Cet article possède unparonyme, voirGuy Bernard.
| Naissance | |
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| Décès | |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités | Résistant, militaire,pilote de chasse |
| Fratrie | |
| Conjoint | Yvette Farnoux(de à) |
| Parentèle | Bernard Lazare (oncle) |
| Membre de | |
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| Grade militaire | |
| Conflit | |
| Lieu de détention | |
| Distinctions | |
| Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 16 P 51305, AC 21 P 424 514)[1] Archives nationales (72AJ/46, dossier 1, pièce 4)[2] |
Jean-Guy Bernard, né le dans le16e arrondissement de Paris et mort en déportation le(à 26 ans) pendant son transfert entreDrancy etAuschwitz, est unrésistant français, secrétaire général du mouvementCombat aux côtés d'Henri Frenay.
Jean-Guy Bernard naît le 22 novembre 1917 dans le16e arrondissement de Paris.
Il est le fils de Fernand Abraham Bernard (1866-1961),polytechnicien et officier d'artillerie coloniale dans l'armée française, et de Marguerite Ettlinger (1880-1978), originaire d’une famille alsacienne venue s’établir à Paris en 1857[3].
Par ailleurs, il est le frère deJacqueline Bernard (1913-1998), journaliste, traductrice et future résistante, et le neveu de Lazare Bernard (1865-1903) ditBernard Lazare, écrivain libertaire et dreyfusard.
Sur les traces de son père, Jean-Guy entre à l’École polytechnique en 1938.
Passionné d’aviation, il s'engage en 1939 dans l’aviation de chasse. Il est l’un des rares aviateurs à avoir bombardéBerlin en 1940.
Après l'armistice, il réintègre l'école polytechnique, repliée à Lyon.
Lors de premièresmesures d'exclusion concernant les juifs, Jean-Guy Bernard qui est lui-mêmejuif demande à ses autorités de tutelle qu'on lui explique ce qui définit un juif.
Jean-Guy et sa sœur, Jacqueline Bernard, qui avait rencontréBerty Albrecht sont mis en relation avecHenri Frenay, fondateur duMouvement de libération nationale qui deviendraCombat[4].
Serge Ravanel qui a connu Jean-Guy à cette époque rapporte que son père finançait généreusement le mouvementCombat[5].
Après avoir exercé son métier d'ingénieur au cours de l'hiver 1941-1942, il devient permanent deCombat, avec le titre de secrétaire général.
Il réorganise la région de Montpellier au cours de l'hiver 1942-1943, puis il assume des rôles de dirigeants successivement dans leNoyautage des Administrations Publiques (NAP) en zone nord, et deRésistance-Fer.
Le, il épouseYvette Baumann, responsable du service social deCombat puis desMUR[4].
Tous deux sont arrêtés le puis horriblement torturés[6]. Reconnu comme juif, il est transféré à Drancy et déporté le, dans leConvoi No. 77[7], dans l'un des derniers convois acheminés versAuschwitz[6].
Sa jeune épouse survivra à sa déportation àAuschwitz puisRavensbrück[8]. Avant d'être déportée, elle avait donné le jour en prison à un enfant mort-né[9].
Dans ses mémoires,Claude Bourdet le compare à un « jeune fauve », pas toujours facile, mais doté de qualités exceptionnelles d'organisation.
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