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Jean-François Berruyer

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Pour les articles homonymes, voirBerruyer.

Jean-François Berruyer
Jean-François Berruyer
Portrait de Berruyer parJules Varnier, 1841.
Musée de l'Armée,Paris.

Naissance
Lyon
Décès (à 63 ans)
Ancien 10e arrondissement de Paris
OrigineFrançais
AllégeanceDrapeau du royaume de France : entièrement blancRoyaume de France(1753-1791)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France(1791-1792)
Drapeau de la France République française(1793-1804)
ArmeInfanterie
GradeGénéral de division
Années de service17531804
ConflitsGuerre de Sept Ans
Guerres de la Révolution française
Faits d'armesBataille de Rossbach
Bataille de Bergen
Bataille de Chemillé
DistinctionsChevalier de la Légion d'honneur
HommagesNom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile,31e colonne.
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Jean François Berruyer, né le àLyon[1] et mort le àParis, est ungénéral de division de la Révolution française.

Biographie

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Famille

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Originaire d'une famille de négociants honorables, il est le fils cadet de Louis Berruyer, marchand tireur d'or, et d'Anne Bréchet.

Carrière

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Il s'enrôle comme volontaire dans lerégiment Talaru-Infanterie (devenu plus tard Aumont-infanterie) le. Nommé sergent en 1756, il fait la campagne deMinorque, assiste au siège dePort-Mahon lors de laguerre de Sept Ans[2], et combat avec distinction enAllemagne pendant la guerre de Sept Ans à partir de 1757.

Il participe à la victoire d'Estrée à labataille de Hastenbeck le, puis à la capitulation des Anglo-Hollandais à labataille de Kloster Zeven le, à la défaite deSoubise à labataille de Rossbach le, à labataille de Soest en au cours de laquelle il est blessé à sept reprises. L'une de ces blessures est si grave qu'il doit être trépané. Il est alors fait prisonnier. Libéré, il participe le à la victoire deBroglie à labataille de Bergen, puis à la défaite deLouis Georges Erasme de Contades à labataille de Minden le.

Il quitte le service le, mais y revient dix-huit mois plus tard, le avec le grade de « cornette » (sous-lieutenant porte drapeau) dans lesvolontaires de Soubise. Il retourne enAllemagne et y reçoit cinq blessures dans différents affrontements, participe aux batailles deWillingshausen le et deWilhelmstal. Il se signale dans la retraite de labataille de Ziegenheim, à la tête d'un détachement de soixante hommes, en arrêtant une colonne ennemie dans un défilé, où il reçut deux coups de sabre et un coup de feu. Il soutient un combat au corps à corps contre le généralBénevel, commandant l'avant-garde prussienne, reçoit quatre blessures de la main de cet officier général, le fait ensuite prisonnier, et mérite par ce nouvel exploit d’être élevé au grade de lieutenant de dragons le. Il est réformé le à la signature de la paix.

Devenu capitaine d'infanterie le, Berruyer fait les campagnes de 1768 et 1769 enCorse. À son retour, il entre aux dragons comme aide-major le, devient capitaine en second de chasseurs aurégiment de Jarnac-Dragons le. Il est faitchevalier de Saint-Louis le. Il obtient successivement les grades de major le, lieutenant-colonel le.

À la Révolution, il devient colonel durégiment de Guyenne le alors qu'il est en garnison auFort Louis du Rhin, colonel-général dans le1er régiment de carabiniers le,maréchal de camp le. Il est alors muté le à l'armée du Centre. Le, il est promulieutenant-général puis général en chef le suivant. Lorsque l'armée prussienne, victorieuse enChampagne, se dispose à marcher sur Paris, on confie à Berruyer le commandement des troupes rassemblées sous la capitale et le commandement en chef de l'armée de l'intérieur le.

Le général Berruyer a la charge d'organiser le maintien de l'ordre lors du procès deLouis XVI et surtout le, jour de son exécution. Il est appelé le enVendée, àNiort comme commandant de l'armée des côtes de La Rochelle. Il s'empare deChemillé le en battantCharles de Bonchamps, il poursuit les royalistes jusqu'àBeaupréau, avant d'être défait àCholet le et àBeaupréau le.

Legénéral Leigonyer, qui, avec une autre division, les a attaqués à labataille de Vezins, bat en retraite. Dans une lettre à laConvention, Berruyer accuse de ce revers la lâcheté de quelques corps de volontaires, l'inexpérience de ceux qui les commandent, la famine et le dénuement absolu d'une armée obligée de combattre dans les taillis et les marécages. Des députés deMaine-et-Loire l'accusent alors d'avoir laissé prendre toute l'artillerie par sa lenteur et son refus de communiquer ses plans aux commissaires du département.

Berruyer reçoit l'ordre de se rendre aussitôt à Paris le, où la Convention le traduit à sa barre. Une autre accusation vient l'y frapper ; le députéChasles lui reproche sa tenue militaire, comme incompatible avec la simplicité qui doit distinguer les armes d'un républicain. Le députéGoupilleau de Montaigu, représentant du peuple en mission à l'armée de l'Ouest, prend alors la défense du général en chef de l'armée de l'Ouest, puisRené-Pierre Choudieu, représentant du peuple près de l'armée de réserve qui se trouve à Angers vers le même temps, adresse à laConvention une lettre dans laquelle il fait justice de la ridicule attaque dont Berruyer a été l'objet, attaque qui, fort heureusement, n'a pas plus de succès que la dénonciation.

« Berruyer, [dit-il, en terminant cette lettre], a des formes trop républicaines pour des hommes qui ne sont pas encore nés à la liberté ; il professe des principes trop austères pour des hommes qui ne se doutent pas qu'on puisse aimer et servir la patrie pour elle-même [...]. Celui qui s'est élevé constamment contre les désorganisateurs, celui qui poursuit avec sévérité tous les genres de brigandages, celui qui veut que le soldat lui obéisse et se batte, doit compter autant d'ennemis qu'il y a de traîtres et de lâches : voilà les crimes de Berruyer et des généraux qui sont sous ses ordres ; nous en avons été les témoins ; et, s'ils sont coupables, nous sommes leurs complices. »

Renvoyé à son poste le, il est suspendu de ses fonctions le1er juin. Il est arrêté à Versailles le1er août sur décision duComité de salut public, puis remis en liberté le. Ce n'est que le qu'il est relevé de sa suspension et aussitôt mis à la retraite. Face à son insistance et grâce aux recommandations des générauxKellermann etMenou, il est remis en activité le et le promu à l'armée de l'intérieur.

Lorsque, le 13 vendémiairean IV (), la Convention appelle autour de son enceinte les troupes du camp des Sablons pour réprimer l'insurrection des royalistes qui ont arboré la bannière des sections, Berruyer a le commandement d'un corps formé spontanément en faveur de l'Assemblée, se distingue dans le combat qu'il livre aux ennemis du gouvernement, y a un cheval tué sous lui.

En récompense,Barras le nomme le, inspecteur général de la cavalerie de l'armée des Alpes et d'Italie. Dans un mémoire du, deux mois après les victoires deRivoli et deMantoue, il alerte le Directoire sur l'insigne faiblesse de la cavalerie et propose de profiter de la période de paix à venir (traité deCampo-Formio) pour rétablir la valeur de celle-ci.

Le, il est nommé commandant en chef de l'Hôtel National des Invalides. Il sert ensuite enSuisse en 1798, puis enItalie en 1799. En tant que commandant des Invalides, il joue un rôle important dans les évènements des 18 et 19 brumairean VIII (9 et). Il en est récompensé par un "sabre d'honneur" offert parBonaparte lui-même. Il est promu en tant quegénéral de division dans la nouvelle organisation du.

Après avoir été employé par le gouvernement directorial, Berruyer est nommé gouverneur des Invalides le. Il a été fait Chevalier de laLégion d'honneur par décret le 19 frimairean XII (), mais ne reçoit jamais cette distinction car il meurt le, peu avant la toute première remise de décoration officielle de la Légion d'honneur qui a lieu le aux Invalides.

Il est inhumé dans le columbarium du caveau des gouverneurs, situé dans l'église Saint-Louis de l'Hôtel des Invalides.

Distinctions

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Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Ouest,31e et32e colonnes.

Voir aussi

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Sources

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Acte de baptême des archives municipales numérisées de Lyonno 0 de la page 138/201, cote du registre 1GG88. Baptisé le 26 octobre 1741, né "hyer".
  2. vial.jean.free.fr, « Expédition du maréchal de Richelieu contre Minorque en 1756 ».
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