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Jean-François Varlet, né àParis le et mort àCorbeil le[1], est unrévolutionnairefrançais.
Né dans une famille de la petite bourgeoisie, Jean-François Varlet fait ses études aucollège d'Harcourt.
Il accueille avec enthousiasme laRévolution, rédige des chansons patriotiques, signe des pétitions, notamment celle duChamp-de-Mars, le.
Le, il est arrêté avecJacques-René Hébert, mais libéré triomphalement trois jours plus tard et prépare alors l’insurrection du et du.
Dans divers écrits publiés en 1792 et en 1793, il se montre partisan de ladémocratie directe et de la redistribution des propriétés. Il se classe ainsi avecJacques Roux et quelques autres, dans le parti desEnragés. Arrêté de nouveau en, il est libéré le.
Sous laConvention thermidorienne, le26messidoranXII (), il écrit dans la brochureL'explosion :
« [...] périsse le gouvernement révolutionnaire plutôt qu’un principe ! Et j’avance ferme, frappant à bras raccourci sur les dominateurs. Quelle monstruosité sociale, quel chef-d’œuvre de machiavélisme, que ce gouvernement révolutionnaire ! Pour tout être qui raisonne, gouvernement et révolution sont incompatibles, à moins que le peuple ne veuille constituer ses fondés de pouvoirs en permanence d’insurrection contre lui-même, ce qu’il est absurde de croire[2],[3]. »
Arrêté après la mort deMaximilien de Robespierre, il reste près d’un an en prison.
Il devient bonapartiste après1800 et après avoir vécu quelque temps à Nantes et salué la chute deCharles X. Il meurt par submersion àCorbeil-Essonnes le.