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Jean-François Graindorge

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Jean-François Graindorge
Naissance
Saint-Pois, Manche
Décès (à 40 ans)
Carquejo,Portugal
Mort au combat
OrigineDrapeau de la FranceFrance
ArmeInfanterie
GradeGénéral de brigade
Années de service1791 – 1810
ConflitsGuerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Faits d'armesBataille de Buçaco
DistinctionsBaron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
HommagesNom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile,38e colonne
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Jean-François Graindorge, né le àSaint-Pois dans laManche et mort le des suites des blessures reçues à labataille de Buçaco au Portugal, est ungénéral français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie

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Sous la Révolution française

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Il entra au service le comme lieutenant à la formation du1er bataillon de volontaires de l'Orne, devenu37e demi-brigade d'infanterie de ligne. Il fit les campagnes de 1792 à 1793 à l'armée du Nord.

Le, dans une affaire qui eut lieu près deGrissole, en avant deMaubeuge, il fut blessé d'un coup de feu à la cuisse droite. Le, à labataille de Hondschoote, il s'empara d'une redoute placée sur la route et y reçut un coup de feu au travers du corps. Le 9 du même mois, àBergues, il contribua à la prise des redoutes qui défendaient les approches de cette place, malgré l'inondation qui couvrait le terrain à plus d'un quart de lieue. Le même jour, en entrant dans la ville, il reçut un nouveau coup de feu au travers du corps.

Nommé capitaine le 8 vendémiairean II, Graindorge prit part aux opérations de l'armée de Sambre-et-Meuse pendant les ans II, III, IV et V, et reçut quatre coups de sabre dont trois sur la tête et un sur le bras gauche pendant le blocus deCharleroi. Le 19 fructidoran III, au passage duRhin, il fut atteint d'un coup de feu au genou gauche. Le 14 messidoran IV, au nouveau passage de ce fleuve, àNeuwied, il pénétra dans les redoutes autrichiennes et fut nommé chef de bataillon sur le champ de bataille par le général en chefHoche. Cette nomination fut confirmée par arrêté duDirectoire exécutif du 5 messidoran V.

Passé à l'armée d'Helvétie, il y fit la campagne de l'an VI et dean VII. Le 8 thermidor de cette dernière année, étant àDavol, dans lesgorges de Lanquarte (pays des Grisons), il soutint pendant onze heures, avec cinq compagnies, les assauts de quatre régiments autrichiens et de six compagnies duprince d'Orange, qui furent repoussés et perdirent 150 prisonniers. Le général en chefMasséna, témoin de la conduite de Graindorge, le nomma chef de brigade sur le champ de bataille. Employé à l'armée du Rhin en l'an VIII et en l'an IX, il commandait l'avant-garde de cette armée, le 3 vendémiairean VIII, au passage de laLimmat, où il enleva plusieurs bouches à feu et cinq drapeaux aux Russes.

Nommé une seconde fois chef de brigade à la suite de cette journée, il fut placé en cette qualité, le 16 brumaire suivant, à la tête de la36e demi-brigade, devenue36e régiment de ligne.

Au service de Napoléon

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Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Ouest,37e et38e colonnes.

Il fut confirmé dans son grade par arrêté duPremier consul du 29 vendémiairean IX. Il tint garnison àAix-la-Chapelle pendant les ans X et XI et fut employé au camp deSaint-Omer pendant les ans XII et XIII. Membre de laLégion d'honneur le 19 frimairean XII, et officier de l'Ordre le 25 prairial suivant, il fut nommégénéral de brigade le 12 pluviôsean XIII, et employé dans la1re division le 11 ventôse, puis à la réserve d'infanterie àLille le 29 floréal de la même année.

Commandant une brigade de la2e division du5e corps de laGrande Armée pendant lacampagne d'Allemagne de 1805, il combattit àDürenstein le, àSaalfeld le, àIéna, où il fut blessé, le 14 du même mois, àPułtusk le suivant, àOstrovno et àStanislasvowa les 3 et. Le 16 du même mois, àOstrołęka, le généralSavary, commandant du5e corps de la Grande Armée, ordonna au général Graindorge, commandant les avant-postes de ce corps, d'attaquer la division russe qui avait pris position àRossaga. Graindorge commença l'attaque avec le1er bataillon du21e léger qu'il fit soutenir par le2e bataillon et par le100e régiment de ligne. Ces soldats repoussèrent les Russes et prirent trois pièces de canon ainsi qu'un drapeau.

Employé au1er corps d'observation de la Gironde le, Graindorge passa au8e corps de l'armée d'Espagne le. Créébaron de l'Empire en 1808, il fut fait commandeur de la Légion d'honneur le en récompense de ses services.

Commandant la2e brigade de la1re division du2e corps, il est grièvement blessé à labataille de Buçaco le, lors de latroisième invasion napoléonienne du Portugal[1]. Il mourut des suites de ses blessures le suivant, àCarquejo.

Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Ouest.

Notes et références

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  1. Alain Pigeard,Dictionnaire de la Grande Armée, Paris,Tallandier,, 814 p.(ISBN 2-84734-009-2),p. 638.

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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