Cet article possède unparonyme, voirFrançois Coppée.
Pour les articles homonymes, voirCopé.
| Jean-François Copé | |
Jean-François Copé en 2015. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Maire de Meaux | |
| En fonction depuis le (19 ans, 11 mois et 24 jours) | |
| Élection | |
| Réélection | 9 mars 2008 23 mars 2014 15 mars 2020 |
| Prédécesseur | Ange Anziani |
| – (6 ans, 11 mois et 26 jours) | |
| Élection | 18 juin 1995 |
| Réélection | 18 mars 2001 |
| Prédécesseur | Jean Lion |
| Successeur | Ange Anziani |
| Président de lacommunauté d'agglomération du Pays de Meaux | |
| En fonction depuis le (22 ans, 5 mois et 5 jours) | |
| Élection | |
| Réélection | |
| Prédécesseur | Création de l'intercommunalité |
| Député français | |
| – (10 ans) | |
| Élection | 10 juin 2007 |
| Réélection | 17 juin 2012 |
| Circonscription | 6e de Seine-et-Marne |
| Législature | XIIIe etXIVe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UMP(2007-2015) LR(2015-2017) |
| Prédécesseur | Roger Boullonnois |
| Successeur | Jean-François Parigi |
| – (29 jours) | |
| Élection | 16 juin 2002 |
| Circonscription | 6e de Seine-et-Marne |
| Législature | XIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UMP |
| Prédécesseur | Nicole Bricq |
| Successeur | Roger Boullonnois |
| – (1 an, 10 mois et 2 jours) | |
| Élection | 28 mars 1993 |
| Circonscription | 5e de Seine-et-Marne |
| Législature | Xe(Cinquième République) |
| Groupe politique | RPR |
| Prédécesseur | Guy Drut |
| Successeur | Guy Drut |
| Président de l'UMP | |
| – (1 an, 6 mois et 27 jours) | |
| Élection | 18 novembre 2012 |
| Vice-président | Luc Chatel |
| Secrétaire général | Michèle Tabarot |
| Prédécesseur | Nicolas Sarkozy(indirectement) |
| Successeur | Nicolas Sarkozy(indirectement) |
| Secrétaire général de l'UMP | |
| – (2 ans et 2 jours) | |
| Prédécesseur | Xavier Bertrand |
| Successeur | Michèle Tabarot |
| Président dugroupe UMP à l'Assemblée nationale | |
| – (3 ans, 4 mois et 27 jours) | |
| Législature | XIIIe(Cinquième République) |
| Prédécesseur | Bernard Accoyer |
| Successeur | Christian Jacob |
| Conseiller régional d'Île-de-France | |
| – (9 ans, 3 mois et 27 jours) | |
| Élection | 15 mars 1998 |
| Réélection | 28 mars 2004 |
| Circonscription | Seine-et-Marne |
| Président | Jean-Paul Huchon |
| Groupe politique | RPR puisUMP |
| Successeur | Jean-François Robinet |
| Porte-parole du gouvernement | |
| – (5 ans et 8 jours) | |
| Président | Jacques Chirac |
| Gouvernement | Raffarin I,II etIII de Villepin |
| Prédécesseur | Catherine Trautmann(indirectement) |
| Successeur | Christine Albanel |
| Ministre délégué auBudget | |
| – (2 ans, 5 mois et 16 jours) | |
| Président | Jacques Chirac |
| Gouvernement | Raffarin III de Villepin |
| Prédécesseur | Dominique Bussereau |
| Successeur | Éric Woerth |
| Ministre délégué à l'Intérieur | |
| – (7 mois et 29 jours) | |
| Président | Jacques Chirac |
| Ministre | Dominique de Villepin |
| Gouvernement | Raffarin III |
| Prédécesseur | Aucun |
| Successeur | Marie-Josée Roig |
| Secrétaire d'État chargé desRelations avec le Parlement | |
| – (1 an, 10 mois et 23 jours) | |
| Président | Jacques Chirac |
| Gouvernement | Raffarin I etII |
| Prédécesseur | Jean-Jack Queyranne |
| Successeur | Henri Cuq |
| Biographie | |
| Date de naissance | (61 ans) |
| Lieu de naissance | Boulogne-Billancourt (France) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | RPR(avant 2002) UMP(2002-2015) LR(depuis 2015) |
| Père | Roland Copé |
| Diplômé de | IEP de Paris(1987) ENA(1989) |
| Profession | Avocat Haut fonctionnaire |
| Religion | Judaïsme |
| Maires de Meaux | |
| modifier | |
Jean-François Copé, né le àBoulogne-Billancourt, est unhaut fonctionnaire ethomme politiquefrançais.
Maire deMeaux et ancien député pour lasixième circonscription de Seine-et-Marne, il exerce plusieurs fonctions ministérielles dans les gouvernements deJean-Pierre Raffarin et deDominique de Villepin. Il est secrétaire général de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) entre2010 et2012, puis président du parti de2012 à2014. Il est candidat à laprimaire présidentielle des Républicains de 2016, lors de laquelle il finit en dernière position.
Jean-François Copé naît le àBoulogne-Billancourt, alors dans ledépartement de la Seine. Il est le fils aîné du professeurRoland Copé,chirurgiengastro-entérologueproctologue français d'originejuiveashkénaze[1]roumaine[2] et de Monique Ghanassia, dont la famille juiveséfarade[3] était originaire d'Alger. Sa sœur Isabelle naît en décembre 1966 et son frère Jean-Fabrice en juillet 1980[4].
Du côté paternel, son grand-père Marcu Hirs Copelovici, fils de Copel[5] et Zleta, originaires deBessarabie, est un médecin né àIași dans l'est de la Roumanie au début duXXe siècle. Fuyant l'antisémitisme[6] de son pays, il émigre enFrance àParis en1926. Le grand-père choisit par décret defrancisation de changer son prénom et son nom pour Marcel Copé[7]. Il se marie peu après avec Gisèle Lazerovici, fille de Ghidale Lazerovici, comptable[8]. En, le couple échappe avec ses deux enfants à la rafle d'Aubusson (le père de Jean-François Copé a alors13 ans) en trouvant refuge dans la famille Leonlefranc, honorée par la suite du titre deJustes[9]. En 1965, âgé de64 ans, Marcel Copé meurt enIsraël[10]. Jean-François Copé fait de la persécution et du sauvetage de ses parents« une part essentielle de son engagement politique »[11].
Du côté maternel, son grand-père Ismaël André Ghanassia, fils de Moïse Ghanassia et Djouhar Soussi, originaires deMiliana, est avocat àAlger. Son épouse, Lise Boukhabza, est la petite-fille d'un rabbin originaire deTunisie, et sa mère est originaire deTétouan auMaroc. André Ghanassia, son épouse et leurs trois enfants, dont Monique, quittent Alger pour la métropole dans les années 1950, peu après les débuts de laguerre d'Algérie[8].

Le, Jean-François Copé épouse Valérie Ducuing,consultante enrelations publiques chezVeolia[12]. De ce premier mariage, naissent une fille et deux fils[13]. Ils divorcent en 2007[14]. Il a une deuxième fille[13], née en 2010 de son union avec Nadia Hamama[15],[16], psychologue pour enfants, d'originekabyle etitalienne née en 1966, qui fut l'épouse du comte Éric de l'Orne d'Alincourt, un psychiatre décédé brutalement en 2008[17]. En 2008, elle devient son attachée parlementaire[18]. Le couple se marie le, à la mairie deMeaux[19],[20].
Jean-François Copé effectue sa scolarité à Paris, à l'École active bilingue Jeannine-Manuel (15e arrondissement)[21], et aulycée Victor-Duruy (7e arrondissement)[22]. Il obtient, en 1981, lebaccalauréat série B (économique et social) avec la mention bien[23],et poursuit en Hypokhâgne à Duruy avant de réussir l'examen d'entrée en année préparatoire (première année) àSciences Po[réf. nécessaire], dont il sort diplômé en 1985 (section Service public)[24].
Il effectue son service militaire en 1986, puis entre l'année suivante à l'ENA, dans lapromotion Liberté-égalité-fraternité (1987-1989)[25]. À l'ENA, il se classe35e de sa promotion[26].
Il suit des séminaires de formation ennouvelle gestion publique(new public management) auxÉtats-Unis, où il étudie le« benchmarking », c’est-à-dire l’approche comparatiste des pratiques internationales performantes[27].
Il se déclare« juif non pratiquant » et« veille à demeurer, avant tout, le représentant d'une autoritélaïque »[28] :« Ma communauté, c'est la communauté nationale. »
De1989 à1991, Jean-François Copé est administrateur civil à laCaisse des dépôts et consignations (CDC). De1991 à1993, il est directeur de cabinet du président duCrédit local de France. De1990 à1993, il estmaître de conférences associé d'économie et definances locales àSciences Po. De1998 à2002, il est professeur associé à l'université Paris VIII[29].
Dans le même temps, de 2000 à 2002, il est membre du conseil de surveillance deDexia Crédit local de France et président duconseil d'administration de l'Institut des managers du développement local.
En, bénéficiant du décret permettant aux anciens ministres et parlementaires de devenir avocats sans formation spécifique ni examen[30], il obtient lecertificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA) et prêteserment devant lacour d'appel de Paris. À partir de, il exerce à temps partiel, pour 20 000 € par mois[31], dans le cabinet d'avocats d'affairesGide Loyrette Nouel[32], l'un des plus importants de France, chargé par exemple de conseiller l'État dans leprojet de fusion GDF-Suez. En, lors de sa nomination comme secrétaire général de l'UMP, il annonce qu'il cesse d'exercer dans le cabinet, mais continue son activité de conseil« à titre individuel »[33].
De fin 2009 à fin 2010, il siège bénévolement au sein du comité consultatif de Lutetia capital, unfonds d'investissement agréé auprès de l'AMF[34].
En juin 2014, après sa démission de la présidence de l'UMP, il annonce reprendre son activité d'avocat après son inscription au barreau de Paris[35].
Début 2015, il donne des cours en anglais àSciences-Po Paris aux côtés de Jean-Yves Gontier sur le rôle de la loi, des politiques publiques et des institutions dans une économie globale[36] ; tout en continuant à animer son clubGénération France.fr autour de débats sur l'éducation[37], la sécurité, l’attractivité économique de l'Ile-de-France, l'après 11-janvier avec Marcel Gauchet[38] ou la réforme du Code du Travail[39].
Depuis 2017, il travaille en tant qu’avocat au sein du cabinet Stehlin & Associés.
En janvier 2022, il rejoint en tant qu'avocat dès sa création le cabinet Everlaw & Tax. Il est notamment l’avocat de la société allemande WindStrom qui réclame 44 millions d’euros au village dePuyrolland en Charente-Maritime, celui-ci refusant d’accorder une servitude de passage au promoteur éolien[40],[41].
De 1993 à 1995, Jean-François Copé est membre de la cellule de réflexion économique deJacques Chirac animée parNicolas Sarkozy. Il devient ensuite directeur de cabinet deRoger Romani, ministre délégué aux Relations avec leSénat, chargé des rapatriés, dans legouvernement Balladur.
Il soutient Jacques Chirac lors de l'élection présidentielle de 1995[42]. La même année, il devient délégué général au projet de société auRPR. Il fait alors partie de la « task force Juppé » (à l'époque Premier ministre et président du RPR) en matière d'idées. De1998 à2001, il exerce la fonction de secrétaire national du RPR, chargé de l'économie, puis de la formation. Lors de l'élection pour la présidence du RPR en 1999, il se présente en tandem avecPatrick Devedjian[43], puis il se déclare pour le second tour (communément avec Patrick Devedjian) en faveur deMichèle Alliot-Marie[44]. De2001 à2002, il est secrétaire général adjoint du RPR, chargé du projet d'alternance.
Jean-François Copé se présente sans succès à sa première élection lors descantonales de 1992 àVilleneuve-Saint-Georges[45].
Il est élu maire deMeaux (chef-lieu d'arrondissement deSeine-et-Marne) en1995 comme candidat RPR dissident etparachuté, à l'âge de31 ans[46],[47],[48], puis est réélu en2001,2008,2014 et2020.
Il se fixe deux priorités : larénovation urbaine et la sécurité.
En matière de rénovation urbaine, il lance un « plan Marshall » destiné à revoir entièrement le centre-ville de Meaux au niveau architectural et de son urbanisme[49]. En juin 2011, il fait détruire trois tours géantes Genêt, Hortensia et Iris, datant desannées 1960 remplacées par des logements à taille humaine, supposés privilégier lamixité sociale[50]. L'opération est financée par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) et par Meaux Habitat[51]. La rénovation urbaine s’accompagne d’une volonté d’amélioration de l’environnement avec la création du parc naturel du Pâtis sur150 hectares (grand prix de l'environnement des Villes d'Île-de-France 2006, dans la catégorie Espaces verts et Paysage)[52] et du bien-être des Meldois avec l’opération « Meaux plage » depuis 2006[53].
En matière de sécurité, la ville déploie depuis2003 un réseau devidéosurveillance. En2011, le dispositif compte environ cent quarante caméras, réparties dans toute la ville[54] accompagné d’une augmentation de l’effectif de la police municipale à cent cinquante agents[55]. La délinquance aurait baissé de 11 % entre 2002 et 2008[56]. Sur le plan économique et de l’emploi, Jean-François Copé souhaite ramener l’activité commerciale dans lacommunauté d'agglomération du pays de Meaux en imposant comme pôle économique de l’est francilien le parc d’activités du pays de Meaux qui devrait ouvrir ses portes fin 2012 et créer à terme près de 4 000 emplois[57].
Sur le plan culturel, il lance en2003 le festivalMuzik'Elles, consacré aux artistes féminines qui fête en2014 sa10e édition[58]. Il inaugure le, en présence de Nicolas Sarkozy, lemusée de la Grande Guerre du pays de Meaux consacré à laPremière Guerre mondiale[59].

En2005, il redevient maire deMeaux après la démission d'Ange Anziani. À la suite desélections municipales de mars 2008, il est réélu par le conseil municipal meldois pour un troisième mandat, la liste qu'il conduisait ayant recueilli 67,74 % des suffrages exprimés au premier tour[60]. Lors desélections municipales de 2014, la liste conduite par Jean-François Copé remporte 64,30 % des voix dès le premier tour[61], ce qui conduit à sa réélection pour un quatrième mandat de maire.
Lors desélections municipales de 2020, la liste qu'il conduit remporte 76,35 % des voix dès le premier tour, ce qui conduit à sa réélection par le conseil municipal pour un cinquième mandat de maire, le 25 mai.
Il estconseiller régional d'Île-de-France de 1998 à 2007[62].
Au mois de juin1995, il devient député de la5e circonscription de Seine-et-Marne, à la suite de la nomination deGuy Drut dans lepremier gouvernement Juppé. De1995 à1997, il est lebenjamin de l'Assemblée nationale.
Lors de lacampagne législative anticipée de 1997, Jean-François Copé est chargé du projet du RPR puis de la majorité[63] et est le porte-parole de campagne de son parti. Le projet qu'il présente prône des économies budgétaires fondées sur une baisse des dépenses de l’État[64], et le transfert des recettes des privatisations vers le désendettement[65].
Il se présente également comme le plus jeune député battu en 1997, à l'issue d'unetriangulaireRPR-PS-FN[66], ce que relaie la presse. Cependant, si l'affirmation répétée de Jean-François Copé est juste sur la forme, elle est fausse sur le fond. En effet, Jean-François Copé est députésuppléant de la5e circonscription ; or, un député suppléant sortant n'a pas le droit de se présenter contre son député titulaire sortant et qui se représente[67], ce qui est le cas de Guy Drut en 1997. Jean-François Copé se présente alors dans la6e circonscription voisine, qui s'avère plus difficile[68] et où il échoue face à lasocialisteNicole Bricq qui s'y présente aussi pour la première fois : Jean-François Copé n'est donc pas battu mais rate sonparachutage.
Le 16 juin 2002, au second tour desélections législatives, il est élu député de lasixième circonscription de Seine-et-Marne. Cinq ans plus tard, le 10 juin 2007, il est réélu député dans la même circonscription, au premier tour desélections législatives, avec 54,26 % des suffrages exprimés. Il quitte sa fonction deconseiller régional durant l'été 2007 pour respecter les règles sur le cumul de mandats, son siège revenant à Jean-François Robinet[69]. Il est réélu en juin 2012, avec 59,63 % des voix au second tour[70].
Durant son premier mandat, il est chargé des questions budgétaires au groupe parlementaire RPR. En 1996, il fait adopter un amendement accroissant les avantages fiscaux pour les entreprises s'installant enzone de redynamisation urbaine[71].
Jean-François Copé est membre des gouvernementsRaffarin I etRaffarin II, de2002 à2004, en tant quesecrétaire d'État aux relations avec leParlement,porte-parole du gouvernement sous Jacques Chirac. Il est alors le benjamin desministres. Nommé au gouvernement, il devient premier adjoint au maire de Meaux, obéissant à la règle non-écrite de non-cumul d’une fonction ministérielle avec la tête d’un exécutif local. Il demeure néanmoins président de la communauté d'agglomération deMeaux.
Fin 2003, il promeut un dispositif d'exonération de l'impôt sur les plus-values des grandes entreprises en cas de vente de leurs titres de participation, appelé en pratique « niche Copé ».
Jean-François Copé conduit la liste de l'UMP au premier tour, puis la liste d'union avec l'UDF au second tour desélections régionales des21 et enÎle-de-France. À la suite de la victoire de la liste socialiste conduite parJean-Paul Huchon, il renonce à prendre la tête du groupe UMP auconseil régional d'Île-de-France, que conserveRoger Karoutchi.
Il devient, en, ministre délégué à l'Intérieur, tout en demeurant porte-parole du gouvernement. Le, il est nomméministre délégué au Budget et à la Réforme budgétaire dutroisième gouvernement Raffarin et conserve ses attributions de porte-parole du gouvernement. Il est reconduit dans ces fonctions le, dans legouvernement Dominique de Villepin, avec en complément la responsabilité de la Réforme de l'État.
En 2005, il est au centre d'une polémique car il occupait un logement de fonction, plus grand que ce qu'autorisent les consignes ministérielles[72] (230 m2 au lieu de 120 m2 à 140 m2)[73], dans le7e arrondissement de Paris, bien qu'il fût propriétaire par ailleurs d'un appartement de 160 m2 dans le16e arrondissement de Paris[74]. Jean-François Copé tente de se justifier alors par le fait qu'il faisait réaliser un certain nombre de travaux dans cet appartement, et qu'il y emménagerait après que son épouse, alors enceinte, aurait accouché. Cette polémique intervient peu après l'affaire Gaymard, qui conduit le Premier ministreJean-Pierre Raffarin à instaurer de nouvelles règles en la matière. À la différence d'Hervé Gaymard, Jean-François Copé décide de ne pas démissionner[75].
En 2005, il est membre du clubLe Siècle[76]. En 2006, il lance le club de réflexionGénération France.fr, qui est dissout en 2022[77].

Il est élu, le,président du groupe UMP à l'Assemblée nationale par256 voix, contre 44 àAlain Joyandet. À ce poste, après avoir subi de vives critiques de la part de certains parlementaires membres du groupe UMP, comme ceux qui s'opposent à la réforme de la carte judiciaire ennovembre[78], il s'impose comme un homme fort de la majorité, relais entre les parlementaires et l'exécutif, n'hésitant pas à exprimer ses distances avec le gouvernement[79]. Après s'être vu confier par le Premier ministre,François Fillon, une mission sur la modernisation du Parlement au premier semestre 2007, il préside en 2008 la commission « pour une nouvelle télévision publique », pour étudier la mise en place de la proposition présidentielle du retrait de la publicité dans l'audiovisuel public. En 2009, il s'oppose sans succès à l'augmentation de laredevance audiovisuelle[80].
Fin 2009, Jean-François Copé prend position dans le débat sur le voile intégral et propose le vote d'une loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public[81],[82]. Celle-ci est votée en octobre 2010 et promulguée en avril 2011[83]. Elle est validée par la CEDH en 2014[84].
Le 17 novembre 2010, Jean-François Copé devient secrétaire général de l'UMP en remplacement deXavier Bertrand, qui retourne au gouvernement mais doit abandonner son poste à la tête du parti présidentiel. Fin 2010-début 2011, il fait voter une loi relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d'administration et de surveillance des sociétés françaises, appelée « loi Copé-Zimmermann ».
En février 2012, alors queChristian Vanneste qualifie de « légende » ladéportation de personnes homosexuelles en France lors de laSeconde Guerre mondiale suscitant une polémique dans la presse, Jean-François Copé décide de l'exclure de l'UMP. L'historienSerge Klarsfeld donnera raison au député confirmant qu'il n'y a pas eu en France de politique de déportation des homosexuels[85]. Jean-François Copé justifiera plus tard cette mesure contre Christian Vanneste par le contexte de l'annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2012[86].
Après la défaite deNicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2012, il autorise la création de courants au sein de l'UMP[87]. Le, àChâteaurenard, il se déclare candidat à la présidence du parti, vacante pendant le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy[88], et compose un « ticket » avecLuc Chatel pour la vice-présidence du parti etMichèle Tabarot pour le secrétariat général. Durant la campagne, alors queFrançois Fillon, donné largement gagnant dans les sondages auprès des sympathisants de droite, cherche à se distinguer de l'ancien président de la République, Jean-François Copé s'en revendique et défend« la droite décomplexée »[88]. Dans leManifeste pour une droite décomplexée qu'il publie fin 2012, il certifie de son admiration envers l'ancien président, et s'engage à être à ses côtés, quelles que soient les décisions qu'il puisse prendre dans le futur[89]. Dans les dernières semaines de la campagne, les partisans de Jean-François Copé font état de la« dynamique » de sa campagne et la presse commence à mettre en doute les sondages, qui portent sur les sympathisants et non les adhérents de l'UMP.
Le soir du scrutin, le, les deux candidats revendiquent la victoire. Jean-François Copé est proclamé vainqueur le lendemain, par 50,03 % des voix, par la Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (COCOE). Ce résultat est contesté par les partisans de François Fillon[90]. Après une semaine d'atermoiements politiques et médiatiques, la Commission nationale des recours (CONARE) – contestée dans sa composition par le camp Fillon – le proclame à nouveau vainqueur, cette fois avec 50,28 % des voix. François Fillon et ses partisans refusent toujours de reconnaître l'élection de Jean-François Copé, créent à l'Assemblée nationale un groupe parlementaire distinct dugroupe UMP, leRassemblement-UMP, et évoquent la possibilité de saisir la justice[91],[92]. À cette occasion, un ouvrage publié par deux journalistes affirment que l'équipe Copé a triché[93],[94], tandis que les partisans de ce dernier dénoncent des irrégularités ayant profité à François Fillon dans des bureaux des Alpes-Maritimes et en Nouvelle-Calédonie. Fin décembre 2012, un accord est finalement trouvé entre Jean-François Copé et François Fillon, le premier acceptant l'organisation d'un nouveau scrutin en et la réforme des statuts qu'il avait demandée, le second de dissoudre le groupe parlementaire dissident qu'il avait créé. Cette décision est entérinée par le bureau politique du parti le 18 du même mois[95]. Fin, un nouvel accord entre les deux hommes prévoit de demander aux militants s’il est nécessaire d’organiser une nouvelle élection pour la présidence de l'UMP. Le, à l'issue d'uncongrès extraordinaire, les militants de l'UMP, de peur de voir les dissensions internes ravivées, refusent très largement une nouvelle élection à sa présidence, maintenant ainsi Jean-François Copé à la tête du parti jusqu'en novembre 2015[96].

Le début du mandat de Jean-François Copé est notamment marqué par l'engagement d'une grande partie de l'UMP dans l'opposition au projet de loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe. Affirmant être en faveur de l'ouverture du mariage aux personnes homosexuelles mais contre la possibilité pour celles-ci d'adopter et contre laPMA et laGPA[97], il participe aux grandes manifestations de janvier, mars et[98].
Sur le plan économique, pendant les deux premières années du quinquennat de François Hollande, l'UMP dénonce la hausse continue du nombre de chômeurs malgré la promesse d'« inversion de la courbe du chômage » du président de la République, ainsi que les hausses d'impôts décidées par le gouvernement Ayrault et le non-respect de l'engagement de la France de revenir aux3 % de déficit budgétaire[99]. En février 2013, Jean-François Copé annonce le dépôt par l'UMP d'une motion de censure contre la politique économique du gouvernement, motion qu'il défend le, mais qui est finalement rejetée par la majorité de gauche[100],[101]. Sur le plan international, tout en « s'inquiétant » de la solitude de la France, il soutient l'intervention française au Mali[102].

À la suite du rejet des comptes de campagne de la présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy qui prive l'UMP, déjà lourdement endettée, de près de 11 millions d'euros de financements publics, Jean-François Copé lance, le, une « grandesouscription nationale » auprès des Français[103]. Cette souscription reçoit le soutien de Nicolas Sarkozy et permet en deux mois de recueillir 11 millions d'euros auprès de sympathisants UMP[104]. L'opération est considérée comme un grand succès par Jean-François Copé, qui note que « l'UMP a réalisé la plus importante collecte jamais réalisée par un parti politique de laVe République »[105], tandis que certains médias soulignent l'importance de la déduction fiscale (66 %) accompagnant ces dons[106].
En mars 2014,Le Point met en cause nommément Jean-François Copé pour ses liens avec les dirigeants de la société de communicationBygmalion et de sa filiale Event&Cie, fournisseurs de l'UMP pendant les campagnes électorales de 2012[107]. Jean-François Copé dénonce un« coup monté » à l'approche desélections municipales et poursuitLe Point en justice[108]. Celui-ci est alors condamné pour diffamation[109]. Lors de la campagne desélections européennes de mai 2014, après la victoire de la droite auxélections municipales de mars, les dissensions internes au sein du parti réapparaissent, à la fois entre europhiles et eurosceptiques, mais aussi entre pro-Copé et pro-Fillon. Le, lendemain des élections européennes, le bras droit de Jean-François Copé,Jérôme Lavrilleux, reconnaît avoirorganisé avec la société Bygmalion un système desurfacturation lors des campagnes de 2012, mais affirme que Jean-François Copé n'a« pas été mis au courant de cette dérive en volume de dépenses[110]. » Le, lors d'un comité directeur de l'UMP, sur proposition de la trésorièreCatherine Vautrin, Jean-François Copé est contraint d'accepter une démission de l'ensemble de la direction de l'UMP, cette démission étant effective le suivant[111]. En attendant la tenue d'un congrès extraordinaire en octobre 2014, il est remplacé par une directioncollégiale transitoire, composée des anciens Premiers ministresFrançois Fillon,Alain Juppé etJean-Pierre Raffarin[112],[113].
Le lendemain, Jean-François Copé écrit une lettre aux adhérents de l'UMP dans laquelle il affirme avoir eu connaissance des surfacturations lors d'une réunion à l'UMP le 16 mai 2014[114], à la suite de la parution d'une enquête détaillée deLibération le 14 mai 2014[115]. Dans cette lettre, Jean-François Copé réaffirme que son« intégrité est totale[116] ». Jean-François Copé est entendu en audition libre le 28 juillet 2015 par les magistrats chargés de l'enquête, dontRenaud Van Ruymbeke[117]. Il réaffirme qu'il n'était au courant de rien, de même que Nicolas Sarkozy, qui est entendu séparément en septembre 2015[118]. Les mises en examen prononcées en septembre 2015 concernent13 personnes dont3 proches de Jean-François Copé :4 dirigeants de la société Bygmalion dontBastien Millot et Guy Alvès,4 responsables de la campagne de Nicolas Sarkozy dont Jérôme Lavrilleux, 3 anciens salariés cadres de l'UMP et2 experts-comptables de la campagne. Elles n'incluent pas Jean-François Copé lui-même[119].
Jean-François Copé est entendu le 8 février 2016 par les juges d'instruction sous le statut de témoin assisté à la fois concernant l'affaire Bygmalion[120] et l'affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy[121]. Il n'est mis en examen dans aucune des 2 affaires. À la suite de cette audition, le 16 février 2016, Nicolas Sarkozy est entendu pour les deux mêmes affaires. Il est mis en examen pour l'affaire des comptes de campagne, hors volet Bygmalion[122]. Pour une partie de la presse,« l'affaire Copé est devenue l'affaire Sarkozy »[123]. De fait Nicolas Sarkozy a été renvoyé en correctionnelle début février 2017 dans cette affaire, contrairement à Jean-François Copé qui a bénéficié d’un non-lieu[124],[125].

Jean-François Copé est remplacé à la tête de l'UMP le[126]. Il décide de continuer à participer au bureau politique de l'UMP, dont il est membre de droit[127]. Il dépose le deux propositions de transparence de la vie politique[128]. Le, en conformité avec la loi du, laHaute Autorité pour la transparence de la vie publique publie sur son site les déclarations d'intérêts des parlementaires pour la période 2009-2013. Jean-François Copé, qui a déclaré des revenus d'avocat, de conférencier, ainsi que des droits d'auteur[129], apparaît dans les classements des parlementaires les plus aisés diffusés par des médias publics[130] ou privés[131].
Il estmis en examen, début février 2015, ainsi queCatherine Vautrin, pour « abus de confiance » dans l'enquête sur le paiement par l'UMP d'une somme de 516 615 euros, due selon la décision de laCNCCFP par Nicolas Sarkozy. L'avocat de Jean-François Copé de son côté invoque« l'analyse des services juridiques de Bercy »[132]. En septembre 2015, Jean-François Copé bénéficie d'un non-lieu à l'instar de Catherine Vautrin, ce qui clôture le dossier[133],[134].
En tant qu'ancien président de l'UMP, il devient en mai 2015, l'un des 18 membres de droit dubureau politique de la nouvelle formationLes Républicains[135].
Le retour de Jean-François Copé sur la scène politique a lieu en janvier 2016, notamment avec la sortie du livreLe Sursaut français[136],[137].
Sur le plateau duJournal de 20 heures de France 2 du 14 février 2016, il annonce sa candidature à laprimaire présidentielle des Républicains de 2016[138]. Il en est éliminé lors du premier tour le 20 novembre, avec un score de 0,3 %, ce qui le classe dernier des sept candidats. Il annonce peu après son soutien àAlain Juppé, qui est battu au second tour parFrançois Fillon[139].
En avril 2017, il annonce qu'il ne se représentera pas auxélections législatives, préférant ainsi se consacrer à la gestion de la ville de Meaux[140].
En février 2018, il déclare que lapolitique menée par Emmanuel Macron« correspond à ce [qu'il croit] » et affirme au sujet deLaurent Wauquiez qu'« on ne peut continuer longtemps comme ça avec, à la tête de la droite à reconstruire, quelqu'un dont l'objectif est de poignarder les autres », en référence à la fuite des paroles du nouveau président de LR devant les étudiants de l'EM Lyon. Il propose une alliance entre LR et LREM pour lesélections municipales de 2020 à Paris[141].
Le quotidienLibération divulgue en 2021 des documents semblant indiquer que Jean-François Copé avait connaissance des fraudes dans le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, dans le cadre de l'affaire Bygmalion[142].
En juin 2024, le parquet judiciaire de Paris ouvre une enquête contre Jean-François Copé, concernant l'utilisation de véhicules municipaux à des fins dépassant ses fonctions de maire de Meaux ; cette enquête fait suite à un signalement de l’association de la lutte contre la corruptionAnticor, en février 2023, pour des faits présumés de « détournement de fonds publics »[143].
À partir de 2022, il appelle son partiLes Républicains à rentrer dans un accord de gouvernement avecEnsemble, ce qui se concrétise en 2024 après la dissolution suivie de la nomination à Matignon deMichel Barnier et l'entrée de ministres LR au gouvernement.
En 2025, dans le cadre de lacrise politique en cours depuis 2025, il appelle à la démission du présidentEmmanuel Macron. Après la démission deSébastien Lecornu, il se prononce pour une sortie de LR du gouvernement.

Le politologuePascal Perrineau situe Jean-François Copé dans la famille« néo-gaulliste »[144].
Lors de la bataille boursière opposantTotal etElf Aquitaine en 1999, Jean-François Copé, partisan du libéralisme économique, explique en juillet 1999 que « c'est une opération entre actionnaires privés, nous n'avons pas à la commenter »[145]. Mais lors de la bataille boursière entre leBNP et laSociété générale pour le contrôle deParibas cette même année, Jean-François Copé prend une position inverse, estimant en août 1999 que « la pire solution serait que la Société Générale, fleuron de notre système bancaire, fasse l'objet d'un raid de la part d'un groupe étranger »[146], critiquant l'absence d'interventionnisme dugouvernement de gauche dirigé par Lionel Jospin qui laisse cette opération se dérouler entre actionnaires privés.
Il avait déjà commenté l'affaire BNP-Société générale en mars, en s'opposant au capital étranger, lorsqu'il déclara que « tout ce qui ressemble à une guerre fratricide servira l'intérêt étranger »[147].
Dans le cadre de la convention nationale du RPR sur le monde du travail en décembre 2000, il plaide pour le développement de l'actionnariat salarié[148]
En tant que porteur du projet du RPR pour l'élection présidentielle de 2002, Jean-François Copé envisage en décembre 2001 laprivatisation partielle (avec maintien d'un contrôle public) d'EDF et deGDF[149]. Il avança une position similaire six mois plus tôt, en incluant également une poursuite du désengagement de l’État dans le capital deFrance Télécom[150].
En juillet 2001, Jean-François Copé réclame un moratoire sur l'application de laloi généralisant de la durée hebdomadaire de travail à 35 heures payées sans réduction de salaire pour lesPME et lafonction publique, pointant des problèmes de financement, et qu'en cas de victoire de la droite auxélections législatives de juin 2002, son camp renégocierait avec lespartenaires sociaux le dispositif d'application[151].
Toujours contre la loi sur les 35 heures, Jean-François Copé annonce en décembre 2001, durant lacampagne présidentielle, qu'en cas de retour de la droite au pouvoir, la réforme mise en place par legouvernement de Lionel Jospin ne sera pas abrogée mais cherchera à l'assouplir[152]. Il souhaite rendre la loi sur les 35 heures facultative et modifier la réglementation sur lesheures supplémentaires pour « donner aux salariés qui le souhaitent la possibilité degagner plus en travaillant davantage »[153].
En juillet 2016, il estime que la droite a commis l'erreur de ne pas revenir sur les 35 heures[154].
Jean-François Copé affirme en février 1999 que les « emplois-jeunes » (mesure-phare du programme de lamajorité plurielle), d'une durée de cinq ans, ne peuvent pas et ne seront pas titularisés à la fin de leur contrat[155]. Cependant, en juin 2001, il avance que la droite, si elle revenait au pouvoir en 2002, conserverait les emplois-jeunes « utiles » et les supprimerait « au cas par cas »[150].
Dans le cadre duPlan de relance économique de la France de 2008-2009, Jean-François Copé considère en septembre 2009 que, sur le plan environnemental, « l'investissement dans les technologies de la dépollution et les énergies renouvelables : tout en modernisant son parc nucléaire, la France doit démultiplier les panneaux solaires » devraient être une priorité[156].
Parmi un RPR divisé sur la « taxe Tobin », Jean-François Copé se prononce en octobre 2001 contre sa mise en place[157].
En octobre 2005, en tant que ministre délégué au budget, il s'exprime contre une réforme de l'impôt de solidarité sur la fortune en soi, mais seulement dans l'optique de« favoriser l'emploi et la compétitivité »[158]. Un mois plus tard, il dit vouloir une telle réforme avec l'objectif de renforcer l'actionnariat des entreprises et l'investissement[159]. Il déclare en novembre 2009, à propos de l'ISF, que« lebouclier fiscal est d'abord un outil qui nous préserve de l'évasion fiscale »[160].
En décembre 2001, il s'engage, au nom de son parti, à préserver le système de retraites des agents publics d'EDF et de GDF en cas de privatisation[149].
En juillet 2016, il estime que la droite a commis l'erreur de ne pas avoir réformé lesrégimes spéciaux des retraites[154].
Dans le cadre duPlan de relance économique de la France de 2008-2009, Jean-François Copé considère en septembre 2009 que, sur le plan de la santé, « l'accent pourrait être mis sur les bio et nanotechnologies, en finançant la recherche sur les implants médicaux avec puces, pour suivre la santé du patient en temps réel, ou en développant les alicaments » devraient être une priorité[156].
Durant lacampagne législative de 1997, il se prononce contre la suppression duSMIC, question qui divise lamajorité sortante[161]. Il réaffirme sa position en février 1999 et prône une baisse de cotisations sociales sur ces salaires pour les rendre compétitifs[155], jusqu'à 1,4 SMIC[148].

Il s'exprime en octobre 2009 favorable à la fusion des conseils régionaux et des conseils généraux, ainsi qu'à la disparition des seconds[162].
Si Jean-François Copé ne s'oppose pas à la mise en place duPlan de relance économique de la France de 2008-2009, il estime en octobre 2009 qu'il faut « d'abord identifier les autres sources de financement possibles et aussi savoir comment nous allons réduire les déficits » avant d'emprunter et que « l'emprunt doit venir en dernier ressort »[163].
En octobre 2009, il suggère que la France s'inspire de larègle d'or constitutionnelle allemande pour plafonner l'endettement public[163].
Jean-François Copé estime en juin 2001 que les départs massifs en retraite dans la fonction publique sont une occasion de réforme de gestion des effectifs en prônant pour cela « la culture du management, de la transparence et de la responsabilité »[150].
Lors la campagne présidentielle de 2002, il affirme en juillet 2001 que l'idée de l'opposition « est de moderniser ce statut en faisant en sorte que les fonctionnaires soient peut-être moins nombreux mais surtout mieux considérés et mieux rémunérés »[164].
En juillet 2016, il estime que« rien ne justifie le maintien de l'emploi à vie dans les fonctions publiques. Il faudra donc y mettre fin pour les nouveaux entrants, passer aux 39 heures et renouer avec la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite », tout en prônant un renforcement de la fonction publique de la sécurité et de la justice[154].
Jean-François Copé présente en février 1999 un plan de réforme, en coordination avec le président par intérim du RPR,Nicolas Sarkozy, visant à limiter l’État à desmissions régaliennes et à « à se délester de tout le reste »[165].
En décembre 2014, il vote en première lecture contre l'adoption du projet de loi relatif à la réforme dudroit d'asile[166].
En septembre 2015, il salue la démarche d'accueil de l'Allemagne depuis lacrise migratoire en Europe et prône l'accueil de réfugiés en France qui fuient laguerre en Syrie, y compris dans la ville qu'il dirige[167]. Il considère que les réfugiés syriens sont, du fait de leur instruction et de leur compétence, une chance pour la France, tout en affirmant que le but est finalement qu'ilss'assimilent culturellement[168].

Opposant au projet de loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe en 2013, il déclare avoir évolué sur la question de laPMA en 2017, notant qu'il ne s'y oppose pas[169].
Après lepremier outrage àLa Marseillaise auStade de France lors du match de footballFrance-Algérie du 6 octobre 2001, Jean-François Copé déclare que cette affaire « n'était pas un problème d'ordre public, mais le problème de jeunes qui habitent à dix kilomètres du stade de France et qui pensent que la France n'est pas leur pays »[170].
En octobre 2009, il se dit« choqué qu'il soit quasiment impossible d'apprendre l'arabe dans l’Éducation nationale », selon lui[162].
Dans le cadre dudébat sur l'identité nationale en France, il critique en octobre 2009« le fameux "droit à la différence" des années 80 » comme source de multiculturalisme[171], et estime en novembre 2009, que« notre nation se fissure en silence parce qu'il n'y a pas de discours sur l'identité »[171], et déclare être« à titre personnel, vraiment militant depuis très longtemps d'un débat sur l'identité française »[172].
Jean-François Copé, alors président de l'UMP estime, en octobre 2013,« la France est beaucoup trop attractive socialement pour les immigrés » et prône« la suppression de l'aide médicale d'État, sauf en cas d'urgence »[173].
En octobre 2013, il exprime sa volonté de réviser ledroit du sol et déclare que « les enfants nés de parents étrangers ensituation irrégulière n'ont pas vocation à y rester » et que « les enfants nés de parents étrangers ensituation régulière ne peuvent pasobtenir la nationalité française de manière automatique »[173].
En avril 2004, un an après la création duConseil français du culte musulman, Jean-François Copé estime que le gouvernement doit s'atteler à tout« ce qui concerne les questions de formation des imams », car, selon lui« il faut quatre ans pour former unimam », en soulignant la nécessité de se consacrer« à la maîtrise de la langue française et puis surtout à la volonté de faire un islam de France, c'est-à-dire indépendant des influences étrangères »[174].
En octobre 2009, un an et demi avant le vote de la loi sur l'interdiction du port du voile intégral, il se déclare « très partisan d'une interdiction par la loi du port de la burqa »[162].
En octobre 2012, lors de la campagne pour l'élection à la présidence de l'UMP, Jean-François Copé déclenche une polémique avec ses propos sur le comportement selon lui de certains musulmans durant le ramadan envers un adolescent qui se serait fait : « Il est des quartiers où je peux comprendre l'exaspération de certains de nos compatriotes, pères ou mères de famille rentrant du travail le soir, apprenant que leur fils s'est fait arracher sa "chocolatine" (ou pain au chocolat) par des voyous qui lui expliquent qu'on ne mange pas pendant le ramadan. » Il avait précédemment allégué ces faits dans son livreManifeste pour une droite décomplexée. Des élus, y compris de l'UMP, condamnent publiquement cette déclaration[175]. LeConseil français du culte musulman porte plainte pour protester contre ce discours qu'il estimeislamophobe[176]. Des associations musulmanes organisent des distributions gratuites de pains au chocolat dans des lieux publics[177]. En janvier 2013, après plusieurs rebondissements, Jean-François Copé exprime ses regrets dans un communiqué commun avec leConseil français du culte musulman qui retire sa plainte[178]. En 2015 et 2016, Copé campe cependant sur ses positions et évoque plusieurs fois l'affaire dans les médias. L'affaire est largement rappelée dans les médias en octobre 2016 quand Jean-François Copé fait une erreur d'estimation du prix du pain au chocolat lors d'une interview[179],[180].
En novembre 2003, lors du débat sur leport du voile islamique, il donne sa vision de la laïcité :« La laïcité n'est pas la négation des religions, c'est la possibilité d'exercer librement son culte dans le respect de celui des autres et donc qu'on ne se fasse pas imposer ces convictions »[181]. Dans cette même déclaration, il pointe du doigt les demandes visant à séparer hommes et femmes, ou encore lanégation de la Shoah.
Se déclarant en octobre 2009 partisan duservice civique, il souhaite qu'il soit obligatoire[162].
En juillet 2016, concernant l'espace Schengen, il prône« qu'un petit groupe d’États se mettent d'accord pour financer des garde-frontières aux frontières extérieures et repenser leur politique de droit d'asile »[154].
Interrogé en octobre 2009 sur le fait qu'il est libéral, Jean-François Copé répond que « penser que l'on peut changer le monde avec pour seules étiquetteslibéral ousocialiste n'a plus aucun sens »[182].
Il déplore, en octobre 2009, que la droite n'aille « pas assez loin » pour placer sur des listes électorales « des candidats issus de ladiversité »[182].
Il estime, en septembre 2001, que la candidature deJean-Pierre Chevènement à l'élection présidentielle de 2002 « fera plus de mal à Jospin que Bayrou à Chirac » et se montre dubitatif quant au « report de voix à gauche, car le fossé entre Jospin et Chevènement est énorme »[183].
En mars 1997, avant ladissolution de l'Assemblée nationale le 21 avril 1997 (période de pré-campagne et de rumeur de changements gouvernementaux), Jean-François Copé exprime partager desvaleurs républicaines avec lessocialistes, mais pas avec leFront national[184].
En juin 2002, durant lacampagne législative, il réaffirme son opposition au Front national, lorsqu'il lui est demandé s'il exclurait les candidats de l'UMP qui appelleraient à voter pour ce parti au second tour, il répond :« Oui, naturellement, sans hésitation »[185].
Il déclare à plusieurs reprises durant les années 2000 qu'un Front national fort conduit à permettre la gauche de gouverner[186],[187],[188],[189].
De 2022 à 2024, il se fait l'avocat d'une alliance de gouvernement entre LR et le camp du présidentEmmanuel Macron.
Cependant, en 2025 il appelle à la démission programmée du président pour résoudre la crise politique en cours.
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