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Jean-François Hennequin (général)

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Pour les articles homonymes, voirJean-François Hennequin etHennequin.

Jean-François Hennequin
Jean-François Hennequin (général)

Naissance
Montmarault (Allier)
Décès (à 58 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
OrigineDrapeau de la FranceFrance
Armeinfanterie
GradeGénéral de brigade
Années de service17921813
Commandement5e Régiment de Tirailleurs de la Garde Impériale
DistinctionsBaron de l'Empire
commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
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Jean-François Hennequin, né le, àMontmarault (Allier), mort le àParis, est ungénéral français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie

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Tombe aucimetière du Père-Lachaise.

Il entre au service le comme lieutenant dans le2e bataillon de volontaires du Cher, devenu132e et108e demi-brigade de ligne. Il fait les campagnes de1792 à l'an IV, aux armées de laMoselle et deSambre-et-Meuse.

Promu capitaine en thermidoran IV, il sert avec honneur depuis cette époque jusqu'à l'an IX aux armées duRhin, d'Helvétie et duDanube, et se distingue surtout dans les journées des 3, 8 et 9 vendémiairean VIII, àMuthental. Le 3, à la tête de trois compagnies de grenadiers, il parvient, par les sages dispositions qu'il prend, à arrêter les progrès des Russes qui manœuvraient pour couper l'armée française, et Hennequin exécute, avec autant de précision que de sang-froid, l'ordre qu'il reçoit de dégager le1er bataillon de la108e demi-brigade et une partie de la50e demi-brigade de bataille qui se trouvent vivement compromis, et avec ses trois compagnies de grenadiers il culbute une colonne ennemie forte de 3 000 hommes, la mène tambour battant jusqu'aux portes deZurich et lui fait éprouver une perte considérable. À l'affaire du 8, la108e est chargée d'attaquer le généralSouvorov, dans les gorges de Muthental, se voit obligée, par la supériorité numérique de l'ennemi, d'appeler à son secours les trois compagnies de grenadiers qui forment la réserve. Hennequin engage le combat et le soutient pendant toute là journée avec tant d'acharnement, que les Russes ne purent remporter aucun avantage. Les grenadiers leur tuent beaucoup de monde et leur prennent 2 pièces de canons. Le lendemain 9, la53e demi-brigade, qui a reçu l'ordre d'attaquer l'armée russe dans la position avantageuse qu'elle occupe, se voit bientôt forcée de battre en retraite devant les forces imposantes qui lui sont opposées. Hennequin, qui doit appuyer cette demi-brigade, et qui est déjà en position à l'entrée de la gorge, sut inspirer une telle confiance et une telle ardeur à ses grenadiers, qu'il parvient à arrêter un ennemi qui se croyait déjà vainqueur. Il reprend les canons dont les Russes s'étaient emparés, ainsi que les chariots chargés de nos blessés, et tue un grand nombre d'ennemis.

Il se fait encore remarquer les 13, 15 et 19 de la même année, aux batailles d'Engen, deMoeskirch et deBiberach, et le 12 frimairean IX à celle deHohenlinden. Lepremier Consul lui décerne un sabre d'honneur par arrêté du 9 prairialan X. Classé comme membre de droit dans la7e cohorte de laLégion d'honneur, il en est nommé officier le 25 prairialan XII, et il est désigné par l'Empereur pour faire partie du collège électoral du département de l'Allier. Il sert à l'armée des côtes de l'Océan pendant les ans XII et XIII. Le 12 fructidor de cette dernière année il passe avec son grade dans lesgrenadiers à pied de la Garde impériale, fait avec ce corps d'élite la campagne de l'an XIV,1806 et1807 à laGrande Armée et il est nommé chef de bataillon auRégiment des fusiliers-grenadiers de la Garde impériale le.

EnEspagne en1808, à l'armée d'Allemagne en1809, il retourne enEspagne, où il fait la guerre pendant les années1810 et1811. Colonel-major du5e régiment de tirailleurs de la Garde impériale le, c'est à la tête de ce corps qu'il combat enRussie et enSaxe pendant les guerres de1812 et1813 ; il est créébaron de l'Empire, et il se signal par son intrépidité à labataille de Dresde, où il est blessé par un éclat d'obus à la tête, et par un coup de feu qui lui brise la mâchoire inférieure, détruit les dents incisives, et emporte la partie latérale gauche de la langue.

Ces blessures le mettent dans l'impossibilité de continuer de servir activement, il sollicite sa retraite. Mais l'Empereur, qui veut lui témoigner la haute satisfaction qu'il éprouve de ses longs et honorables services, le nommegénéral de brigade le et l'admet à jouir de la retraite de ce grade. Par décret du même jour, il est créé commandeur de la Légion d'honneur.

Il reçoit lacroix de Saint-Louis le.

Il est inhumé aucimetière du Père-Lachaise (39e division)[1].

Sources

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« Jean-François Hennequin (général) », dansCharles Mullié,Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850,[détail de l’édition]

Notes et références

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  1. JulesMoiroux,Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier,(lire en ligne),p. 193

Liens externes

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