictionnaire très médiocres :L'Émigrante etLe Modéré.
Il arrangea en outre et augmenta de trois scènesLes Originaux, comédie deFagan, qu'il publia en1802.
Il fut nommé professeur dedéclamation auConservatoire de Paris.
AuSalon de peinture et de sculpture de 1808, fut exposé, sous leno 174,Portraits de M. Dugazon, artiste du Théâtre-Français, et de son épouse, par Desmarets de Beauvais.
Il est inhumé aucimetière du Père-Lachaise (11e division)[2].
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